Fille de joie [ DARK ROMANCE ] réécriture

XII | En la carrera

Eeeeeh devine qui est de retour ma bitch 👀😊
C'est moiiii ainsi que ma story 😀 . Après un bon temps de pause, je décide de vous apporter un petit chapitre pour éviter de vous laisser sur votre faim 😘😘

Du coup la musique pour aujourd'hui est train weck de James Arthur , pour ce chapitre plutôt triste mais gaie d'un côté 😁 .

Sur ce bonne lecture ❤️🏃🏾‍♀️

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Medellin , Colombie
Autoroute sud de Medellin
20h30

PDV Lorenzo

C'est le moment

Sur un coup de tête, je sort de la route et m'engage à pleine vitesse dans la forêt qui borde celle-ci . J'essaye du mieux que je peux d'éviter les nombreux arbres et arbustes qui me barre le chemin mais je peine fortement . La forêt seulement éclairée de mes fards n'aide pas non plus .

Quelques centimètres plus loin , je semble avoir semé les automobilistes lorsqu'un gros bruit lancinant se fait entendre .

Ces putains d'hélicoptères nous suivent à la trace...comment les semer ? J'éteins immédiatement mes fards nous abandonnant moi et Émiliana dans le noir absolu . Seule face à l'obscurité , je n'ai qu'une seule option , faire confiance à mes sens . Je n'écoute que mon instinct et ne laisse absolument pas l'appréhension m'envahir .

Un peu plus loin dans les bois , je marque un arrête et éteins la moto avant de retirer mon casque . Les bras fébriles d'Emiliana sont toujours serrés à ma taille et son visage enfuit dans mon dos...Je peux ressentir ses émotions corporelles et ses frissons .

Elle n'est plus vraiment avec moi...son corps est là mais son esprit hère toujours sur la scène glaçante et inapproprié pour une simple fille comme elle .

Sans même réfléchir , je pose ma main sur les siennes entrelacées .

Elle est froide , même très froide .

Il ne faut cependant pas s'attarder ici . la police est assez loin derrière mais le seule endroit où nous pourrons nous abriter est lui assez loin devant .

Je me libère difficilement de sa si forte étreinte et la porte jusqu'au sol avant de la poser quelques centimètres plus loin , au pieds d'un arbre sous lequel elle se laisse asseoir . Je me redirige vers la moto , ouvre le réservoir d'essence et laisse couler le contenu sur le sol jusqu'à une direction opposée à la nôtre . Je m'éloigne de quelque mètre et balance mon briquet allumé .

Le feu dessine une ligne droite et se dirige vers la moto qui ne tarde pas à s'enflammer .

Ma chère moto... la police ne retrouvera pas nos traces de si tôt , ça vaut le coup.

Je mets ce gros sentiment de perte sur le côté et fais demi-tour en direction d'Emiliana qui est restée à la même place et dans une position identique si bien qu'elle ne réagit pas à ma venue .

Je m'accroupis juste devant elle et prend son visage entre mes mains . Ses yeux vairons et dépareillés rencontrent les miens avant de se remplir d'un liquide qui ne coulera cependant pas .

Prit d'un certain sentiment à son égard , je me contente juste de me tourner et de lui proposer mon dos .

« Monte .»

Elle attache immédiatement ses bras autour de mon cou avant de faire de même pour ses jambes une fois que je suis debout . Je me mets donc en route vers cet endroit auquel je m'étais promis de ne jamais retourner , ce paisible cabanon en bordure de mer...Ce paradis qui a décris autrefois un enfer au flamme d'or et d'argent qui décima une petite partie de cette forêt ,  ainsi que ce petit état d'âme qui me restais .