La fille du relais || Link X Reader

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟎𝟏

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟎𝟏

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   —𝐁iscuit ! Où es-tu je te cherche ?
Marchant, une jeune fille criait. Ses bottes frappaient la boue causée par la pluie battante. Pourquoi son cheval avait décidé que c'était le temps parfait pour s'enfuir et partir loin du relais ?

Elle était presque rendu à la muraille d'elimith. Jamais n'avait t-elle aventurée si loin. Même si elle n'est pas très éloignée du relais mère et fille, elle n'avait jamais vraiment quitté les lieux.

Voulant brosser son cheval, l'idiot avait eu la brillante idée de s'enfuir en lui claquant ses sabots au visage. Outrée, elle l'avait suivi, mais maintenant, il avait disparu.

Elle se laisse tomber dans la boue et reprend son souffle. Cela faisait une heure qu'elle courait, une heure qu'elle essayait de le trouver.
— Maudit Biscuit !

Elle frappe le sol à l'aide de son poing, mais au loin, des sabots retentissent. Est ce bon signe ? Où n'est-ce qu'un simple passant avec un laid cheval ? Pour elle, Biscuit était unique. Sa crinière était blanche tel la neige et son corps noir était parsemé de tâches blanches. En repensant à son incroyable physique, elle releva les yeux.

Au loin, dans la pluie battante, un garçon arrivait. Son cheval était... très semblable au sien. Voir même, un peu trop. En plissant les yeux, elle n'y crut pas ses yeux. Les tâches blanches étaient parfaitement identiques à celles de Biscuit.

Se levant, elle marche dans sa direction et crie :
— M'sieur, j'ai besoin de votre aide !

Entendant de faibles voix, le garçon se tourne vers elle. Elle en profite pour courir un peu et lorsqu'elle arrive à ses côtés, elle réalise qu'il a environ le même âge qu'elle.

— Navré de vous avoir appelé monsieur, vous avez pratiquement mon âge... bon, je cherche mon cheval. Il est pratiquement identique au vôtre. J'aimerais savoir si vous en avez aperçu un semblable. Si oui, j'aimerais être au courant de son emplacement exacte. Je vous en supplie !

Étrangement, il garde le silence et se contente de la regarder intensément.
"Pourquoi il me regarde comme ça..." Elle pense. "Et pourquoi il ne répond pas, je lui ai demandé des indications sur un ton assez ferme !"

Après un long instant, elle aperçoit le garçon descendre le cheval peu à peu. Au début, elle est confuse. Mais lorsqu'il pose le pieds sur le sol, elle comprit.

Le cheval qu'il chevauchait était Biscuit.

Il se mit à marcher vers le relais, puis elle crie en se ruant sur l'animal :
— Biscuit ! Est-ce vraiment toi ? Tu m'as tellement manqué.

Elle caresse le dos de l'animal et embarque sur celui-ci après tant de temps. Elle commence à galoper rapidement et aussitôt, la silhouette du garçon de plus tôt apparaît. Elle trouve qu'il fait pitié à marcher dans la pluie. Elle galope jusqu'à être à ses côtés et crie :
— Hey, ça te dit d'embarquer ?

Elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle est un Yigas, alors elle se présente :
— Je suis T/p, je vis au relais mère et fille depuis ma tendre enfance. Si tu veux, je t'y emmène en deux temps trois mouvements. Qu'est ce que t'en penses ?

Il l'a regarde intensément, comme si elle venait de commettre un crime. Elle soupire :
— Allez, ça va pas te tuer... La pluie si par contre, tu vas attraper la mort.

Il accepte finalement et embarque derrière elle. Elle eut un léger sursaut, mais l'amène aussi rapidement que l'éclair. Après quelques secondes, elle ajoute :
— Tiens toi bien, je pars au grand galop !

Le garçon passe donc ses bras autour de la taille de la jeune fille. Celle-ci fait donc accélérer son cheval, puis le vent frappe son visage alors qu'il prennent de la vitesse. Pendant le reste du trajet, une chose attira son attention : c'était le motif de l'habit du garçon. Certes, ils étaient familiers. Elle avait déjà vu quelqu'un porter un accoutrement pareille. Mais qui ? C'était sûrement qu'une impression...

Arrivé, elle aide le garçon à descendre du cheval. Elle prit sa main et lorsqu'il  pose les pieds sur le sol, elle l'a lâche. Elle propose ensuite :
— Je te propose une nuit gratuite au relais, vu que tu m'as aidé à retrouver mon cheval. Merci encore, jamais ne serais assez reconnaissante.

Elle lui sourit, puis il répond par un simple hochement de tête. Elle est un peu surprise par cette réaction sérieuse, mais décide d'aller elle aussi se réfugier dans le relais. Après tout, il pleuvait encore à ciox. Bien qu'avant, elle s'assura que son cheval était en sécurité et bien au chaud lui aussi.

Elle tousse un coup, puis un autre. A t-elle attrapé un rhume ? Elle décide de tout de même l'ignorer et partir se coucher dans l'auberge. Elle s'endort finalement dans les draps du relais, en pensant au garçon qui dormait sur le lit à côté.

"Il est familier, c'est vrai. Mais d'où ? Je n'ai jamais quitté le relais, je n'ai jamais visité un village et j'oublie la plupart du temps les gens qui passent. Peut être qu'il est déjà venu et je l'ai reconnu ? Ça m'étonnerait, personne n'a de traits aussi fin que lui..."

Sa dernière pensée lui fait soupirer. Pourquoi était t-il toujours au fond de sa mémoire. Sur ces confuses pensées, elle parvient à trouver le sommeil dans son confortable lit.

Maman est là et me raconte une histoire avant que je m'endorme. Elle me dit alors :
— Connais-tu l'histoire du prodige Link ?
Je demande :
— Non, qui est ce garçon ?
— Laisse moi te le présenter...
Ma maman ouvre le livre et je vois un dessin d'un garçon assez joli.
— C'est lui : on peut le reconnaître grâce à ses yeux bleus perçants et ses cheveux mi-longs. Il porte la tenue du prodige, tu l'a reconnaîtra par sa couleur ciel vibrante.
— Et qu'est ce qu'il a fait pour être si important ?
Ma maman rigole :
— Il a protégé la princesse jusqu'à son dernier souffle. Il est le dernier espoir d'Hyrule. Grâce à lui, nous pourrons une fois de plus vivre en paix sans monstres et sans vilains. À l'heure qu'il est, il dort paisiblement au sanctuaire de la renaissance. Il doit avoir plus de cent six ans en ce moment même! Et toi, tu vas avoir dix ans dans une semaine. Que désires-tu que je t'offre ma chérie ?
L'histoire du garçon m'intéresse beaucoup, mais je préfère décider le prochain cadeau que ma maman va m'offrir.
— J'aimerais un cheval, comme tu les as toujours dressé ?
Elle me sourit, puis la lumière du jour me frappe aux yeux.

𝐀 𝐒𝐔𝐈𝐕𝐑𝐄...