𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟎𝟐

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Chapitre 02

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Elle se réveille lentement et la lumière du jour frappe ses yeux. Lorsque ceux-ci s'ouvrent, elle réalise que le soleil est presque totalement levé. Elle hoquete alors de stupeur :
— Oh non, j'ai trop dormi merde !

La jeune femme de relève en sursaut et tente de se remettre facilement en place. La journée a déjà commencé, plusieurs hyliens attendent qu'on leur fournisse leurs cheval.

Elle court vers le coeur du relais pour y prendre en charge les clients qui attendaient depuis déjà longtemps.
— Salut ! Que puis-je faire pour vous ?

Aigri, le client crie :
— Idiote ! Pourquoi étais-ce aussi long pour avoir une réponse ?! Plus jamais je ne reviendrai ici.

Elle soupire et s'excuse.
— Navré mais je dormais. Ce n'est pas très professionnel de ma part je sais...

Il enchaîne :
— Et le fait que vous êtes encore en pyjama l'est encore moins.

Elle écarquille les yeux et râle en réalisant qu'elle avait gardé un tel accoutrement. Gênée, elle soupire une fois de plus :
— Ce n'est pas grave... bon allez, demande moi ce que tu veux que je fasse.

— Je viens laisser mon cheval.

Elle hoche la tête et sort pour amener l'animal à un endroit qu'il pourra habiter le temps qu'il voudra. Elle s'avance vers lui et caresse son museau. Le cheval semblait charmé par ce geste et frémit. Elle sourit voyant celui-ci. À vrai dire, les chevaux étaient si mignons de son point de vue. Ce sont d'innocentes créatures qui mangent du foin et des carottes.

Sortant de ses pensées, elle agrippe la laisse du cheval et une forte toux la surprend. Elle tousse dans son coude, alertant plusieurs personnes autour d'elle. Y compris un garçon au loin. Le client s'approche d'elle et crie :
— Alors comme ça on tousse sur mon cheval ? Va t-il attraper la maladie de l'idiote !? Qu'est ce que c'est peu professionnel.

— Je m'excuse... Elle toussote. Hier, j'ai dû chercher mon cheval à la pluie battante, je crois avoir attrapé un rhume.
Néanmoins, elle restait triste d'avoir attrapé cela même si ce n'est pas sa faute. Ce client semble déçu, et si le relais fait faillite ? Elle frissonne à l'idée que cela se produise.

Une brise de fraîcheur s'abbat sur elle, puis elle renifle un coup. C'est désagréable et la fatigue prends le dessus sur elle. Les points dansent devant son visage, puis elle s'appuie sur le rebord de l'enclos pour garder l'équilibre. Voyant cet étrange geste, le client râle :
— Arrêtez de faire une scène et prenez en compte la ligne de personnes qui viennent de partir à cause de cette perte de temps !

Les mots ne lui parvenaient cependant plus aux oreilles. Le soleil l'eblouissait et elle se sentait de plus en plus étourdi. Elle penait à rester consciente et son corps balançait dans tout les sens.

Elle commence à tomber lentement, mais étrangement elle ne percute pas le sol. L'esprit embrouillé, elle ne voit plus rien. Elle ne sent qu'une paire de bras enrouler sa taille. Cela ne lui déplaisait pas, elle trouvait même cela agréable.

Sur de dernières paroles, elle chuchote :
— Dé....so.....lée...

Sur ce, elle sombre dans l'inconscience.

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En se réveillant, elle se retrouve confortablement dans le lit ou elle se trouvait aupparavant. La lumière l'aveugle, puis elle repense à ce qui s'était passé, à la paire de bras ainsi qu'aux clients.

En parlant des clients, elle se demandait qu'en était d'eux.
— Merde, les clients...

Elle se relève difficilement et étrangement, le relais est beaucoup moins bruyant. En se frottant les yeux, elle constate quelqu'un qui travaille à son habituel poste. Elle soupire en reprenant ces esprits.

Elle croit que c'est Erica, une autre employée du relais qui avait pris congé dû à la mort d'un de ses proches.
— Hé Erica ! Tu es de retour- hmm ? Mais ce n'est pas...

Encore une fois, elle crut rêver. À son poste, un garçon de son âge se tient, et semble faire le travail à sa place. Quand celui-ci entend sa voix, il se tourne et se dégage du lieu sur lequel il travaillait.

Elle le reconnait aussitôt :
— Tu es celui qui a sauvé mon cheval hier ! Encore une fois, je te dois une fière chandelle...

Soudain, elle fut pris d'une violente toux. Alertée, le garçon lui tend un verre d'eau qu'elle agrippe difficilement. Elle prend une gorgée et soupire :
— Qu'est ce que c'est chiant, avoir un rhume. Et puis, je me sens pas à la hauteur. Je me suis évanouie pour ça ! Devant un client en plus...

Le garçon secoue la tête, mais la jeune femme observe le motif sur sa tenue. Des souvenirs de son rêve cette nuit lui reviennent. La tenue lui était familière, elle l'a vue dans un livre. Peut être celui que sa mère lisait.

— Je reconnais ta tenue, n'est ce pas...

Il focus son attention sur elle et l'écoute.
— C'est la tenue de prodige, n'est ce pas ?

Quelque peu honteux, il hoche la tête. Les yeux de la jeune fille s'ouvre alors grand et elle s'écrie :
— Alors t-t'es Link, le prodige ?!

Il tourne sur lui même, et la jeune fille prend une gorgée d'eau avant de lui bourrer de questions.

— Alors c'est toi, le soit disant sauveur d'Hyrule. Comme ça tu as plus de 110 ans ? Est-ce que tu te sens rouillé ? As-tu rêvé pendant ton long sommeil ? Dors-tu parfois ?

Voyant le prodige silencieux, elle demande :
— Es-tu muet... ?

Il hausse les épaules.
— Bon, au moins tu parles avec les gestes. Même si c'est pas encore perfectionné.

Elle ricane, mais alors qu'il s'apprête à partir, elle lui demande finalement :
— Ah et je voulais aussi demander pourquoi tu n'allais pas à un autre relais. Cela fait déjà une nuit que tu es ici, et je doute que tu restes une seconde de plus. Après tout, t'as une tâche, pas vrai ?

Et encore une fois, le silence lui répondit.

La fille du relais || Link X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant