14. Déni ? Et racontage de vie

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Salut.

Ça fait longtemps que j'ai pas écrit, mais ça devient répétitif de marquer ça au début de chaque chapitre...

Déjà je voulais faire remarquer que je trouve mes deux livres sur la multiplicité très mal faits (j'aimerais quelque chose de mieux organisé, mais à force de copier les autres, je fais un mélange pas très net au final).

Bref. Je suis pas venue parler de ça mais c'est un moyen de soulager ma conscience.

Je voulais parler du déni.
"Le déni est mon ami."
Mouais bon, je sais même pas trop ce que c'est, et j'oublie rapidement ce que les gens me disent, donc la définition a fini perdue dans un trou quelque part en pleine campagne (vla que je fais de l'humour, vous y croyez à ça ?).

Donc une petite définition pour bien commencer la soirée à 23h22...

Déni :
Synonymes : dénégation, négation, réfutation.
Définition : refus inconscient d'admettre une réalité insupportable. Ce mécanisme consiste, par exemple, à considérer une mauvaise nouvelle comme si elle n'existait pas.

Est-ce que ça nous avance ? Hum... Je sais pas trop.

Alors entrons dans le vif du sujet avant que je perde le fil.

Il parait que je suis dans le déni vis-à-vis de mon système. Du système.
Je vous avoue que ça me parait bizarre dit comme ça mais pourquoi pas. C'est pas moi qui l'ai dit en prems. (je crois que Vi est en influ, mais je la sens pas, et ça montre bien ce que je vis au quotidien...)

En tout cas, avec mes propres mots, je dirais que je ne sais plus trop où j'en suis.
Je n'ai plus de contact régulier avec le système, et j'ai l'impression de les avoir perdu.
D'un autre côté, je sais de source sûre (c'est-à-dire de ma mémoire) que j'ai parlé (ou en tout cas qu'il y a eu des discussions) entre Hollow, Stella (je sais plus), Miranda (une supposition). Et que Marie et Camille sont venues me parler en journée (même si j'oublie tout à chaque fois, je me suis forcée à retenir que ça avait eu lieu, mais sans savoir de quoi on parlait).

Et enfin il y a eu une réunion du système Sigma il y a deux soirs, parce que les filles voulaient me remonter le moral. Sur le moment ça a marché parce que ça me manquait de les voir toutes réunies. Mais hier soir j'ai de nouveau craqué, donc leurs efforts se sont soldés par un léger souvenir de chaleur heureuse, avec maintenant un sourire inversé planté au milieu de mon visage.

Je parle à coeur ouvert, parce que ça me plombe. Ça me fait mal.

En général je ne me plains pas ; ici je m'y autorise.

Mon environnement est toxique, pas safe, voire dangereux (plutôt du côté psychologique). Les gens que je côtoie m'enfoncent et me font couler sous la surface de l'eau au lieu de me tirer vers le haut et de me soutenir.

Je me prends des remarques tout le temps. Si je fais quelque chose, c'est mauvais. Si je ne fais rien, c'est mauvais aussi. Même quand j'essaie d'être invisible, il semblerait que je ne le sois pas, et je suis toujours aussi mauvaise. Alors je finis par craquer, parce qu'il n'y a rien d'autre à faire.

Comment je pourrais comprendre ce qui m'arrive ?
Comment est-ce possible ?
Ces situations qui me semblent tellement improbables...

Je sais que plein de gens vivent des choses pires que moi, mais je vais essayer pour une fois de ne pas me sentir coupable en écrivant des morceaux de ma vie.
Donc je vais faire du blabla sur un évènement qui s'est passé il y a quelques jours, dans les dernières semaines.

Racontage on :

TW mentions de violence (verbale et un peu physique), maltraitance (peut être perçu comme cela), déprime.

SIGMA - Journal d'un systèmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant