Sur le lit d'hôpital, je sommeille.
Mon corps est immobile.
Mes sens n'ont plus d'éveil.
Je ne ressens rien.
Pas de douleur.
J'entends les battements de mon petit cœur.Ne pleure pas maman.
Tout va bien.
Je n'ai pas mal, je n'ai pas peur.Ne t'inquiète pas maman.
Je suis là.
Je reste près de toi.
Au fond de ton cœur.Sois forte maman.
Là-haut, dans les nuages.
Mon âme veillera.
Quand ma force s'en ira.
Je ne sais pas où, je ne sais pas quand.
Les médecins disent que j'en ai plus pour longtemps.Mais rassure toi maman.
Je ne serais pas loin.
Je serais toujours avec toi.
Il ne t'arrivera rien.Et promet moi maman.
Que tu diras à papa.
Que je ne lui en veux pas.
C'était un accident.Il m'a giflé, je suis tombé.
C'est moi qui n'ai pas su me relever.C'était un accident !
Ça y est, c'est le moment.
Je me sens emporté par le vent.
Je décolle, je m'envole.Au revoir maman...
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Cet écrit rejoint le texte précédent reprenant le même thème mais sous un aspect différent.
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Les mots sans raison
ПоэзияLa raison n'est pas telle qu'elle le voudrait car les mots ne peuvent y accéder. La raison ignore les mots mais les mots sont sans raison. PS : retrouvez mon recueil aussi sur Facebook https://www.facebook.com/lesmotsansraison/