Cachée derrière un bouclier,
Prisonnière du mal installé,
Apparus durant les années lycée,
Sous de simples moqueries lancées.
Des bousculades sans intérêt.
Des mots blessants, des insultes gratuites.
Les élèves profitaient de sa timidité.
Les adultes jubilaient de sa naïveté.
Le mal étant là, bien encrer,
Il ne la quitta plus désormais.
Les collègues remplaçant les élèves,
Le patron relayant l'enseignant,
Elle s'enferma définitivement,
Dans une souffrance qui la rongeait.
Derrière ce bouclier,
Usée par le mal installé,
Une dernière chose vint l'achever.
Lui,
Son mari.
L'homme de sa vie.
Dont elle pensait qu'il était si bien,
Il l'a achevé.
Avec sa folie de la surveiller,
Son envie de la sous-estimer,
Sa détermination de la voir tomber.
Il l'a achevé,
Elle s'est brisée,
Ils l'ont tué.
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Petit texte sur un thème assez dur mais qui pourtant est encore présent aujourd'hui. Le harcèlement ne devrait pas exister. Personne ne devrait subir ce genre de chose.
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Les mots sans raison
PoesíaLa raison n'est pas telle qu'elle le voudrait car les mots ne peuvent y accéder. La raison ignore les mots mais les mots sont sans raison. PS : retrouvez mon recueil aussi sur Facebook https://www.facebook.com/lesmotsansraison/
