Elle

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Elle. 

Je la regardais assise avec son livre en train de lire et souligner/surligner avec application comme si le monde tournait autour de ce bouquin, qu’il était plus que ce qu’il n’était réellement. C’était fascinant. J’observais avec admiration ses doigts tournaient les pages du livre et son air sérieux tandis qu’elle poursuivait sa lecture dont je voyais légérement la couverture.

“Perfectly Wrong”

Oui c’est ce que c’était. La regarder ainsi et sentir mon coeur battre un peu plus fort. 

C’était mal n’est ce pas? 

Regarder ainsi ma meilleure amie en sentant poindre l’envie d’enrouler mes mains dans ses cheveux. Sentir ses lèvres contre les miennes. Nos souffles luttaient l’un contre l’autre.

Ses cheveux noirs d’ou sortaient deux meches roses attachés en une queue de cheval lâche, bougeait doucement au rythme du vent apportant les effluves de son parfum que j’humais discrétement tentant d’en avoir le goût sur le bout des lèvres que je léchais alors inconsciemment. 

Je riais en la voyant découper le ruban qui lui servait de surligneur, le bleu, évidemment, c'était sa couleur préférée. 

Je l’avais rencontré lorsque j’était encore avec mon petit ami et elle aussi. Puis une chose en emmenant une autre, elle avait installé chez moi puis son couple avait rompu et moi je la regardai alors pour la première fois. 

La découvrant petit à petit.

Et petit à petit, je devins fasciné. 

Je prenais plaisir à l’ecouter parler de tout et de rien. 

Je souriai à ses mimique tout droit sortie d un film

Je riai à ses blagues digne des carambars

Et je rougissais quand elle riait à son tour.

On se draguer en riant. Alors qu’au fond je frémissais à chaque souffle contre mon cou. Et à chaque fois elle reculait. Et pourtant je n’ai jamais franchis la ligne que je m’imposais. J’étais seulement sa meilleure amie. A quoi je m’attendais ?

Mais qu’es que je fichai ?

Lorsque dans la piscine de la résidence, elle collait nos corps l’une contre l’autre. J’enfoncais ma tête dans l’eau pour eviter de penser à ce qu’il pourrait arrivé. Puis lors d’une énième prise d’otage, oui c’est ce que c’etait. Javais laisser mes mains trainaient le long de ses cuisses. Pour la première fois j’avais laisser faire mes envies. 

Nos bouches s’étaient alors rencontré avec fracas et j’eu l’impression de respirer pour la première fois. 

Et pendant qu’on se cherchait, et se retrouver, une seule chose me vint à l’esprit. 

Enfin mienne

Lettres que je n'enverrais jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant