Destinés à mourir

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C’était l’heure.
L’heure de l’au-revoir
L’heure de l’adieu.
Nous étions destiné à ce moment.

Je réunis une dernière fois tes affaires,
Les entassant dans l’allée.
Je les embrasses du regard.

Une ancienne image flotte devant mes yeux,
Le jour où on à emménagé ensemble,
Insouciant,
Pensant la vie devant nous;
Nostalgique,
Une larme glisse sur ma joue ronde.

Une main agrippe la mienne et la serre,
Je glisse une œillade au garçon à mes cotés;
Le brun attrape ma larme et embrasse mon front.
Ses yeux verts ancrée dans les miens,
Ton souvenir s‘efface.

Je lui souris, heureuse.
Je replace l’anneau à mon doigt;
J’ai tourné la page.
Il est temps de fermer le livre,
Et d’un ouvrir un autre.
Un, un peu plus beau
Un, aux reliures d’or,
Un, qui m’appelle et me subjugues depuis des mois.
Oui,
Nous étions destinés à mourir.

Lettres que je n'enverrais jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant