Chapitre 7

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Point de vue de Maxime :

J'avais décidé d'enfin lui dire, je pense que mon plan est parfait, comme moi. Je veux dire, elle m'écoutera enfin et on pourra parler ou peut-être même plus.

Je relis une dernière fois ma lettre avant de la ranger dans une enveloppe. Je n'ai pas le temps de la changer ou de la modifier, je suis déjà en retard. Alors je descends mes escaliers avant de prendre mon sac et de partir, en direction du lycée.

Arrivé, je vérifie que personne n'est dans le couloir, personne, ce n'est pas étonnant, ils sont tous en cours, en tout cas, ce qui y vont. Je m'approche de son casier et dépose enfin cette lettre. J'espère qu'elle aimera, j'espère qu'elle s'attachera à moi, pas pour la lâcher après. Seulement, j'ai eu toutes les filles que j'ai toujours voulu, mais c'est elle que je veux maintenant.

Elle est si belle, ses yeux... Son corps, ses formes...

Je sors de mes pensées avant d'aller en cours, je sais qu'on me virerait mais peut-être je pourrais la voir avant d'aller chez le proviseur.

Point de vue Roxane :

Je sors enfin de ce cours, je n'avais vraiment pas envie d'y aller aujourd'hui, mais bien-sûr ma mère m'a forcé à y aller quand même... Je me dirige vers mon casier, je vais chercher mes cahiers pour mes prochains cours, c'est à dire sciences et mathématiques. J'adore ce combo, notez l'ironie.

Quand j'ouvre mon casier, un papier en tombe, je le regarde intriguée, je n'ai vraiment pas le temps de le lire maintenant, je regarderais ça en cours de math.

Je pris mes affaires avant d'aller dans ma salle, de toute façon j'étais obligée.

Enfin assise, je réfléchis à qui ça pourrait être, ça ne pouvait pas être ce quelqu'un, on n'est ni jeudi, ni devant ma porte. Ou alors il avait décidé de changer de technique, il le déposait ici mais ça ne m'explique pas pourquoi il me donne un papier un lundi.

Le prof m'interrompt dans mes pensées en demandant à chaque groupe de se lever, un à un et d'aller lui donner nos travaux.

Quand il appelle le mien, je me lève, en même temps que les autres, je les rejoins vers le bureau ou on rend enfin ces feuilles qui nous ont pris tout le samedi avec Matteo et toute une après-midi de repos.

Il nous regarde avant de nous dire de retourner à nos places, ce que je veux faire mais Maxime m'attrape le poignet alors que j'arrive près de mon bureau.

-Je suis désolé de ne pas avoir pu être avec toi samedi, pour le travail, mais j'espère que je pourrais me faire pardonner. Avec un papier par exemple. Me dit-il en me faisant un clin d'œil avant d'aller s'asseoir un peu derrière moi.

Non ce n'est pas possible, l'enveloppe, ne me dit pas que c'est lui, peut-être était-ce juste une coïncidence.

Pourtant, j'hésite, je préfère vérifier si ce n'est pas lui. Je ne pense pas qu'il y a un rapport entre ce qu'il m'a dit et l'enveloppe. Mais étant donné l'allusion qu'il a fait, c'est obligé que le mot dans mon casier vienne de lui. Par contre je ne pense pas qu'il y a un quelconque rapport avec ce quelqu'un.

Par peur, ou par stresse, je sors l'enveloppe que j'avais rangé dans mon sac, je ne sais pas à quoi m'attendre mais je sais que c'est de ce papier qu'il me parlait car je sentais son regard sur moi.

Je regarde si le professeur ne me regarde et l'ouvre avant de commencer à la lire dans ma tête.

J'espère que tu vas bien, je t'écris cette lettre pour te dire quelque chose, tu vas me dire « pourquoi ne pas me le dire en face », et si je devais te répondre ce serait plus parce que j'avais peur. J'ai peur de te dire que c'est moi, je suis la personne à qui tu parles par lettre. Donc je ne sais pas trop comment tu vas le prendre, mais si tu veux on peut apprendre à se connaitre en plus des lettres, tu n'as qu'à venir au parc mercredi après-midi, à 14 heures. Je t'attendrais :)

Les fleurs de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant