Chapitre 17

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Le repas est enfin fini, ma mère est partie car elle devait faire quelques courses et moi j'étais resté avec Matteo dans sa chambre, on parlait déjà depuis un petit moment, jusqu'à ce qu'une idée me revienne à l'esprit.

-J'ai une question.

-Oui bien sûr ?

-Pourquoi on ne ferait pas comme une action ou vérité mais sans les actions, genre on se dit des trucs que pas beaucoup de personne savent sur nous ?

-Pour apprendre à se connaitre encore plus ?

J'acquiesce alors qu'il fait la même chose.

-Alors commence.

-Je pourrais savoir pourquoi ?

-Parce que j'ai proposé l'idée. Je dis en le regardant en souriant avant qu'il fasse pareil.

-J'ai un ours en peluche.

-C'est tout ? Je rigole, je m'attendais à un peu plus je l'avoue.

-Eh, même ma sœur n'est pas au courant.

-Vraiment ? Et il s'appelle comment ?

Au lieu de me répondre, il soulève son oreiller, pour sortir un lapin en peluche, qu'il me donne.

-Il n'a pas vraiment de nom...

-Non ! Ce n'est pas possible, il doit en avoir un. Regarde comme il est trop mignon.

Il rigole alors que je cherche plusieurs noms dans ma tête.

-Qu'est-ce que tu dirais de "Monsieur polochon" ?

-Vraiment ?

-Matteo, chut, je ne te parlais pas, je parlais à monsieur polochon, c'est à lui de choisir son nom.

Il me fixe un sourire au visage, en même temps de rire de mon comportement enfantin.

-Tu as raison. Monsieur polochon à l'air d'accord en plus et moi ça me va.

-Alors c'est bon ! Il a un nom. Je dis en serrant le lapin en peluche encore plus. Par contre, ce n'était pas vraiment un secret, je prends plus ça comme une information sur toi. Alors... C'est à toi.

-Si tu veux... Euh, tu vois le gymnase ?

J'acquiesce en me rappelant de ce bâtiment maintenant devenu inutilisable.

-Ce soir là j'étais aller faire un tour, je voulais me changer les idées... Et j'ai vu, je les ai vus le bruler, le détruire tout simplement. Mais je n'ai rien dit... Je sais que j'aurais dû, mais mes parents n'étaient pas au courant que j'étais dehors à ce moment...

-Tu les as vus ?

-Non... Enfin oui je les ai vus, mais je n'ai pas vu leurs visages, ils avaient des masques. Comme les masques d'Halloween.

Je voie qu'il commence presque à paniquer, je le vois, il n'arrive plus à me regarder en face...

-Ce n'est pas ta faute... Tu ne pouvais rien faire, ils étaient plusieurs, tu étais seul.

-Mais j'aurais pu dire que je les avais vu...

-ça n'aurait rien changé et tu le sais, tu n'as pas vu leurs visages, ça n'aurait aidé en rien l'enquête.

-Je m'en veux quand même... Se lamente le jeune brun en relevant enfin ses yeux vers moi.

-Je sais, mais ça n'aurait rien changer... Tu n'as rien à te reprocher Matteo. Je lui dis en posant mes mains sur ses joues.

-C'est à toi.

-Mes "secrets" ne sont pas vraiment joyeux...

-Ce n'est pas grave, tu sais très bien que je ne vais pas te juger. Je vais essayer de t'aider.

Les fleurs de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant