Chapitre 22

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On avait décidé de retourner au parc tous les deux, pour un rendez-vous à peine 1mois après le premier, mais aussi pour réfléchir à ce qui pouvait s'être passé avec mon père. Même plusieurs semaines après je continue d'y penser, il m'avait manipulé, tué ma sœur et maintenant ma mère recevait un appel de la prison où il était enfermé.

Je me pose sur le banc où nous nous retrouvions à chaque fois. Je l'attends à peine cinq minutes, qu'il est déjà là.

-Coucou toi. Me dit Matteo avant de m'embrasser.

-Salut... Je dis d'une voix fatiguée alors qu'il me regarde, attentif.

-T'es fatiguée. Remarque le brun avant qu'on se rassoie l'un à côté de l'autre.

Je ne fais même pas l'effort de lui répondre, j'acquiesce seulement pendant qu'il pose une main dans mon dos.

-J'ai fait que de penser à cet appel, ça fait pile dix ans qu'il est en prison et comme par hasard la prison appelle alors que ma mère ne veux toujours pas me dire la raison de cet appel.

-Ne t'en fait pas Rox, ce n'est peut-être pas alarmant. Peut-être qu'il vous demandait d'aller le voir étant donné que ça fait longtemps.

-Ils savent très bien la cause de son incarcération, ils se doutent bien qu'on ne va pas aller le voir. Et puis si c'était seulement pour ça, ma mère m'en aurait parlé, je la connais.

Je ne pensais pas le dire d'un ton de reproche, ce n'est pas ce que je voulais, je suis juste un peu que les nerfs.

-Je sais, mais écoute, on va trouver ce qu'ils se sont dit. Je te le promets.

On reste un peu de temps à juste se regarder, avant qu'il ne me propose d'aller chercher une glace.

Je le regarde désoler, je doute encore de moi, ça doit faire plus de deux ans que je n'en ai pas mangé et je ne sais pas si j'y arriverai.

-Rox, je... je sais que tu peux le faire, et puis si tu n'en veux pas, je la finirai. Mais regarde, tu n'as pas à regretter, ni as te juger. C'est l'heure du goûter, tout le monde aime prendre un goûter même toi. J'en suis sûr.

-Je vais essayer. Je lui promets, alors qu'on se dirige vers le camion glacier ambulant.

-C'était quoi ton parfum de glace préféré ?

-Framboise. Et menthe mais pas tous les deux.

-D'accord, alors si tu veux, je prends une boule de menthe comme ça tu peux me goûter sans pour autant avoir à la finir.

-C'est un bon marché. Je suis d'accord.

Quand c'est à notre tour, il prend un cornet avec une boule de glace à la menthe. Alors que moi je prends une coupelle avec de la framboise.

On retourne s'asseoir avant de commencer à manger, je prends une cuillère, je suis prête à renoncer, avant qu'il ne pose sa main sur la mienne, il est là et je peux le faire.

Je savoure donc cette cuillère de glace, ça faisait tellement longtemps, et j'avais oublié que c'était si bon...

Je prends ma cuillère et je présente un morceau de ma glace à mon petit copain.

-Qu'est-ce qu'il y a mon cœur ?

-Tiens. Je lui donne ma cuillère pour qu'il goûte ce parfum, alors qu'au même moment, il me présente son cône de glace pour que j'en mange.

À peine on eu finit de manger, on commence à parler alors que je vais poser ma coupelle de carton dans la poubelle à côté du banc.

On se parle, alors qu'il a son bras autour de mon épaule. Le soleil brille, pourtant, une ombre commence à nous cacher de celui-ci. Je ne relève pas la tête, la personne doit bien voir que le banc est pris, il a qu'à aller en chercher un autre.

-Alors ? Tu n'as même pas fait l'effort de me dit que tu avais quelqu'un dans ta vie ? Dit une voix que je ne reconnais pas tout de suite, j'aurais préféré ne pas la reconnaître ni même la connaître du tout...

Les fleurs de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant