Endangered but protected

Chapitre 29

Je me réveillais avec la petite alarme de ma montre, vibrant à mon poignet. Je soupirais et me frottais les yeux avec ma main droite pour me réveiller.

Je finis par me lever et pris mes vêtements de la journée : un jean bleu et un débardeur blanc.

Je me dirigeais vers les douches pour me changer, puis je me brossais les cheveux, j'avais prévu de les garder détachés, je devais profiter de mon jour de repos pour ne pas avoir besoin de me faire une queue de cheval.

Après m'être passé un peu d'eau froide sur le visage, je partis en direction du réfectoire pour préparer le petit déjeuner en compagnie de Frypan.

- Salut Nana ! s'exclama-t-il en me faisant un petit signe de la main. Bien dormi ?

- Oui, merci. J'aurais juste bien aimé que cette fichue montre ne sonne pas si tôt.

- « Si tôt », c'est l'heure où tu dois venir m'aider, me reprocha-t-il gentiment.

- Ouais, soupirais-je. On commence ?

- C'est partit ! dit-il gaiement.

Nous préparâmes tout ce qu'il fallait tout en discutant des nouvelles du bloc que je loupais quand j'étais dans le labyrinthe.

- Ça va, tu loupes pas non plus grand-chose, ricana-t-il après m'avoir raconté avoir renversé le ragoût de la veille par terre.

Un quart d'heure plus tard, Minho et Thomas arrivèrent pour manger un morceau avant de partir. Je les rejoignis à leur table pour discuter de leur programme.

Ils partirent ensuite pour se préparer, et, quant à moi, je préparais deux sandwichs, deux pommes, et deux gourdes, pour leur repas de ce midi.

Une fois que j'eus terminé et que Frypan m'ait autorisée à partir, je rejoignis les deux coureurs aux portes encore fermées.

- Faites attention à vous, disais-je avant qu'ils ne partent. Même si ça ne servait à rien de dire ça, c'était devenu un petit rituel pour nous porter chance à tous les trois.

- T'inquiètes pas An', on va gérer, comme d'habitude ! me rassura le maton en me donnant une petite tape sur l'épaule.

- Oui, tout va bien se passer, ajouta le brun pour confirmer les dires de son supérieur.

Les portes s'ouvrirent dans une rafale de vent et un vacarme métallique dont je ne m'étais toujours pas habituée. Nous nous adressâmes un dernier sourire avant qu'ils ne disparaissent de mon champ de vision en tournant dans un couloir.

Une fois seule, je me rendis à l'infirmerie pour ma journée de travail. Il était encore tôt, aucun blessé n'apparaissait, alors nous nous rejoignîmes entre filles dans l'une des chambres, attendant que quelqu'un ait besoin de notre aide.

- Alors, Jeanne ? demanda Lana, un petit sourire en coin. Je pense que tu nous dois des explications, pas vrai ?

La veille, Lana l'avait aperçue sortir du réfectoire en compagnie d'un blocard, elle se demandait de qui il s'agissait. Bien que j'ai ma petite idée, je me joignis à elle, incitant la rousse à nous raconter les événements passés.

- Il est vrai que je suis sortie avec quelqu'un hier soir... Commença-t-elle. Mais je pense que vous savez déjà de qui je vais parler ? supposa-t-elle.

- Gally ? demandais-je, tandis que les coins de ma bouche se courbèrent en un sourire.

- Oui, avoua-t-elle en remplaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Il m'a proposé de faire un tour, puis il m'a ramenée à mon hamac, c'est tout, continua-t-elle en haussant les épaules.