Betty Cooper

Prologue.

Un beau jour d'été, Betty reçut l'édition du jour de la gazette du sorcier en même temps que sa lettre annuelle concernant ses fournitures scolaires.

Betty allait entamer sa troisième année à Poudlard avec une certaine appréhension. Après un professeur avec un double visage en première année et un immense basilic qui l'avait pétrifiée en même temps que son ami Justin en deuxième année, la jeune Poufsouffle espérait avoir une année sans problème particulier.

TOC TOC TOC

TOC TOC TOC

Des cognements répétitifs retentirent à la porte d'entrée des Cooper. Les parents de Betty étant au travail, elle était seule chez elle.

- C'est pour quoi ?

Betty ouvrit la porte pour tomber nez à nez avec son meilleur ami, Cédric, paniqué et tenant l'édition de la gazette dans les mains.

- Tu as lu la gazette Betty ?

Le garçon rentra dans le hall d'entrée sous le regard inquiet de son amie. Elle se dirigea sans un mot vers la cuisine où se trouvait encore son courrier non ouvert. Elle prit le journal et y vit la première page.

BLACK TOUJOURS INTROUVABLE

Ah oui. C'était le point noir des vacances d'été aux yeux de la jeune sorcière. Un célèbre sorcier, connu pour un méfait plus qu'affreux et enfermé à Azkaban depuis 12 ans, s'était évadé il y a plus d'une semaine déjà. La visage de Sirius Black avait également fait le tour des journaux moldus.

- Mon père m'a dit que Fudge était en pleine négociation avec le professeur Dumbledore pour placer des détraqueurs autour de Poudlard, fit Cédric en allant s'asseoir sur le canapé du séjour.

- Des détraqueurs ?

Cédric semblait avoir préparé son questionnement sur cette créature puisqu'il avait apporté avec lui son ancien manuel de défense contre les forces du mal qu'il avait eu en troisième année. Il l'ouvrit à une certaine page et le lui donna.

" Le détraqueur est une créature des ténèbres considérée comme la plus abjecte qui soit au monde. Ils se nourrissent de la joie humaine, et provoquent par la même occasion du désespoir et de la tristesse sur quiconque se trouve à proximité. Ils sont également capables d'aspirer l'âme d'une personne, laissant leur victime dans un état végétatif irréversible. Il n'existe qu'un seul moyen de les repousser, le sortilège du Patronus."

- Et le ministre veut que ces choses gardent l'école ? Betty était stupéfaite. Que ferait Sirius Black dans une école ?

- Mes parents ont refusé de m'en dire plus... Cédric soupira. Je ne pourrais pas tout le temps être présent Betty, je te sais bien entouré mais avec ce qu'il s'est passé l'an dernier...

- Sirius Black n'est pas un basilic Ced, ne t'en fais pas. Bien que je doute sérieusement qu'il tente de rentrer dans une école protégée par Dumbledore lui-même je te promets de faire attention.

Son ami lui prit ses mains avec un grand sourire. Cédric était devenu doublement protecteur suite aux événements de l'année passée. Il s'en était longtemps voulu de ne pas avoir pu empêcher cette attaque. Betty avait passée tout le début des vacances d'été à le rassurer de long et en large qu'elle ne lui en voulait pas et qu'il ne devait pas s'en vouloir.

- Passons aux bonnes nouvelles parce que je sens que tu en a une bonne à m'annoncer ! S'exclama Betty en souriant à son tour.

- Eh bien...

Le brun sortit un petit objet de sa poche arrière de son pantalon. Betty le prit alors pour l'examiner.

- Oh mon dieu ! Elle se leva du canapé en regardant son ami. Tu es préfet !

- Et ce n'est pas tout...

En effet, en plus de son petit insigne brillant de nouveau préfet, il eut également celui du capitaine de Quidditch. Cédric allait devenir le nouveau capitaine, l'ancien ayant fini ses études l'an dernier.

- Quel gros lot dis donc ! Ne prend pas la grosse tête, rigola son amie.

Betty avait néanmoins un regard fier en voyant son ami représenter autant sa maison, ses couleurs.

- Et avec Cho Chang alors ? Ça avance ?

Les joues du garçon avec rosi suite à l'évocation de la dite Cho Chang. Cédric lui avait avoué avoir commencé à parler avec elle vers le milieu de l'année scolaire. Peu après sa pétrification, elle l'avait aidé à se reprendre et à ne pas louper ses cours et pour ça, Betty l'aimait déjà sans l'avoir rencontré.

- On a un peu correspondu cet été... sans compter la glace chez Fortarôme il y a deux semaines...

- Rien que ça hein...

- Betty !

- Quoi ?!

La fin d'après-midi fut rythmée de rire entre eux. Quand les parents Cooper rentrèrent chez eux, ils tombèrent sur un spectacle surprenant.

Betty avait posé sa tête sur l'épaule de Cédric qui lui-même avait posé la sienne sur celle de la jeune fille et tous deux dormaient profondément.

- Mais qu'est-ce que..., le père allait les réveiller quand la mère de Betty les en empêcha.

- Laisse les donc tranquille Chéri.

- Ça reste un garçon...Ma petite-fille...

- Ce garçon reste le meilleur ami de ta fille, le nombre de fois qu'ils ont dormis ensemble étant petit.

- Justement Chérie, ils étaient petits.