La Moisson - Chapitre 1

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Je longe la rue jusqu'à arriver à cette petite maison. Tout les ans c'est le même chemin, car même si on ne participe pas à la moisson on doit la regarder. Et ça fait presque six ans que je rejoins Mona chez elle, avant d'aller à la grande place où ont lieu les tirages au sort. Et comme tout les ans à part ses quelques cernes, son visage est très joli. Sa chevelure brune forme des boucles parfaites qui tombent sur ses épaules et ses longs cils me fascineront toujours. Elle m'invite à entrer et je la suis jusqu'à sa chambre. Enfin, jusqu'à sa chambre et celle de sa sœur, car avoir sa propre chambre dans de district 7 est un luxe que peut de personne peuvent s'offrir.

Je m'installe sur le lit en face du sien pendant qu'elle fini de se préparer. Elle tente d'engager une discutions sans résultats vus que à chaque fois je l'ignore ou fais comme si je ne j'écoutais pas.

C'est l'une des choses que je déteste le plus le jour de la moisson : ce jour me rend froide et méchante, moi qui suis d'habitude si pétillante et rigolote. Il y a aussi apres les parieurs fous qui acclament l'arrivé de chacun et chacune d'entre nous comme si on était des bêtes et qui par la même occasion font tomber les barrières et se font arrêter par les pacificateurs et le fait que des ados de mon âge sont tiré au sort pour s'entre-tuer.

Quand Mona fini enfin de se préparer j'ai le mince espoir de sortir de cette pièce ou il fais beaucoup trop chaud, je me lève et commencer à aller vers la porte.

- Attend encore deux minutes! Me dis Mona pendant qu'elle range soigneusement ses affaire dans son armoire.

- Non sérieusement Mona tu as pas autre chose à faire que de ranger tes affaires, là, aujourd'hui ?

- Mais comme ça quand je rentrerai, ma chambre sera accueillante et mes affaires seront bien rangées. Me dit-elle avec un petit sourit.

- C'est complètement inutile !

Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça sur un tons aussi méchant ni même pourquoi je lui dis ça. Mais là tout de suite l'état de ma chambre quand je vais revenir chez moi est le plus petit de mes soucis. Enfin si je rentre chez moi.
Sa mère nous appelle pour nous dire que c'est leur d'y aller, Mona pose doucement ses affaires dans son tiroir ; me demande si elle est bien habiller comme ça, et je lui répond que oui, même si ses côtés trop perfectionniste m'agacent souvent, et nous descendons tranquillement. Avant de franchir le seuil de la prote sa mère nous colle un bisou sur le front et nous nous dirigeons vers la route.

Les bûcherons qui occupent en temps normal les rues du district 7 ont laissé leurs places aux enfants tremblant de peur dont les parents essayent désespérément de rassurer.
Une fois arrivée à la place publique là où a lieu le tirage au sort, je remarque que les parieurs se sont déjà fais remarquer en sifflant les plus jeunes adolescentes, et je rejoins mon petit groupe d'amies.

-Jolie robe ! S'exclame Léna une de mes amies, qui tente désespérément de cacher sa peur dans sa voix.

- Merci. Dis-je en forçant un sourire.

Je n'est pas l'habitude que l'on me fasse des compliments sur la façon dont je m'habille, mais ma mère a insisté pour que je mette cette robe faite pour les grandes occasions. A vrai dire, pour moi la moisson est tout sauf une grande occasion. Je me serrais très bien habillée d'un jean et un T-shirt blanc. Mais c'est vrai que sa couleur bleue et verte tout en dégradé de la robe ressort bien sur ma peau métisse, et que dedans je me sens toute légère comme si j'allais voler.

Nous nous installons rapidement dans les rands et je me retrouve à côté de Grace mon amie, dès que la vois je ne peux pas m'empêcher de sourie. Ses yeux bleus ressortent encore dans des jours comme aujourd'hui, avec ses joues rouges.

Mes 70e Hunger GamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant