Les tributs - Chapitre 6

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(Chapitre cour, désolée)

La plate-forme monte au niveau de l'arène. La lumière est aveuglante.

-Tayaa !

- Élao ?

J'ai repris contrôle de mes jambes. Je cour vers là où j'ai entendu la voix de mon frère.

Il est là. Entouré des tribus de carrières qui plantent leurs couteaux dans les joues de mon frère.
J'ai une horrible sensation de déjà vue.

Élao entre ses doigts dans ses coupures le plus profond possible et tire dessus de toutes ses forces. Il se vide de son sang sous mes yeux, et je reste là incapable de bouger ou de parler.

Je m'apprête à frapper ma tête contre le sol pour me réveiller mais des ongles long s'enfonce dans la fine chaire de mon épaule.

-Aaaaarg ! Non, non et non !

Je me réveille en sursaut toute transpirante. Il me faut quelques secondes pour reconnaitre où je suis.

Depuis toute petite je m'étais habituée aux sons des discutions de mes parents en guise de réveil, de l'odeur du café bon marché me chatouiller mes narines, des petites mains de mon frère sur mes épaules me disant que c'est l'heure de se lever « Ça fait des heures que j'essaie de te réveiller Taya ! ». En me redressant j'étais habituée à voir des étoiles à travers les trous dans les murs et au drap froids sous mes jambes.

Depuis peu de jours, mes repères se sont brouillés. Je ne vois pas d'étoiles dans le ciel, seulement les lumières des habitations du Capitole à l'horizon. Les draps sont doux et soyeux, en contraste avec ma peau sèche et légèrement velue.

Et les mains qui me réveillent sont celles d'une femme (Rose) dont les chaussures valent plus que toutes les maison de mon voisinage.

- Mélissa, il est l'heure de se lever.

Elle passe ses longs doigts dans mais cheveux. Mais les diamants incrustés dans sa manucure s'accrochent dans mes cheveux crépus et ses ses longs ongles me griffent l'oreille gauche.

- C'est Talyssia, et oui je me lève.

Elle se redresse et sort de la chambre et me laisse seule. Je regarde pas la fenêtre et devine qu'on vient d'arriver au Capitole. Toute ces lumières, c'est impressionnant. C'est quand je vois ce genre de choses que je me rends compte de à quel point nos vies sont différentes. Ici tout est dans la démesure, toujours plus de lumière, toujours plus de diamants, ça en devient vulgaire.

Je sors à mon tour de ma chambre. Comme la nuit dernière, l'air est frais mais agréable. Je m'adosse à un mur glacé et me laisse glisser jusqu'au sol. J'entends les cris de la foule nous acclamer, encore et encore sans même nous connaitre. Sans même me connaitre. Peut être qu'ils me détesterons, ils me laisserons mourir et comme dit Johanna je ne manquerai qu'à mes parents.

- Mais tu fais quoi parterre ? Je lève les yeux et vois Blight . C'est pas le moment de rêvasser on arrive au Capitole, me dit-il d'une vois douce. Aller viens, on va voir ce qu'il reste à--

Il est coupé par l'arrivé de Rose qui apparait à côté de lui (elle doit bien faire, en contant ses talons, deux tête de plus que lui). Elle le regarde en souriant et baisse les yeux vers moi, son sourire disparaît.

- HOP HOP HOP TOI ! Elle me pointe du doigt et me fait signe de tout de suite me lever ! C'est pas le moment de faire la serpillère, va dans ta chambre et t'habille toi, on arrive au Capitole dans cinq minutes Alicia ! CINQ MINUTES !!

Elle finis par me hurler dessus alors je le lève en me précipitant et me dirige vers ma chambre. Une robe est déjà posée sur mon lit. Je l'enfile rapidement et fait m'attache les cheveux comme je le fais des fois avant d'aller à l'école [cf couverture]. Je les rejoins devant la sortie du train et Rose nous dit que lorsque l'on partait du district on ne souriait pas et même on se cachait les yeux à cause des flaches. Elle nous ordonne d'être plus souriant et avoir l'aire plus heureux même si là les flaches vont être beaucoup plus violant ici. Lucka se place à côté de moi et me murmure :

- Je t'ai attendu hier soir.

- Quoi ? Ça sonnait encore plus froid que ce que je le voulais, je le fusille du regard.

Déjà là, je suis trop stressée pour faire autre chose que m'énerver et râler (mauvaise habitude apprise au district) et aussi après ce qu'il m'a dit hier j'ai tout sauf envie de lui parler. Il ouvre la bouche pour tenter de dire quelques chose mais avant qu'il ne puisse continuer Rose se met entre nous, nous pose ses mains sur nos épaules et nous pousse vers la sortie du train. On s'enfonce dans cette marrée humaine de personnes qui ont déjà appris nos noms.

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Nda : J'étais sur le point d'abandonner cette histoire (parce que je pensais que personne ne la lisait ) et j'ai vu que il y avait encore quelques personnes qui votaient et ajoutaient cette histoire à leur listes de lecture alors je vais la continuer et merci beaucoup à ceux qui lisent et votes encore mon histoire ca me fait super plaisir !

Mes 70e Hunger GamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant