Mes 70e Hunger Games

Les tibuts - Chapitre 2 partie 2

Comment est ce que j'ai pu croire que je ne pouvais pas être tirée au sort ? Comme si j'étais au dessus de tout ça. Comme j'aurais eu quatorze ans dans quelques semaines je participais à ma troisième moisson.  Chaque années,  notre nom est inscrit une fois de plus, à douze vous avez un papier à votre nom, à treize ans deux etc... et avec les tesseraes que je prenais quatre fois par an pour tout les membres de ma famille, mon nom étais inscrit quinze fois. Ce n'est pas énorme si on me compare à des enfants des familles de mon cartier.

Et il y a aussi une autre chose assez courant dans le district 7. Ce sont ces enfants, qui sont abandonnés et qui se retrouvent en centre d'accueil. Jusqu'au jour où un d'entre eux se fait adopter par une famille très pauvre. A partir de ce jour, ou l'enfant travaillera à l'usine de bois ou à la coupe d'arbres pour rapporter de l'argent à sa famille d'accueille. Ils s'inscriront aux maximums de tesserae (c'est à dire une par mois) et ne serrons pas inscrit à l'école (elle est gratuite mais pas obligatoire, loin de là). De sorte que arriver a dix-huit ans il ne savent rien faire autre que de couper du bois. On appelle ça des petits ratés. Rien de très officiel. Mais tout les enfants du centre d'adoption savent qu'il finirons comme ça.

L'hiver dernier, il y a eu une grande crise au district, peu de familles mangeaient à leurs faim. J'ai donc raté l'école et travaillé avec les bûcherons pendant plus d'un mois. J'étais aux manettes des grandes grues qui mettes du bois dans les camions. Et j'en ai croisé beaucoup des petits ratés. Depuis j'ai repris l'école mais je travaille quand même un jour et demi par semaines. Et j'ai appris à les reconnaître. Musclés, la plupart du temps petits et trapus. Quand on y réfléchit c'est tout à fait normal. Ils passent leurs journées à couper et transporter du bois. Ma mère m'avait expliqué que vu qu'il travaillaient beaucoup et ne mangeaient autant que ce qu'ils devraient, leurs corps ne pouvait pas se développer aussi bien que se qui ont le luxe d'aller en cours tout les jours. C'est aussi à ça que l'on reconnaît les petits ratés devenus adultes.

Je postulais pour être transférer à la gravure sur bois. J'aurais été mieux payés et mieux traités. Je devais donner un exemple de ce que je pouvais faire. C'est ce que je fesait avant de partir rejoindre Mona, sachant que j'aurais été acceptée.

Il est déjà dix-huit heure cinquante sept, on mange dans trois minutes. Ça tombe bien j'ai très faim. Chez moi on ne mange pas avant vingt et une heure. Je sors donc de ma cage dorée pour rejoindre le wagon restaurant.

- J'allais justement t'appeler pour te dire de le dîner était servis, me lance Rose avec son habituel grand sourire.

Je m'installe à table entre Rose et Lucka et en face des deux mentors. Je ne vois pas la muette brûlée. J'espère vraiment qu'il ne lui ai pas arrivé quelque chose de grave par ma faute.

A peine installée le cuisinier vient nous présenter ses plats : en entrée une salade à base d'avocat et de crevettes. C'est la première fois que je mangeais des aliments pareils. Les avocats sont beaucoup trop cher pour être acheter par des familles d'ouvriers comme la mienne et les crustacés et poissons sont quasiment introuvables dans notre district. J'ai vraiment profité de chaque bouchées. Entre deux bouches je lance :

- Vous vous rendez compte que je devrais vendre ma maison juste pour avoir une entrée comme celle là.

Mais personne n'a répondu. Ou alors personne ne m'écoutais, Johanna et Blight n'arrêtent pas de parler en messes basses et Rose passe son temps à vérifier que son maquillage n'a pas coulé dans le reflet de sa cuillère.

Le plat arrive, il y a une multitude de de poissons avec une multitude de sauces. Ça sent vraiment bon et c'est très bon aussi. Et je ne peux pas m'empêcher de faire une remarque à chaque nouvelle saveur que je goute. Je n'ai jamais manger quelques chose d'aussi bon de toute ma vie.