Les tributs - Chapitre 5

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Après la rediffusion de la moisson qui à duré plus de deux heures, nous nous nous nous installons à table (encore) pour manger le déjeuner.

Johanna nous explique (même si nous le savons déjà) sa technique pour gagner les Hunger Games. A la moisson elle faisait mine de pleurer et d'avoir peur de mourir pour paraitre faible et fragile.

- Je pleurais à sanglots. Bien sur que j'avais un peu peur de mourir, mais là j'exagerais tellement c'était complètement ridicule ! C'était tellement gros qu'on avait peur que les gens s'en rendent compte. Mais au Capitol tout est dans l'exagération. Alors c'est passé sans problèmes.

Ça ne semble pas la déranger de dire ça alors que Rose est juste à côté.

- Mais Blight est un super mentors alors il m'a appris à me servir d'une arme, à être présentable pour les interviews etc... Et puis une fois dans l'arène il ne faut penser qu'à sois. Ça peut paraître égoïste vu que ce n'est que le début pour vous mais c'est la seule manière de survivre. Tuer sans pitié.

Les mots sortent tout naturellement de sa bouche. On dirais une vrai mélodie quand elle parle. Je pourrais l'écouter parler pendant des heures.

Mais même si elle est jeune et jolie elle est quand même très grossière et assez brute.

Les cuisiniers arrivent avec le repas. Je m'apprête à manger quand Rose me coupe.

- Attendez vous deux, sa voix stridente fais grimacer Blight. On va vous peser à jeun.

Ho non...
Je n'ai jamais utilisé de balance mais pas besoin d'être médecins pour comprendre que je suis franchement en sous-poids.

En général pour savoir approximativement si j'ai perdu ou pris du poids je monte en haut d'un grand arbre près de chez moi je vois à combien de branches à partir du haut l'arbre penche sous mon poids. Et après je voix environ si je suis plus légère ou plus lourde.

Elle me prend délicatement par le bras et me demande de monter sur cette balance qui est tellement fine qu'on dirait une feuille noire aux coins arrondis. Je monte dessus et n'ose même pas regarder le poids qu'elle indique. Mais le petit «doux Jésus » que soufle Rose dans sa main me dis que ça doit être encore pire que ce que je m'imaginais. Je n'ose même pas regarder le nombre qu'indique la balance. Mon esprit est déjà trop occupé par la délicieuse odeur de nourriture qui trône sur la table. J'entends juste Rose me gronder comme à un gosse qui avait fait quelque chose de vraiment pas bien.

Je préfère ne pas réagir à ça. C'est pas comme si c'était de ma faute. Elle devrait être au courant que les habitants du District ne sont pas aussi riche qu'elle. Et elle devrait se douter que j'ai plus manger depuis que je suis entrée dans ce train que durant les deux derniers mois.

Et puis c'était au tour de Lucka. Mais honnêtement, je suis tout de suite allé à table pour m'attaquer à l'énorme dinde à l'orange. Mais du peu que j'ai entendu Lucka doit avoir un poids plus correct que le mien mais rien d'extraordinaire non plus. Il doit visiblement bien manger mais il n'est pas très musclé. Contrairement à moi. Certes, je ne suis maigrichonne mais depuis que je me suis mise à travailler avec les bûcherons j'ai pris en muscles. Pas beaucoup, mais assez pour pouvoir transporter des grosse quantité de bois en une journée et pour pouvoir lancer et utiliser une hache. C'est le seul avantage que j'ai pour les jeux. Les haches.

Pendant le reste du repas on a parlé des différentes manières de survivre au Hunger Games.

- Il y en a beaucoup qui se cache dans un coin en attendant que les autres s'entretuent, commence Blight, dès fois ça peut marcher mais c'est pas la meilleures des solutions.

Mes 70e Hunger GamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant