Ils correspondent tout à fait à l'image que nous, les gens du district 7 (et sûrement des onze autres districts de Panem) nous nous faisons d'eux :
Ridicules.
Riches.
Et méprisables.
Même si je n'ai pas eu le temps de bien les observer en sortant du train, je les trouve tous plus étranges les uns que les autres. Mais maintenant que je suis là, dans une pièce plein de miroirs entourer de mes trois préparateurs (cf média), j'ai pu les observer avec attention. Il sont sûrement un échantillon très représentatif de la population du Capitol. J'ai l'impression qu'ils en font exprès d'en faire toujours trop, que ce soit dans leurs démarches, leurs manières, dans leurs rires... mais pour eux c'est juste normal. Ils sont comme ça. Je me demande comment ils ont été éduqué. Comment est ce que on leur a expliqué à l'école que des enfants de leur âge sont tiré au sort pour s'entretuer ? Comment est-ce qu'ils ont réussi à leur donner goût goût ce spectacle ? Je serai incapable de répondre à mes propres questions, mais ce dont je suis sûre c'est que ça ça marcher puisque certains ont décidé d'en faire leur métier. Ils sont jurés, hôtesses, créateurs d'arènes, techniciens, stylistes, présentateurs ou préparateurs. Ils travaillent dur pour bien mettre en scène notre mort.
Alors pendant vingt bonnes minutes j'ai levé la tête, fermé les yeux, tourné sur moi même, levé les bras, ouvert les yeux, baissé la tête, baissés les bras, tourné ma tête à droite, à gauche pour qu'ils aient accès à chacun de mes cheveux ou alors pouvoir le mettre je ne sais pas quelle crème ou produit sur ma peau. Sydia, la plus grande et maigre des trois n'a cessé de me demander pourquoi je me suis faite des dreadlocks. Et une fois tout mes poils arrachés et définitivement débarrassée de l'odeur de sciure de bois - propre à tout les habitants du District 7 - on m'a fait enfiler un peignoir d'une matière étrange (vous voyez la matière de la toile des parapluies bon marché qui se vendent au marché noir ?).
Donc voilà, on m'a mise dans une pièce et j'ai attendu de longues minutes avant qu'une femme grande, grosse, aux lèvres noires criblées de piercings et à la peau peinte comme le pelage d'un zèbre (je connais cet animal car à l'école on a travaillé sur les animaux disparus au cour de ces catastrophes naturelles qui ont détruites une partie du monde sauf une partie que on appelait avant l'Amérique du Nord qui nous donne aujourd'hui Panem) vienne me rejoindre.
Par politesse je me suis levé et elle a levé la main comme pour me rassurer que je n'était pas obligé de faire ce genre de politesses avec elle. Elle a ensuite fait tourner sont index vers le haut sûrement pour me dire d'enlever mon peignoir et de le laisser par terre.
J'ai route de suite compris que je ne devait pas conter sur elle pour alimenter une discussion. Elle a tourné autour de moi en pinçant certaine partie de mon corps. J'ai réussi avec difficulté de ne pas me tortiller dans tout les sens sous la gêne. Elle a aussi observé mes cheveux avec attention puis ma montrer le canapé d'un signe de main pour et l'on s'est assise l'une en face de l'autre.
- Bon alors... par où commencer ?
A peine elle a commencé à ouvrir la bouche que ses dents attirent toute mon attention, après quelques coups d'œil je confirme que ses dents sont de fausse dents en diamants. En diamant ! Qu'est ce que je disais ? Ridicules, riches et méprisables. Je n'arrive pas à comprendre comment on peut se faire se genre de choses. C'est tellement grossier que dans une histoire ça paraîtrait surement irréaliste. Je ne peux m'empêcher de calculer combien de temps vivraient ma famille ne serait-ce qu'avec une seule dents. Nous pourrions avoir un niveau de vie correct, assurer a mon frère d'être scolarisé jusqu'à la fin de sa scolarité et m'épargner le travail avec les bûcherons et manger a notre faim. Juste avec deux seule de ses dents.
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Mes 70e Hunger Games
FanfictionChaque années, au début de chaque étés, deux adolescents quittent leurs familles, leurs amis et leur vie pour participer à ce jeu sordide où pour survivre, il faut tuer nos adversaires, des gents de notre âges. On se croit intouchables, comme si ça...