Chapitre 31

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Je déteste noël. J'ai toujours détester les fêtes de fin d'années. Là où tout le monde voit de la magie et une raison de se réunir, moi, j'y vois le pire moment de ma solitude. On peut dire que Noël est un peu la référence de la fête la plus pourrie. Lorsque j'habitais à l'intérieur du cartel, les hommes passaient la soirée à picoler et à baiser. La fête la plus bruyante de l'année. Un prétexte pourrit pour boire à outrance.

Mais cette année, noël a un goût amer en plus de la solitude. J'ai ouvert une bière à dix heures, quand je me suis levé, et depuis je picole. Il est actuellement vingt heures et je suis passé sur une bouteille de whisky depuis plus d'une heure. La télé diffuse un téléfilm de noël à la con. Je suis avachi dans le fauteuil devant cette merde que Pinky adorerais mais je ne le regarde pas. Mon esprit est coincé dans une boucle temporel ou je vois encore et encore le regard brisé de Pinky


Il y a quelques heures, j'ai décidé de boire une gorgée à chaque fois que j'avais l'impression d'être un connard. Il va de soi que suis complètement ivre. Me lever du canapé semble une épreuve alors je reste ou je suis. Je ne bouge pas et j'attends. Je ne sais pas encore si j'attends un signe du destin ou la mort mais je l'attends.

Les vacances de fin d'années ont commencé depuis une semaine. Depuis, je passe chaque jour à ruminer dans mon coin. Declan a bien essayé de me faire sortir pour me remonter le moral mais rien a faire. Je suis coincé dans cette phase de dépression. De toute façon, je ne mérite pas de me sentir mieux, c'est bien fait pour moi. Le putain de karma m'a rattraper.

Pinky me déteste. Si j'avais l'espoir qu'elle me pardonne le lendemain de notre altercation, je l'ai vite vue s'éteindre. Pinky n'était plus là. Je ne l'ai trouvé dans aucun des endroits qu'elle fréquente habituellement. J'ai passé les trois derniers jours de fac à la chercher dans les moindre recoins mais rien a faire. Elle est introuvable. J'ai bien été tenté de sonner chez elle mais si son frère aurait ouvert, je pense que l'explication que j'aurais dû avoir avec elle aurait vite était abréger.

Alors, j'attends. Je ne sais pas quoi mais je l'attends, je ne bouge pas. J'attends peut-être qu'elle me pardonne comme un miracle. Ou alors, j'attends peut-être de me réveiller de ce cauchemard horrible ou mon cœur est à l'agonie. Mais rien de tout ça ne se produit, je ne me réveille pas, non. Pinky n'apparaît pas non plus pour me pardonner mais un autre miracle de noël ce produit.

Sur les coups de trois heures du matin, quelqu'un toque à ma porte, faisant vibrer les murs de mon appartement. J'essaye de réfléchir à qui pourrait être devant ma porte a une heure pareille mais mon cerveau embrumé par l'alcool n'arrive plus a réfléchir . Je finis par me convaincre que ça ne pourrait être personne d'autre que Declan alors je me lève difficilement pour aller lui ouvrir.

Je tangue dangereusement lorsque j'ouvre le verrou et manque de m'écrouler complètement en même temps que j'ouvre la porte. Je me rattrape in-extrémi sur la poignée de celle-ci en soufflant doucement par le nez car toutes ces secousse mon donner envie de gerber.

Mais lorsque je relève la tête, ma vision floue à cause de l'alcool me donne l'impression que Wade est là. Je cligne plusieurs fois des yeux pour permettre à mon regard d'être plus net mais lorsque celui-ci est à peu près convenable, le frère de Pinky est toujours devant moi.

"Merde, l'alcool ne me donne pas d'hallucinations d'habitude."

Ma voix est plus rauque et ma bouche est pâteuse. Je tangue de droite à gauche alors que Wade me lance un regard bizarre.

"C'est bien ma veine. Le jour où je décide de faire un effort, il est complètement torché.

-Chut! Si tu le dis à voix haute ça devient réel."

Une deuxième vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant