Une deuxième vie

Chapitre 3

Lorsque je descends du bus, fatigué de la journée de cours qui vient de se dérouler, je ne prête pas attention aux autres personnes qui sortent du bus à la suite. Pourtant quand je fais tomber ma cigarette et que je me baisse pour ramasser celle-ci, je remarque des cheveux rose qui brille au soleil. Tout de suite interpellé par la fille plonger dans son livre, écouteurs aux oreilles. Je laisse mon corps s'arrêter tout seul pour attendre qu'elle soit à ma hauteur. Trop concentrée dans son livre, Pinky ne voit pas que je suis fasse à elle et me fonce dedans. Je la rattrape par le bras alors qu'elle vacille légèrement. Elle relève les yeux vers les miens et me lance un de ses autres sourires radieux, dont elle seule à le secret.

« Excuse-moi, je ne t'avais pas vue.

-Il n'y a pas de mal. Qu'est-ce que tu fais ici ? Je ne t'ai jamais vue descendre ici.

-Je descend ici que le mardi et le vendredi sinon je descends plus loin »

Alors que j'attends qu'elle reprenne, elle n'en fait rien et commence à marcher. Je la suis du regard quelques seconde avant de laisser la curiosité prendre le dessus et courir jusqu'à sa hauteur pour lui demander :

"Et qu'est-ce que tu fais ici le mardi et le vendredi ?

-Tu es bien curieux, dis-moi.

-Ca peut m'arriver, en effet mais j'aime surtout l'idée d'avoir la conscience tranquille en sachant que je ne laisse pas une jolie fille seule et sans défense dans la rue. »

Pinky ricane en secouant la tête et lors de ce rapide geste, j'observe ses magnifique cheveux virevolter autour d'elle. Un petit sourire se dessine sur ses magnifiques lèvres roses et après quelques secondes de marche supplémentaire, ses joues se colorent naturellement, lorsqu'elle se rend compte que je suis encore en train de la fixer. Bizarrement, j'aime l'idée qu'elle doit encore me prendre pour un psychopathe. Elle tourne son regard vers le mien et, sans que je ne comprenne pourquoi, une sensation de chaud se propage dans mon corps, me faisant presque m'apaiser. Presque. Bah putain.

« Je ne comprends pas.

-Quoi dont ?

-Tu es vraiment adorable.

-Tu ne comprends pas pourquoi je suis adorable ? Demande-t-elle, en ricanant.

-Non, je ne comprends pas pourquoi tu es seule dans ton coin avec tes livres alors que tu es adorable.

-J'aime bien, être seule, dans ma bulle. Tu sais ce n'est pas toujours de la faute des autres si les gens sont seuls. Je n'ai jamais vraiment cherché à me faire des amis. Je suis bien comme ça, ça me plaît vraiment. »

Étonnamment, j'arrive à comprendre cela. Mon seul véritable ami est Declan, les autres personnes que j'ai côtoyé avant mon arrivée ici étaient les autres membres du trafic dans lequel je n'avais aucune confiance. Encore aujourd'hui, appart Declan, les étudiant à qui il m'arrive de parler sont des personnes en qui je ne donnerais jamais ma confiance et qui ne font que m'encombrer.

Je laisse mon regard se perdre quelques instant sur son sourire avant de déclarer froidement.

« Pourquoi tu souris toujours comme ça ?c'est décontenançant.

-Que je sois joyeuse et décontenance ?

-Pas vraiment, c'est seulement le fait qu'une telle joie de vivre est surprenante. Je lui réponds, mes yeux fixant le chemin devant moi.

-C'est seulement que je suis comme ça, rien ne me fait pleurer. Je suis comme un vrai homme. Répondit-elle, en prenant une voie grave. »

J'esquive le sourire qui me vient rapidement pendant qu'elle ricane de ses bêtises. Lorsque je me rends compte que j'ai passé tout le chemin à parler avec cette fille, je m'arrête d'un coup, la bouche entrouverte. J'ai oublié d'inspecter les lieux du regard en avançant, je n'ai pas fait attention à toutes les voitures qui passaient à côté de moi, je ne suis pas resté sur mes gardes pendant quinze minutes. Pour la première fois depuis cinq mois, depuis le début du programme, j'avais l'impression d'avoir une vie normale. Je me retourne vers l'arrêt de bus, qui est maintenant très loin, et me rend compte qu'il n'y a personne. Je n'ai pas étais sur mes gardes pendant quinze minutes et rien ne c'est passé.

« Je vais de ce côté, m'indique Pinky en pointant le chemin de droite, alors... A plus tard. »

Je ne lui répond pas, la regardant poursuivre sa route comme si de rien était, dos à moi, en mettant ses écouteurs dans ses oreille alors que je me rend compte que sa simple présence à suffit pour que j'oublie toute ma vie d'avant ainsi que de ramasser ma cigarette à l'arrêt de bus. Je secoue la tête en lâchant un petit rire avant de continuer la route jusqu'à chez moi. Je passe la porte mais ma bonne humeur s'envole en un éclat lorsque j'entends un verre se briser dans la cuisine. Je reste immobile quelques secondes avant de réagir et d'attraper discrètement mon flingue caché dans le tiroir de l'entrée. Je m'avance doucement vers la cuisine, le gun braqué devant moi. J'arrive devant l'ouverture de la cuisine et me lance prêt à tirer mais m'arrête juste à temps lorsque j'entre vois Declan me regarder les sourcils haussés. Je baisse vite mon arme et souffle de soulagement avant de lui lançais un regard noir.

« T'ES MALADE! J'ai failli te tuer, ça va pas. Tu peux pas prévenir avant de te pointer chez les gens. Et puis comment t'es entré ?

Declan hausse les épaules.

« J'ai les clefs, Stan fait une fête chez lui, ce soir. Je voulais savoir si c'est OK pour toi ?

-Sérieusement ? Tu risque t'as vie pour une fête .

-Je prends ça pour un oui. Et ne sous-estime pas les fête de Stan s'il te plait »

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So...

c'est un chapitre typique que je qualifie de "inutilité nécessaire". Il ne se passe rien mais on en besoin pour mettre les choses en place. Donc nous y voilà.

Notre petite Pinky va rapidement commencer a se faire une place alors pousser vous un peu.

Declan l'insouciant. J'aime beaucoup se personnage même si il n'est que secondaire et j'espère que vous finirait pas l'aimer autant que moi.

So, i hope, see you next chapter.

XO