Chapitre 5

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Pdv Baghera

Me voilà dehors en plein Montpellier, enfin je crois. J'ai tellement marché que je ne sais plus où je suis. Je commence à avoir froid, un orage se prépare, je vois les éclaires de plus en plus nombreux. Il fait nuit en plus. C'est bien Justine, plus ça va plus tu prends des décision de merdes dans ta vie.

Je continue de marcher en espérant reconnaître au moins une rue ou un endroit familier mais rien.

Il commence à pleuvoir, je m'abrite sous un pont, mon ventre gargouille. J'aurais du manger avant de partir... c'est une malédiction en ce moment.

Je sors mon téléphone, bon Justine réfléchis bien il ne te reste que 1 % qui tu peux appeler à 3 heure du matin pour venir te sortir de là... Antoine oui ! Il répondra sûrement. Une sonnerie... deux... trois... quatre...cinq.... Répondeur. Putain.

Une idée me traversa la tête, elle était mauvaise mais c'est pas grave, c'est ma dernière option. Je sorti le bout de papier chiffonner de ma poche et tapa rapidement le numéro, je claquais tellement des dents que parler était impossible, j'envoie donc un message en espérant que ça sera suffisant. Mon téléphone s'est éteint pile au moment ou je l'ai envoyé, je prie sincèrement pour qu'il soit vraiment envoyé sinon je crois que je vais mourir ici.

10min passa et je me sentais de plus en plus mal, je m'étais effondré sur le sol, une crise de panique commença. Il manquait plus que ça. Du moins c'est ce que je croyais. 3 hommes sont apparus au loin et ils criaient comme jamais, avec le peut de force qu'il me resta j'essaya de me cacher entre une palette pourrie et un aspirateur un panne. Plus ils se rapprochent plus ma crise prend de l'ampleur. Des sanglots sortent involontairement de ma bouche. Ils se retournent d'un coup vers moi.

Inconnu 1 : - Bah alors ma chérie on fait quoi toute seule dehors à cette heure tardive ???

Inconnu 2 : - On dirait qu'on a affaire a une demoiselle perdu les gars !

je croise le regard du 3e gars, ses lèvres bougent mais je n'entends plus aucun sons. Je l'ai vois se rapprocher puis plus rien. Je ne vois plus rien, je ne sens plus rien, je n'entends plus rien.

Pdv Horty

Je cours. Je n'ai jamais couru aussi vite de ma vie, mais jambes me brûlent mais je continue à courir, j'aurais du m'écouter putain, je le savais !

J'entends du bruit, je pris pour que ça soit ici. Je balance toute mes affaires sur le côté et dévale la pente.

Je me retrouve face à face à 3 gars qui sont accroupies autour d'un truc... Putain c'est pas un truc !

Hortense : - BANDE DE CLOCHARD D'EGAGER, NE LA TOUCHEZ PLUS OU SINON JE JURE QUE JE VOUS TUE DE MES PROPRES MAINS.

?: - Elle veut quoi la mini moys, Gustave occupe toi d'elle j'ai pas encore fini avec notre chère amie.

Je vois flou, et cette fois ce n'est pas parce que je n'ai plus de force, c'est de la colère ! Je m'étais promise de la protéger du jour ou je me suis mise avec elle jusqu'à ma mort. Il a ses mains sur elle ça me dégoûte. Il essaye de la tourner mais n'y arrive pas.

?: - Mais qu'est ce qu'elle est lourde cette grosse vache.

Là c'est la goutte de trop, le pompon sur la Garonne, la cerise sur le gâteau. Le prénommé Gustave s'approche de moi, et bien mon grand tu as mal choisi ta victime ce soir.

Je me décale rapidement avant qu'il n'ai pu me toucher et lui assène un violent tacle dans le genoux, un de mes coups préféré. Il faut retenir : toujours taper dans les genoux.

Il hurle de douleur ce qui fait retourner ses deux collègues. Je lui jette un regard de haine et d'amusement il a la rotule qui sort de sa peau... c'est pas très jolie à voir.

?: - Putain Gustave je peux rien te demander t'es qu'une merde. Bon Timothé garde un oeuil sur notre charmante demoiselle qui n'attend que moi, je vais m'occuper de la rebelle.

Aller vient mon beau je t'attends. Il fonce en courant sur moi, qu'elle dommage qu'il soit aussi bourré, ça aurait été tellement sympa sinon. Sauf que avec toi je ne vais pas être aussi gentille qu'avec ton collègue. Je sors mon couteau de ma poche, j'espère vraiment que Justine ne voit pas ça.

Je lui plante le couteau dans les couilles, d'une pierre deux coups comme on dit.

Il s'effondre directement, il ne cri même, il me regarde ébahit, je le regarde avec son pénis au bout de mon couteau.

Horty : - Tu sais pas, mais moi je sais, être con ça ne se soigne pas, être un violeur encore moins. Mais à choisir je préfères que tu continues à être un vrai teuber que tu ne touche ne serai-ce qu'une seule autre femme.

Timothé ? Tu veux ton tour ou tu la lâches dessuite ?

Timothé : - Non c'est bon je vais partir moi.

Il me tourne le dos, quel plaisantin, il croit vraiment que je vais l'épargner ! Il a touché mon bijou, je vais lui arracher les siens.

Une fois chose faites je me précipite vers Justine. Ses vêtements sont déchirés, elle est inconsciente et trempée. L'orage résonne sous ce pont, ainsi que les cri de ses 3 abrutis...

Mon ange qu'est ce qu'il ton fait...

je la contemple une dernière fois avant de la soulever pour l'emmener à la voiture. La voiture qui est la sienne, elle me pardonnera d'avoir forcée sa porte, c'était un cas de force majeur, même si avec la moto je serai aller beaucoup plus vite, elle avait déjà froid.

Je la pose sur la banquette arrière, j'essaye de l'attacher tant bien que mal, il ne faudrait pas qu'elle se fasse encore plus mal. Je me mets du côté conducteur et met le chauffage à fond, malgré le fait que je lui ai mis mon t-shirt et mon pull, elle tremble toujours. Je commence à avancer dans les rues de Montpellier, elle est allée tellement loin. Elle devait déjà être épuisée d'hier soir. Mais qu'elle idée Hortense tu as pu avoir de la laisser partir comme ça sans la suivre.

Sur le trajet j'appelle les pompiers, oui je suis fière de ce que j'ai fait au mec, mais si je les laissent crever là bas je vais aller en prison ou je vais devoir encore disparaître. J'ai fais l'erreur une fois pas deux.

Pdv Baghera

j'ai mal partout, j'ai froid, j'entends l'orage. L'orage... LE PONT !

J'ouvre les yeux en sursauts. Je suis dans le noir complet, mais apparemment pas sous un pont. Je ne reconnais pas la chambre. Je suis dans un lit que je connais pas, pourtant une chose me semble familière.

J'entends un grognement à côté de moi qui me dis de me reposer.

Je me tourne. Okay la je suis dans la merde, c'est Hortense. Mais qu'est ce que je fou là bordel. Il faut vraiment que j'arrête de prendre ses anxiolytiques, ils ont trop d'effets secondaires, j'en ai marre de perdre la mémoire à chaque fois qu'il se passe quelques choses.

Elle se colle à moi et vient mettre sa tête dans mon coup et son bras autour de mon corps.

Hortense : - Bijou tu devrais dormir un peu plus, il est encore tôt et tu as vraiment besoin de repos.

Elle prononce ces mots tellement près de mon coup que son souffle me caresse et me procure un million de frisson partout dans mon corps.

D'après son petit ronflement elle s'est rendormie.

Sans pouvoir l'expliquer son souffle m'apaise, comme avant. Comme il l'a toujours fait. Et moi qui croyait que j'en avait fini avec ses stupides sentiments, plus elle revient, plus je sais que je ne vais pas pouvoir lutter indéfiniment.

Ma place est avec elle. 

Pour toujours et à jamais.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant