Pour toujours et à jamais.

Chapitre 8

Ca fait 3 semaines. TROIS PUTAIN DE SEMAINE MERDE. Et j'ai l'impression que ça fait 3 ans.

Je m'en veux, et je lui en veut. Comment elle a pu faire ça ?

Depuis 3 semaines, depuis cette nuit, je ne vis plus. Aucune envie de le faire. Je pleure la journée et je bois la nuit et parfois c'est l'inverse. Même souvent.

Il y a ce carnet sur la table. Ce carnet là ou j'écrivais tout. Tout par rapport à elle, tout par rapport à nous.

Une sorte de journal intime mais cette fois ci je ne parle pas de moi mais de elle. Tous le temps, sur chaque page.

Elle me manque. Elle me manque tellement.

Je prends ce carnet, il faut bien que je le termine... Boucler la boucle. Tourner la page.

Chère Baghera,

je t'aime et si tu savais à quel point je t'aime tu saurais aussi à quel point je te déteste. J'ai pris tous ces risques pour toi. Je crois que tu ne te rends pas bien compte ce que ça fait de vivre pendant 1 an en cavale pour avoir défendu quelqu'un que t'aimes. Passer du Mexique au Canada. Se battre jour et nuit pour rester en vie pour revenir te voir quand tout se serait fini. Et quand enfin j'ai eu la chance de pouvoir les coincés, des les avoirs presque battu à morts pour toi. La raison tu me demandais la dernière fois. La raison est que les gens, ces gens n'ont aucune race. Toutes les lettres que j'ai intercepter dans notre boîte aux lettres. Toutes les menaces de morts que tu as reçus. Je te connaissais tellement bien que je savais qu'elle réaction ça allais te provoquer et même si on pouvait croire que c'était que des paroles en l'air, quand ils sont venu sonné à la porte et que j'étais seule à la maison. Je prié pour que tu es quelques choses qui te retarde.

Tu ne te rappelles certainement pas mais moi oui.

Le 24 Août, ils sont venu, ils ont essayé de défoncer la porte. Je m'étais cacher sous la table de la cuisine, essayant d'étouffer mes pleures et priant pour que Antoine te retienne encore un peu.

Ces 1 an de souffrance. La souffrance de ne pas savoir si ce que je fais est utile, la souffrance que j'ai eu quand je suis partie, la souffrance que j'éprouve à chaque fois que je regarde nos photos. La souffrance que j'éprouve toujours, les traumatismes que ces hommes m'ont laissé.

Je m'imaginais avec des enfants, je m'imaginais marié à toi dans une grande maison à la campagne avec enfin une piscine et la clim.

Tu aurais été folle de joie de savoir tout ce qui t'attendais.

J'aurais adoré dire enfin à notre communauté qu'on était ensemble, qu'on ai plus à se cacher pour notre plus grands bonheur.

Mais tu en a décidé autrement.

Je ne rejettes pas la faute sur toi, je sais que j'aurais eu différentes façon de t'annoncer ça mais il était encore trop tôt.

Et pourtant ce que tu as fais, ce que tu nous as fait est impardonnable.

Tu me laisses seule avec mes démons.

Tu me laisses seule avec Bonnie et pouic.

Tu me laisses seule avec ton odeur et tes photos en seul souvenirs.

Si je serai arrivé ne serai-ce que 3 min plutôt peut-être ne t'aurais-je pas retrouver dans cette état.

En partant je voulais t'éviter la mort, et puis c'est finalement toi qui à décidé d'aller chercher la mort.

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?: - Mademoiselle Hortense ?

H : - Oui c'est moi !

Je lève la tête, je vois la tête du docteur. Un vieux monsieur qui a toujours espoirs. Pourtant sa voix avait changé.

Il posa un regard triste sur moi.

D : - Il va falloir qu'on discute de la suite maintenant.

Je sais ce que ça veut dire. Une larme silencieuse coule sur ma joue.

Mon cœur pourquoi tu as fait ça ?