Pdv Baghera
Cela fait maintenant une semaine que je suis à l'hôpital. J'ai de vague souvenirs de pourquoi je me suis retrouvée là mais ils ne veulent pas m'en dire plus pour éviter que je ne replonge trop facilement dans la dépression. Ils m'ont même parlé d'hospitalisation mais je n'ai pas très envie, je ne suis pas folle, je suis juste très mal.
Hortense m'a raconté qu'elle restait auprès de moi tous les jours et toutes les nuits et qu'elle dormait avec moi, je ne suis pas 100% à l'aise avec l'idée que pendant que j'étais dans le coma et que je puais elle dormais avec moi, néanmoins, je ne veut pas qu'elle m'abandonne encore une fois. Je lui ai donc fais part de ça. Alors chaque jour elle vient le mâtin tôt et c'est elle qui me réveille, elle a réussi à convaincre les infirmières et j'avoue que j'en ai profité pour leur dire que ça pourrait m'aider pour me guérir. Elle me ramène tous les jours le petit déjeuner avec un bouquet de tournesols... ma chambre en est tellement remplie que d'ici deux jours je pourrais en faire de l'huile.
Ce matin elle est venu mais elle a du repartir assez tôt pour aller travailler, elle m'a avouer qu'elle comptait reprendre les streams comme métiers, elle m'a dit que ça aller lui prendre du temps et que pour l'instant il faut qu'elle recommence tout car elle n'a plus rien à part sa caméra et son pc.
Je profite donc de son absence pour aller voir le psy car il me tarde de sortir de cet endroit.
( L'initial « p » et pour le psy... je précise)
P : - Alors mademoiselle Justine comment vous vous sentez aujourd'hui ?
J : - Je me sens bien, peut-être mieux que les autres jours, j'ai envie de renouveau, de changement j'ai envie de changer ma façon de vivre, de voir les choses et j'ai surtout envie de vivre.
P : - C'est bien on avance, le traitement fait effet c'est bien vous êtes réactive.
J : - Alors le médicament marche peut-être sur les autres mais chez moi je ne sais pas je ne les ai pas pris.
P : - Comment ça vous ne les avez pas pris, les infirmières ne vous l'ont pas donné, je vais arranger ça.
J : - HA si si elles me les ont donné je ne les ai juste pas prit. J'en ai marre de me bourrer de médicament tous les jours depuis un an. S'il faut qu'il y ait un changement c'est dans ma tête, pas qu'un paraître.
P : - Je ne suis pas pour cette façon de faire vous savez, vous avez tenter de vous suicider, vous n'êtes pas encore dans un hôpital psychiatrique alors que nous vous le conseillons fortement et en plus vous ne prenez pas votre traitement, vous ne pourrez jamais guérir.
J : - Si au contraire je vais guérir et sortir d'ici. J'en ai marre de passer ma journée au lit, je dois vos dire que votre psychologie est nul et que je vais jamais m'en sortir.
P : - Madame je vous demanderai de vous calmez sinon je vais devoirs appeler des équipes de renfort.
Ce mec me met dans une rage folle je me lève du fauteuil, s'il croit que je vais me laisser marcher dessus juste parce que j'ai l'aire faible et fragile alors que je suis clairement faible et fragile bah qu'il se mette le doigts dans le nez.
J : - Alors monsieur avec tous le respect que je vous dois.... VOUS ETES UN TRES MAUVAIS PSY ET JE VOUS DECONSEIL, APPELER QUI VOUS VOULEZ MAIS JE M'EN FOU JE NE PRENDRAI PAS VOTRE TRAITEMEMNT J'AI JUSTE BESOIN D'ECOUTE ET NON PAS QU'ON ME TRAITE DE FOLLE ALORS QUE JE FAIS TOUS POUR ALLER MIEUX.
P : - Madame vous ne me laissez pas le choix.
Il appui sur son bouton rouge sur son bureau et une alarme retentit, j'entends des gens courir dans les couloirs. Le salaud , il aime pas qu'on lui dise ses quatre vérité, bichette il roule en Porsche et il n'aime pas être contredit.
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Pour toujours et à jamais.
FanfictionTW: ils y sont tous (alcool, drogues, v!ol, auto mutilation) attention à vous mes bijoux. Cette lecture peut potentiellement vous faire arrivé dans un mental break dance très profond. je déconseille de lire cette histoire en plein milieu de la nuit...