"Je l'aimais à mort, mais il me frappait à tord,
Désormais ses remords ne serviront à rien, seul sa mort me fera du bien.
Il a trop souvent fait couler mes larmes,
Aujourd'hui je veux que son sang coule, alors donne moi ton arme ! "
Je lui prends...
Difficile de savoir où aller, Quand on ne sait même pas où on est. Difficile de savoir pardonner, Quand on a déjà tout donné.
Sur mon coeur, j'ai des tas de fissures, Nombreux sont ceux qui me l'on brisé. Trop de raconcoeur pour oublier les blessures, Car le passé, c'est le présent des âmes bousillés...
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La fatigue due aux nombreux médicaments administrés à l'hôpital m'a emporté. J'ai finis par m'endormir dans la voiture.
Lorsque je me réveille, je réalise qu'il n'y a plus de bruit de moteur. Je suis seule, et la pièce dans laquelle je me trouve est parfaitement silencieuse.
Je me redresse péniblement du lit sur lequel on m'a déposée et je remarque qu'il fait nuit. J'ai dû dormir longtemps, car lorsque nous avons quitté l'hôpital, c'était encore le début de l'après-midi.
Mes yeux s'habituent peu à peu à l'obscurité. Je remarque que je suis dans une chambre dont les meubles en bois semblent avoir traversé les décennies.
Le lit est recouvert d'une couverture d'un autre temps. Je remarque autour de moi qu'il y a une table de chevet avec une lampe posée dessus, une commode au grain patiné par les années, et je peine à discerner le reste dans cette semi-obscurité.
Je tâte la table de chevet présente à côté de moi, et mes doigts rencontrent un petit interrupteur. J'allais l'actionner lorsque je réalise qu'il faudrait peut-être que je reste aussi discrète que possible si je veux m'échapper de cet endroit.
Je me lève doucement, prenant soin de ne pas faire de bruit, et me dirige à tâtons vers la porte en bois massif. J'étais persuadée qu'elle serait verrouillée, mais à ma grande surprise, elle s'ouvre sans résistance. Je tourne la poignée avec précaution et avance pas à pas dans le couloir sombre.
L'escalier se dresse devant moi, et je le descends lentement, veillant à ne pas produire le moindre grincement. Au fur et à mesure que je m'enfonce dans les profondeurs de cette mystérieuse demeure, des voix provenant d'une pièce à proximité atteignent mes oreilles.
Mon cœur bat plus fort, et j'essaie de me frayer un chemin discrètement, mais la malchance semble coller à mes pas. Ma main heurte un vase posé sur un meuble que je n'avais pas vu, le faisant tomber bruyamment au sol.
Je m'insulte intérieurement, réalisant que j'ai vraiment la poisse. J'ai réussi à gâcher le peu de chance que j'avais de m'enfuir. C'est alors que la fausse infirmière fait irruption dans la pièce, mettant une main sur son cœur en me voyant.
- Ah, c'est toi, j'ai eu peur.
Elle porte son attention sur le vase brisé par terre et m'adresse un sourire qui se veut rassurant.