"Je l'aimais à mort, mais il me frappait à tord,
Désormais ses remords ne serviront à rien, seul sa mort me fera du bien.
Il a trop souvent fait couler mes larmes,
Aujourd'hui je veux que son sang coule, alors donne moi ton arme ! "
Je lui prends...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
J'ai peur d'être un, j'aimerais qu'on soit deux, Avec un avenir en commun, pour qu'on puisse être heureux.
Mais j'ai peur de la routine, de celle qui s'installe, Quand le cerveau rumine et que le coeur est instable.
J'ai peur de donner ma main, à celui qui pourrait me l'arracher, De me retourner demain et de voir qu'on m'a lâchement lâché...
¤ Esmeralda ¤
Je me réveille aujourd'hui avec l'envie de quitter la chambre où j'ai hiberné pendant plusieurs jours. Maria n'est pas encore venue me rejoindre, j'en conclus qu'elle dort encore. La maison est plongée dans un silence absolu.
Les premiers rayons de soleil commencent à pénétrer dans la demeure, suffisamment pour permettre d'admirer la décoration. J'apprécie énormément cette atmosphère qui semble figée dans le passé et je ne serais pas contre l'envie d'en apprendre davantage sur les histoires que semble renfermer cet endroit.
N'ayant aucun guide pour le moment, je décide de commencer seule mon exploration. Je choisie de ne pas ouvrir les portes à l'étage par crainte d'entrer dans la chambre de l'un des hommes résidant sous ce toit. Je n'ai aucune envie de tomber sur Zéphyr ou Lysandro en caleçon, voire pire...
De ce que j'ai vu de Zéphyr, avec sa personnalité décontractée et excentrique, je ne serais pas étonné de découvrir qu'il dort dans le plus simple des appareils. Cette pensée m'arrache un petit rire et je secoue légèrement la tête pour chasser ses images de mes pensées.
Je descends doucement les escaliers, mon exploration se poursuit donc au rez-de-chaussée. Je traverse rapidement la cuisine que je connais déjà et la salle à manger.
Un petit couloir les relie au salon, et dans ce passage, j'entends des bruits provenant d'une porte. La curiosité me pousse à m'approcher, laissant mes pas m'entraîner vers l'origine de ces impacts sonores.
J'ouvre doucement la porte et découvre des escaliers menant à une pièce située au sous-sol. Descendant avec précaution, je me retrouve face à une salle assez spacieuse, le sol recouvert de tapis.
En balayant rapidement la pièce du regard, je remarque plusieurs machines à ma droite et des miroirs au mur à gauche. Je suis donc dans une pièce consacrée au sport.
Au fond de la salle, des sacs de frappe sont disposés. J'aperçois Lysandro en train de donner des coups dans l'un d'entre eux. Le claquement sec des coups bien placés, le bourdonnement sourd lorsqu'ils frappent au centre, et le léger froissement du tissu sous l'impact résonnent dans la pièce.