"Je l'aimais à mort, mais il me frappait à tord,
Désormais ses remords ne serviront à rien, seul sa mort me fera du bien.
Il a trop souvent fait couler mes larmes,
Aujourd'hui je veux que son sang coule, alors donne moi ton arme ! "
Je lui prends...
J'aimerais tellement t'appeler maman, Te raconter tous mes tourments, Te prendre la main quand je glisse la pente, Que tu sois ma seule confidente.
Mais finalement tu n'es jamais là, J'suis toujours seule quand je tombe plus bas. Aucun accueil pour mes petits bras, Juste un cercueil au bout de mes pas.
À l'intérieur je me sens comme morte, Il n'y a pas d'amour au pas de ma porte, Il n'y a qu'un lourd vide, que je supporte, J'ai le coeur fragile, mais je reste forte...
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Pendant que nous mangeons, nous continuons à discuter de choses plus futiles les unes que les autres, avec les interventions intempestives de Zéphyr.
C'est alors que Lysandro fait son entrée. L'atmosphère change radicalement. Il s'assoit à table juste en face de moi et plonge son regard dans le mien. Une fois de plus, je ne détourne pas les yeux.
Un silence pesant s'installe dans la pièce, et le temps semble suspendu. Je perçois Maria mal à l'aise à mes côtés. Du coin de l'œil, je la vois se ronger les ongles, un comportement qui m'irrite profondément, mais je garde mon calme.
Mon visage demeure aussi imperturbable que celui de Lysandro, qui ne cesse de m'observer. Son regard me scrute, mais il ne découvrira rien, car, comme lui, je sais porter un masque. J'ai des années d'expérience derrière moi et une maîtrise parfaite de mes émotions lorsque je le souhaite.
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Lysandro me fixe un moment avant de finalement rompre le silence :
- Il semble que vous soyez finalement prête à parler avec nous.
- Je serais prête à discuter avec VOUS, à condition que vous soyez disposé à me dire pourquoi vous me retenez prisonnière ici.
- Je ne vous tiens pas prisonnière, me répond-il sans hésitation.
- Dans ce cas, pourquoi votre collègue doit garder un œil sur moi ? Si je ne peux pas sortir d'ici, c'est bien la définition de la prison, non ? À moins que vous ayez une autre conception de ce mot qui m'échappe.
