Je n'ai pas vécu depuis un an, des jours plus désagréable que celles-ci. Après trois semaines d'entraînement intensif, et d'utilisation d'alter à flot, j'ai fini par contracter des ecchymoses et hématomes douloureuses, combien même, il y ait eu l'absence de lésion ou de traumatisme.
Mes entraînements se déroulaient dans l'enceinte de l'école - bien que fatalement, je ne l'aurais pas pu faire ailleurs – ce qui m'a permis de recevoir un traitement immédiat. Enfin, ce que Recovery Girl m'avait donnée, était un moyen que provisoire de soulager mes douleurs.
J'ai été renvoyée chez moi pour qu'oncle Kai s'occupe de moi. Il était dans une colère monstre en voyant les hématomes étendus un peu partout sur mon corps. Il m'a blâmé d'avoir pris le risque de m'être entraînée seule et sans la surveillance d'un adulte, me promettant qu'il en touchera deux mots au corps enseignant. Sérieusement... Finalement, oncle Kai m'avait donné les soins nécessaires et j'ai dû rester alitée près de cinq jours. Ça aurait dû être beaucoup plus, quand il s'agit de ma santé oncle Kai devient astronomiquement excessif. Jai dû me battre bec et ongles pour lui prouvait que je me portais parfaitement bien afin qu'il puisse me laisser reprendre les cours. Ça n'a pas était une mince affaire, mais il a fini par capituler. Je pense surtout qu'il en avait marre de m'entendre rouspéter à longueur de journée.Je referme le livre emprunté à Bakugo, n'arrivant plus à rester concentrée. Cela faisait plus de six fois que je relisais la même phrase. Du moins, ce manque d'attention est surtout dû à ma nausée suite au transport. Vivement qu'on arrive au terrain d'entraînement.
— C'est intéressant ?
Je relève brusquement la tête vers Todoroki, plus estomaquée que jamais par sa soudaine prise de parole. Je hausse un sourcil, interloquée.
— Le livre, reprend-il aussitôt d'un geste de la tête.Ah. Oui. Le livre, bien sûr.
Il est tellement rare d'entendre la voix de Shoto que j'avais presque oublié sa présence à côté de moi. Étant la dernière à être montée dans le bus, c'était la seule place de libre, bien que ça ne me déplaise pas. Je trouve sa sollicitude étonnant de sa part, lui qui semble affectionner la distance et la solitude.— Oui, il l'est. Il a pas mal aidé à améliorer mon alter, répondis-je plus enjouée que prévue.
— Tu as donc bien un alter. Je me disais bien que ça aurait été compliqué d'entrée à Yuei autrement.
— Alors, cest vrai, tout le monde pense que je suis une sans alter, m'exclamais-je.
— C'est que ce n'est pas évident à deviner. On n'a pas encore eu l'occasion de le voir.
— Qu'est-ce qui vous fait croire que je ne l'ai pas déjà utilisé devant vous, répliquais-je les bras croisés.Il ne répond pas, réfléchissant sans doute, concluant que ça pouvait être une possibilité à laquelle il n'avait pas pensé.
— Évite de trop réfléchir le glaçon sur patte, tu vas finir par fondre, interviens Bakugo assis sur le siège devant Todoroki. Si son alter été si intéressant que ça, il y a longtemps qu'elle s'en serait vantée.Je gonfle les joues, indignée par ses propos.
— Eh ! Je ne te permets pas ! On n'est pas tous aussi arrogant que toi ! Je n'ai rien besoin de prouver à personne, moi !
— Arrête de bouder, va. Avec un peu de chance ton alter doit être un peu mieux que celui du pickpocket, se moque Katsuki.
— Il n'empêche que c'est l'équipe d'Inari et Izuku qui vous a battu au cours d'héroïsme, interrompt Tsuyu en portant son index sur ses lèvres. Alors tu n'es pas vraiment en mesure de faire ce genre de commentaire.
— Eh, toi ! Le crapaud ! Tu cherches à m'énerver ?! vocifère Katsuki, tout en se levant de sa place.
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PRESOMPTION D'INNOCENCE
FanfictionJ'étais loin de m'imaginer que mon passé supposé enterré referait surface d'une façon aussi péremptoire. Des découvertes que j'avais alors encore ignorées jusque-là, bouleverseront cruellement ma vie que j'ai eue tant de mal à cicatriser.