Escouade de cruauté

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Son alarme sonna, moins fort que d'habitude. Monika avait réussi a trouver le bouton de volume sur son réveil, dont l'interface n'avait rien d'intuitif.

Elle s'étira, se leva et enfila son pantalon et son t-shirt. Elle mit rapidement un jogging et une brassière de sport dans un sac, avec une bouteille de déodorant et une gourde.

Elle sortit de sa cellule, en fermi la porte à clef et se dirigea vers la salle de sport. C'est vendredi, donc Monika se fit la réflexion que cette dernière serait majoritairement vide a cette heure-ci. Elle rentrât dans la salle de sport, et confirma son intuition. Elle rentrât dans les vestiaires des femmes et se changea. En sortant, elle aperçut brièvement Elie rentrer dans les vestiaires des hommes. Monika souri, et se dirigea vers les machines avant de commencer sa séance. Après une heure et demi d'efforts et de sueur, elle se changea et retourna a son appartement pour prendre une douche avant de se diriger vers les bureaux.

Monika s'assit à son poste et consulta son dossier quotidien. Celui-ci édictait une mission en terrain reconnu, avec son instructeur assigne, donc dans son cas, Elie.

Monika se rendit à son bureau, mais croisa celui qu'elle cherchait avant d'atteindre son bureau. Elie engagea la conversation.

"Tu commences à bien prendre le rythme, on dirait."

Il se retourna en direction de la sortie de la pièce sans ajouter un mot. Monika le suivit, et le dépassa en marchant à l'envers, lui faisant donc face.

"Bonjour, pour commencer."

Elie soupira légèrement et sourit.

"Bonjour, Monika."

Ils arrivèrent dans la salle du portail. Elie se disposa au centre de la pièce, et Monika rentrât les coordonnées indiquées dans le dossier. Le portail s'alluma, et Elie et Monika rentrèrent.

En arrivant, Monika se réceptionna assez habilement, ne perdant son équilibre qu'un bref instant. Elle se redressât, et sa première observation était que la luminosité ambiante lui éclatait les pupilles.

Dire que l'apparence des murs qui l'entourait était un euphémisme serait un euphémisme pour exprimer à quel point les surfaces en face d'elle avait une apparence s'écartant de tout ce qu'elle avait connu et aurait pu connaitre là d'où elle venait.

En effet les motifs recouvrant les murs consistaient principalement d'alternance entre des triangles et des losanges avec une motif discernable (ce qui aurait pu être tout à fait normal comme motif de carrelage mais l'était moins pour un mur), mais ce qui les distinguait vraiment était leur couleurs : une alternance de rouge, bleu et vert éclatants. En levant les yeux, elle s'aperçue que le ciel était principalement nuageux, bien que la lumière du soleil fût éclatante. Soleil qui, par ailleurs, semblait presque observer le monde avec malice.

« Ca crève les yeux, hein ? »

Monika se reprit sa concentration.

« C'est le minimum qu'on puisse dire. »

Monika et Elie se trouvait dans une ruelle étroite. Ils commencèrent par en sortir, pour se retrouver devant un imposant bâtiment.

« Je suppose que c'est là-dedans qu'on trouve... »

Monika rejeta un petit coup d'œil à son dossier, qu'elle avait pris l'habitude de conserver avec elle en cas de doute durant le dernier mois.

« Un orbe composé d'espoirs éradiqués. »

Monika rangea son dossier, agacée.

« Bon sang, je ne me ferais jamais au niveau extraordinairement bas de qualité des outils de travaux de l'institut. »

Markov: Livre 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant