Léna Evans est une lycéenne de seconde qui a du déménager en plein milieu d'année scolaire, suite au nouveau travail de son père.
Elle est, une nouvelle fois, obligée de tout recommencer à zéro, dans une nouvelle ville.
Entre son nouveau lycée, ses...
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" Ca va faire mal "
Soudain, je sens deux grosses mains puissantes me rattraper et me soulever, in extremis. Avec l'élan du mouvement, je percute alors quelque chose de très dur... Un torse.
D'emblée, honteuse, je lève la tête vers mon sauveur et mes yeux s'accrochent instantanément à ce regard envoutant. Deux yeux d'un bleu magnifique me regardent intensément, les siens !!! Une chaleur inconnue s'immisce aussitôt en moi, m'empêchant de prononcer ne serait-ce que quelques mots.
Nous nous fixons quelques secondes sans pouvoir détourner notre regard. Nous sommes tellement proche, que j'arrive à déceler des nuances de gris argenté dans ses iris. Nuance qui se fond à merveille dans son beau bleu azur rendant son regard encore plus profond...
Plus hypnotisant...
Plus captivant...
Comme s'il pouvait lire en moi...
A cette pensée, j'arrive enfin à détourner mes yeux des siens.
Il arrive à me déstabiliser bien trop facilement et je n'aime pas ça...
Je me rends compte alors que nous sommes toujours enlacé, l'un contre l'autre. Gênée, je le repousse assez brusquement.
- C'est comme ça que tu remercie ton sauveur ? raille t-il en me regardant de travers.
- Oh pardon, tu t'attendais peut-être à ce que je t'embrasse ? ironisais je.
- Effectivement, ça serait le minimum, dit il dans une grimace.
Je m'avance vers lui, pointant mon doigt sur son torse en le regardant droit dans les yeux.
- Qu'on soit clair Monsieur "le populaire" qui croit que tout le monde est à ses pieds. Sache que je ne suis pas une de tes groupies, alors arrête de te faire des films, lui crachais je.
Certes, je sais que je suis loin d'être la femme la plus intimidante, mais il n'a pas besoin de me regarder avec ce putain de regard. J'y décèle de l'amusement et c'était pas du tout le but que je recherchais.
A mes mots, je le vois faire semblant de réfléchir quelques secondes avant de répliquer :
- T'es sûr ? Pourtant tu ne t'es pas gêné pour me mater tout le long de notre pause à midi, me dit-il tout en étant fier de sa répartie.
Instinctivement, j'ouvre grand la bouche de stupeur. Je ne peux pas le nier, c'est totalement la vérité. Du début à la fin, je n'ai pas pu m'empêcher de le regarder mais je n'aurai jamais cru qu'il avait remarqué...
Déstabilisée et honteuse, et comme toute personne dans ma situation, je prends, évidemment, la fuite avant qu'il ne voit le rouge me monter aux joues.
Je le contourne pour partir mais il me rattrape rapidement et me tire par la main
- C'est quoi ton nom ? me demande t-il en me fixant droit les yeux.
