Vérités

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Eddie récupéra le courrier de la veille.

Il avait passé la journée à faire l'amour à son petit-ami. Aucun des deux jeunes hommes n'était sorti de la maison, trouvant le moindre prétexte pour coller son corps à l'autre.

Il sentit soudain les mains de son amant glisser sur son ventre pour le faire revenir vers lui. Eddie bascula la tête en arrière pour la poser sur son épaule alors que déjà Buck fourrageait dans son cou.

Il ne put retenir un gémissement de plaisir.

– Tu vas me manquer, souffla-t-il sur la peau de son cou.

– Ce ne sont que quarante-huit heures, s'amusa-t-il.

Buck devait prendre sa garde, puis viendrait le tour d'Eddie et ils ne se retrouveraient que dans deux jours. Ils étaient tellement amoureux l'un de l'autre qu'ils avaient du mal à rester séparés.

– Si mon Cap n'était pas un putain de connard, commença Buck. Je m'arrangerais pour te coincer dans les douches au changement de quart.

– Mais c'est un connard, alors n'alimentons pas sa haine envers toi.

– De toute façon, c'est ma dernière garde à la 118.

– Quoi ? sursauta Eddie en se tournant vers lui.

– Je voulais te le dire à ton retour mais le chef Alonzo m'a appelé. Je ferai mon quart suivant au 121.

– Mais c'est une super nouvelle, Buck, lâcha Eddie plus heureux que jamais que son petit-ami soit enfin sorti des griffes malveillantes de Simmons. Dans vingt-quatre heures, tu seras libre.

– Ouais, j'ai hâte mais en attendant je dois y aller.

– Sois prudent, lui rappela Eddie alors qu'il déposait un baiser sur ses lèvres.

– Promis.

– Je t'aime, lâcha Eddie pour la première fois.

– Je t'aime aussi, lui sourit Buck.

Ils se séparèrent avec un dernier baiser et Buck quitta la maison.

Eddie alla prendre une douche. Puis, il refit le lit et rangea la vaisselle avant de trier son courrier. Il se figea en reconnaissant le logo du laboratoire sur l'enveloppe. Ses mains se mirent à trembler. Il n'était pas sûr d'avoir le courage de l'ouvrir.

Il récupéra son téléphone.

Eddie : Les résultats du test sont arrivés.

Buck : Et ? Qu'est-ce que ça dit ?

Eddie : Je ne sais pas. Je ne l'ai pas ouverte.

Buck : Qu'est-ce que tu attends ?

Eddie : Et si c'était négatif ?

Buck : Ça voudra dire que tu n'es pas le père.

Très pragmatique, merci Buck.

Buck : Qu'est-ce qui se passe Eddie ? Tu ne veux plus savoir ?

Eddie : Je n'en suis plus très sûr. Christopher a eu un père parfait. Qu'est-ce qui se passera si c'est positif ? Je ne suis pas sûr d'être un bon père. J'ai plutôt la palme de l'enfoiré.

Buck : Tu ne peux pas savoir quel genre de père tu seras, temps que tu n'as pas eu l'occasion de faire tes preuves. C'est Shannon qui t'a privé de cette chance. Ouvre ta lettre, Eds, tu ne peux plus rien faire au résultat, de toute façon.

9-1-1 - Mon âme destinée - (AU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant