La saint valentin ( pov Alastor)

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Je me réveille, la douleur lancinante qui irradie de tout mon corps me rappelle rapidement la nuit éprouvante que j'ai vécue. Mes yeux s'ouvrent lentement, et je contemple le plafond, essayant de rassembler mes pensées malgré la douleur.

J'ai réussi à couvrir et à soigner mes plaies autant que possible, mais quelque chose me tracasse profondément. Une part de moi envisage sérieusement d'annuler nos projets pour aujourd'hui. Non. J'ai attendu ce jour avec impatience, et je ne veux pas faire demi-tour maintenant.

Je m'efforce de mettre la douleur de côté, de me convaincre que je suis capable. Mon regard se pose sur l'horloge, et je réalise que le temps file. Je n'ai plus de temps à perdre.

Je me lève de mon lit, mes mouvements sont lents et hésitants. Chaque pas que je fais me rappelle la dure réalité de la nuit précédente. J'espère juste que Romane ne s'inquiétera pas trop en me voyant dans cet état.

Après avoir pris une douche rapide pour me rafraîchir, je m'approche de mon armoire et sélectionne le plus beau costume... celui qu'elle m'avait confectionné.

Une fois habillé, je descends lentement les escaliers, prêt à retrouver Husker qui était déjà installer derrière son bar.

Husker m'a regardé d'un air perplexe tout en me servant une tasse de café.

Husker : Ne devrais-tu pas annuler...

Moi : Je ne t'ai pas sonné, mon cher ami.

Husker : T'as du mal à te tenir debout... Vox t'a foutu une raclée hier... C'est sérieux.

Moi : C'est moi qui lui l'ai fait fuir, de plus ce n'est pas la première fois que je me bats avec lui, et ce ne sera pas la dernière, mon ami.

Husker : Nous savons tous les deux que tu as tout planifié aujourd'hui, mais tu devrais sincèrement an...

Je le fixe d'un regard perçant, signifiant clairement mon souhait qu'il se taise et que je n'ai nullement l'intention de faire demi-tour

Husker : Fais ce que tu veux...( gromelle )

Angel : Bonjour, mes choux... Oh là là, Bambi, tu as mal dormi, on dirait. Une nuit animée, c'est ça ? Raconte-moi tout.

Une envie de meurtre monta rapidement en moi...

Moi : Bonjour, Angel. Non, j'ai même très bien dormi, merci.

Angel : Mais oui, vu ta tronche, on dirait un cadavre. Quoi qu'on soit tous des cadavres, donc... Husker, mon chat...

Husker soupira : Va te faire foutre.

Angel, taquin : Oh oui, quand tu veux.

Husker râla de plus belle, mais il finit par lui servir un café, n'ayant d'autre choix que de supporter les taquineries d'Angel. Après un court silence, Angel reprit la parole d'une voix agaçante.

Angel : "Romane ne devrait pas tarder à descendre. Je te conseille de reprendre vie rapidement, sinon mon chaton va vite s'inquiéter, compris..."

Je grésillai intérieurement, ne ressentant nul besoin de recevoir des leçons de sa part.

Angel : "Allez, je vous laisse, et mon Husker, je t'attends pour 'aller me faire foutre'," dit-il en se dirigeant vers sa chambre.

Bien sûr, cela provoqua une nouvelle série de grognements de la part de Husker.Alors que je sirotais mon café noir, je tentais de trouver un moyen de ne pas trop solliciter mes forces. Je me souvenais trop bien de cette fois où j'avais paru faible devant Romane, et je m'étais juré que cela ne se reproduirait pas. Je devais être capable de la protéger, quoi qu'il en coûte.

Romane : bonjour à vous deux

La voix enchanteresse de Romane a le pouvoir de me faire émerger de mes pensées les plus profondes. Lorsque j'ai tourné mon regard vers elle, j'ai été frappé par une telle éclatante beauté que j'ai involontairement craché mon café. Il est difficile de trouver les mots justes pour décrire sa beauté, car elle était d'une élégance rare, captivant tous mes sens.

Husker: Eh bien, regardez qui est là. Bonjour, Romane.

Moi : Bonjour, ma chère. Tu as l'air absolument ravissante aujourd'hui.

Romane laissa échapper un sourire qui sembla danser sur ses lèvres. Ce simple geste déclencha en moi une vague de sensations, éclipsant temporairement la douleur lancinante qui m'habitait.

Romane : Puis-je avoir comme d'habitude, Husker?

Husker : "Si c'est demandé si gentiment..."

Un léger grésillement s'échappa involontairement de moi. Il va vraiment falloir que je rappelle à ce vieux matou de garder ses distances.

Pendant ce temps, Husker apporta la commande de Romane ce qui l'a fit sourire de plus belle. . Quelques instants plus tard, alors qu'Husker se hâta de me resservir une nouvelle tasse de café, je ressentis le regard de Romane se poser sur moi, doux et pénétrant.

Moi : "Que te tracasse-t-il, ma chère ? Y a-t-il un problème ?"

Romane détourna immédiatement les yeux et commença à mordiller son doigt, signe d'une certaine nervosité.

Romane : "Non... non, je vais bien... et toi?"

Moi : "Je vais très bien, c'est très gentil de ta part de demander."

Un léger froncement de sourcils apparut sur le visage de Romane, marquant la première fois où j'avais remarqué ce tic chez elle. Elle pencha légèrement la tête.

Romane : "Tu es sûr ?"

Je me demandais sincèrement si j'avais l'air aussi mal en point pour qu'elle insiste ainsi.

Moi : "Je vais bien, my dear, ne t'en fais pas. De plus, dès que tu seras prête, nous pourrons y aller, si cela ne te dérange pas ?"

Elle sembla surprise et légèrement gênée par ma réponse.

Romane : "Je bois mon café, et je te suis... Mais où comptes-tu nous amener ?"

Je ne pus m'empêcher de rire malgré moi. Je ne trouver pourtant pas cela drôle ? J'avais les mains moites ...

Moi : "Une surprise, ma chère. Je suis sûr que tu apprécieras."

Romane répondit avec un sourire taquin sur le visage, ce qui eut pour effet étrangement de faire rougir mes joues.

Romane but alors d'une traite son café et se tourna vers moi.

Romane : "Je suis prête ! On y va ?"

Elle se dirigea gracieusement vers la porte, attrapant son manteau avec une élégance naturelle. Quant à moi, j'allais la suivre, mais dès que j'ai tenté de poser le pied au sol, une vive douleur a parcouru chaque centimètre de mon corps. Je me suis mis à tituber, mes jambes flageolantes, et Romane, alerte à la moindre anomalie, s'est précipitée vers moi.

Romane : "Alastor ?"

La lueur d'inquiétude dans ses yeux ne pouvait pas échapper à mon attention. C'est à ce moment-là que la mémoire de la fois où Romane m'avait caché ses propres blessures m'est revenue en mémoire. Malgré la douleur lancinante qui me traversait, je me suis redressé du mieux que je le pouvais.

Moi : "Je vais bien, ma chère, il s'agit simplement d'une crampe..."

Pourtant, le soupir audible de Husker, témoignant de sa préoccupation, fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. C'était suffisant pour me décider à agir. J'ai rapidement envoyé quelques-unes de mes ombres pour le taquiner et le distraire pendant que je prenais la main de Romane pour la guider hors de l'hôtel. 

Mon démon , mon Ange ( oc x Alastor) et autres ( en pause jusqu'en novembre)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant