Chapitre 2 : Le garçon arrogant.

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[Professeur] : Entrez !

Je pose ma main sur la poignée de porte, je l'enclenche et utilise de la force dans mon bras pour pousser celle-ci. Je passe un pied sur le seuil et-

[Professeur] : Je suppose que vous êtes mademoiselle Ada Fischer, la fameuse nouvelle élève.

Je penche la tête de haut en bas, ce professeur est assez intimidant. Je fais mine que tout va très bien, mais son regard me fait extrêmement peur et j'essaie de le fuir.

[Professeur] : Pour un premier jour vous êtes déjà en retard. Qu'est-ce qu'il s'est passé, vous avez eu une panne de réveil ? Je n'imagine pas le reste de l'année si ça commence comme cela. Allez vous asseoir là-bas, près de notre cher Tom Kaulitz. Et inutile de crier en le voyant, j'ai une migraine immense !

En une fraction de seconde je me suis sentie ridicule. La façon dont le professeur m'a parlé, celle des élèves qui ricane autour de moi pendant que je marche en allant rejoindre ma place. Je me sens plus bas que terre, je ne sais pas comment réagir. Est-ce que je devrai tenter de me faire respecter, me défendre ? Ou bien juste me contenter d'acquiescer chaque phrase qu'on me dit.
Je continue de marcher dans les rangées de chaises et tables ou chaque élève se trouve. Des regards noirs se lancent sur moi comme si je n'étais qu'une ennemie aux yeux de tous. Je trouve enfin ma place, l'instant où les regards se sont posés sur moi a duré une éternité. Je m'assois sur ma chaise, pose mon sac à terre et sors mes affaires pour les mettre sur mon bureau. Je tourne la tête et je vois un garçon habillé en rouge affalé sur sa table de travail pour je suppose dormir.

[Tom] : Arrête de me regarder, je ne suis pas une bête de foire Ada Fischer.

[Ada] : Je m'interroger surtout sur ton comportement et sur la façon dont tu dors sur ton bureau. Je n'ai jamais dit que tu étais une bête de foire.

[Tom] : Tu me regardes quand même, détourne le regard.

[Ada] : Sinon que vas-tu faire ?

Il tourne son visage afin de me regarder, et je vois un garçon aux yeux marron, très foncé. Un nez recourbé ainsi qu'un piercing sur sa lèvre inférieure. Je fais une tête comme si j'étais dégoutée en me disant qu'il a dû avoir mal quand il a fait ce piercing.

[Tom] : Actuellement, tu me regardes. 

[Ada] : Je ne te regardais pas, je regardais ton piercing. Ce n'est pas pareil.

Tom retourne son visage pour se rendormir en soufflant très fort, qu'est-ce qu'il a l'air arrogant celui-là ! Je fais mine de me concentrer sur la fin du cours mais je me questionne sur sa phrase : "Arrête de me regarder, je ne suis pas une bête de foire Ada Fischer.".
Comment connaît-il mon prénom s'il dormait ? Ou alors est-ce qu'il dormait vraiment ?
Je secoue la tête pour oublier ce passage de ma vie assez gênant, et je regarde le professeur et c'est étrange mais il me regarde aussi.

[Professeur] : Ada Fischer, vous rêvassez un peu trop je trouve. Vous pouvez vous  lever et venir au tableau, vous devriez vous présenter si vous aimez tant rêvasser c'est surement que vous  réfléchissait à beaucoup de choses !

Je me lève, me racle la gorge tout en marchant dans ce même rang où les personnes me dévisageaient. Cette fois-ci ils regardent tous d'un air questionnant, est-ce que j'ai quelque chose sur le visage ? Peut-être que mes cheveux sont mal coiffés, ou bien que mes vêtements dérangent. J'arrive devant le tableau, je regarde tous les élèves et certains continuent à me dévisager et d'autres me sont l'air intrigué par ma personne. Quant à Tom, lui dort encore affalé sur son bureau. 

[Ada] : Bonjour à tous, je m'appelle Ada Fischer..-

[Professeur] : En plus d'être une rêveuse et une retardataire vous êtes aussi capable de nous parler en langage de souris !

Encore une fois, toute la classe s'est mise à rire haut les cœurs. Quelques personnes sont restés sans rien dire, aucune émotion n'apparaissait sur leurs visages. Les larmes ont commencé à monter jusque dans mes yeux, je regarde le sol puis je remonte mon visage. J'ouvre ma bouche afin de parler et raconte mon histoire.

[Ada] : Je m'appelle Ada Fischer, comme vous l'avez compris. J'ai 15 ans et je suis française, née en France dans une petite ville proche de Paris. Mon père est allemand et ma mère française sont malheureusement décédés il y a maintenant 2 ans. Pendant ce tragique événement, j'ai été la seule survivante. J'ai des souvenirs qui sont partis en fumée mais je me relève petit à petit. Je suis passionnée de chant ainsi que de guitare électrique depuis leur décès. Je vis avec ma grand-mère, mère de mon père depuis le passage sombre de ma vie où mes parents m'ont été arrachés à vie. Je ne suis pas retournée en cours jusqu'à aujourd'hui, et monsieur le professeur, que vous le vouliez ou non, je ne me laisserai pas me faire marcher sur les pieds. Ce que vous êtes en train de faire est de l'abus de pouvoirs. Vous pouvez me remettre à ma place quand il le faut, mais n'osez jamais me rabaisser sur mes faiblesses. 

Je retourne à ma place, je me sens fière d'avoir osé tenir tête sur un professeur irrespectueux.
Un garçon s'est retourné, il était habillé tout en noir, maquillés et était très beau. Il me regarde, me souris et me fait un signe pour me dire que j'ai bien fait de me défendre. Je lui réponds en souriant à pleines dents et me reconcentre sur le reste des cours.

[Tom] : T'as du cran Fischer.

[Ada] : Merci Kaulitz.

Encore une fois, il se retourne, ouvre les yeux et me regarde d'un regard insistant.

[Tom] : Je comprends, tu es une fan et tu veux sortir avec moi.

[Ada] : Une fan ? Et non merci, je n'ai pas l'âge de sortir avec des garçons. Et puis, qui auraient envie de sortir avec un garçon arrogant comme toi.

[Tom] : Toutes les filles de cette classe.

[Ada] : Prouve-le moi alors, monsieur "beau gosse". 

Il se lève de sa chaise et fait mine de s'étirer. Quelques filles se retournent, et quelques-unes chuchotent entre elles. Je crois même entendre que l'on aurait cru voir ses abdos. Une fille en particulier, les cheveux blonds, les yeux bleus et une bouche avec un bel arc de cupidon. Celle-ci avait l'air très intéressé par Tom, elle lui fait un signe de la main en se pinçant la lève inférieure.
Il lui répond d'un grand sourire et se rassied sur sa chaise, me regarde et me signe de tête de montrer qu'il avait raison.

[Ada] : Bon d'accord, tu as raison elles sont toutes à fond sur toi mais ça ne change pas qu'elles soient surtout bizarres à trouver quelqu'un attirant comme toi.

[Tom] : Je te laisse deux semaines, et tu seras sous mon charmes Fischer.

[Ada] : Jamais de la vie Kaulitz, tu n'es pas du tout mon genre.

[Tom] : Je ne suis pas ton genre, mais tu as retenu mon nom de famille.

[Ada] : Et toi le mien, alors que tu dormais.

Tom rigole et se retourne pour continuer sa sieste. La sonnerie retentît quelques minutes plus tard et je le vois qui ne se réveille pas. Je commence à ranger mes affaires, et il n'ouvre toujours pas les yeux. Je décide de le réveiller, mais on me retiens le bras.

[???] : Ne pose même pas un doigt sur lui.

[Ada] : Je peux savoir pourquoi, il a le droit de se réveiller et profiter de la récréation.

[Lili] : Je suis Lili, je l'aime depuis qu'on est petits et personne ne se mettra entre nous. Alors ce n'est surement pas une orpheline dans ton genre qui osera s'y mettre.

Je l'ai regardé, et j'ai vu qu'elle prenait du plaisir à faire souffrir les personnes avec leurs faiblesses. Je n'ai pas envie de me battre mais seulement l'envie de la remettre en place.

[Ada] : Une orpheline certes, je suppose que tes parents sont séparés et que tu dois vraiment mal le vivre. Je te laisse t'imaginer juste qu'est-ce que ça fait de perdre ses parents en même temps, d'imaginer les voir partir devant toi sans que tu ne sache quoi faire. Tu es une fille d'un père riche c'est ça ? Tu as tout ce que tu veux mais ton petit papounet est beaucoup trop occupé pour passer du temps avec toi non ? Je connais ton petit jeu Lili, tu essayes de me rabaisser sur mes faiblesses pour te sentir supérieur. On peut jouer à ça toi et moi si tu le souhaites. 

Je la vois avoir les larmes aux yeux, peut-être que j'y ai été un peu fort. Je sens un bras m'entourer le cou, et je la vois avec le visage décomposé. Je regarde à ma droite, c'était Tom. Pourquoi est-ce qu'il met son bras comme ça, je ne sais pas. Je vois Lili partir en courant tout en se couvrant le visage. Je me retourne vers Tom et repousse son bras.

[Ada] : T'es sérieux ? 

[Tom] : J'ai saisi l'occasion, elle me colle depuis des années et j'ai adoré la façon dont tu l'as envoyée balader.

Je rigole, fais mine de n'avoir rien écouter de ce qu'il m'a dit et pars pour rejoindre la cours de récréation.


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Salutations tout le monde ! Voici le chapitre II qui prends sa fin. J'espère qu'il vous a plu, j'essaie de faire quelque chose de différent que l'ont voit généralement sur Wattpad. J'espère que le chapitre n'est pas très long ni trop court. Je sais que le premier était très court alors j'ai essayé de rendre celui ci plus long.
J'ai vu que sur téléphone certaines phrases se collaient, je vais essayer d'arranger ça.


J'espère que vous êtes satisfait et on se dit : "À la prochaine !".



The sound of our guitars. || FANFICTION || Tokio Hotel || Tom KaulitzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant