Chapitre 11 : Tu me plais.

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Je venais de me réveiller, je pouvais entendre les oiseaux gazouiller à travers le vitrage de la fenêtre, les rayons du soleil reflétaient contre le miroir de ma.. Attendez ce n'est pas absolument pas ma chambre, et pourquoi est-ce que je portais ce t-shirt qui pouvait me faire une robe. 

En tournant les yeux, je voyais Tom assoupie dans son lit. J'avais dormi avec lui, contre lui toute la nuit. Je me suis levée sans essayer de faire de bruit, je cherchais mon sac avec mes affaires que j'avais emportait. Manque de chance, mes vêtements se trouvaient dans le salon.

Je suis alors descendu sur la pointe des pieds, et c'est là que j'ai vu mes amies rire avec les garçons.

[Hilda] : J'en connais une qui a passé une bonne nuit.

[Ada] : Un doliprane s'il vous plaît...

Bill s'est alors empressé de se levé du canapé pour aller me chercher un médicament pour faire passer ma migraine. J'avais tellement bu que je me souvenais de presque rien, pourquoi est-ce que j'ai dormi avec Tom ?

[Ada] : J'ai tellement mal à la tête, qu'est-ce que j'ai fait pour dormir avec Tom.

[Gustav] : Tu as énormément dansé, chanter et bu. Alors tu es parti aux toilettes pour je suppose vomir. Après on ne t'a pas revu, ni même Tom.

Après ce que Gustav venait de me raconter, j'étais troublée. Pourquoi est-ce que Tom m'aiderait, il ne m'apprécie pas forcément.

[Bill] : Tiens ton dolipr- Attends mais tu portes le t-shirt de Tom !

Les filles se sont mise à rigoler mais ont vite arrêté quand elles ont vu Tom derrière moi.

[Ada] : Je ne sais absolument pas ce qui s'est passé, j'espère juste que Tom et moi avons juste dormi.

[Tom] : Bonjour tout le monde, bonjour Angel. Je te rassure je me souviens de rien non plus.

Je me suis retourné vers lui, il avait ses dreadlocks tombantes sur le visage, il ne portait aucun t-shirt étant donné que je le portais moi-même.

[Ada] : Par pitié Kaulitz, met un t-shirt. Je n'ai pas envie de voir cette horreur !

Bien sûr, ce que je disais était à prendre avec humour.

Il s'est alors approché de moi, à poser ses mains sur mes hanches et a commencé à me chatouiller sans s'arrêter.

[Ada] : Tom je t'en supplie arrête !

J'étais en train de rire aux larmes, je suffoquer et n'arrivais pas à reprendre une respiration normale. Il s'est alors arrêté, m'a regardé dans les yeux et-

[Constanze] : Vous vous êtes embrassé hier.

On s'est tous les deux retourner vers ce que mon amie venait de dire. 

[Ada] : On a quoi ?!

[Tom] : On a quoi ?!

Visiblement, aucun de nous deux n'était au courant puisque nous venons d'avoir la même réaction au même moment.

[Ada] : Donc tout le monde est au courant sauf nous deux ?

[Bill] : Je crois bien. Vous avez passé la plupart de la soirée rien qu'à deux.

[Tom] : L'alcool.

Il s'est alors dirigé vers le réfrigérateur pour se servir un verre de jus d'orange frais. Alors pour Tom, la seule raison était l'alcool.. Je lui en voulais de m'avoir volé mon premier baisé. Sous un coup d'élan je n'ai pas réfléchi et j'ai sorti la première phrase qui me passait par la tête.

[Ada] : Si je ne m'en souviens pas, ça devrait vraiment être nul.

J'ai alors regardé Tom en haussant les épaules.

[Tom] : Je confirme, normalement je me souviens de toutes celles que j'embrasse.

[Bill] : Pourtant tu as dit que le baisé que tu lui as donné était sincère.

Tom à alors recraché tout son verre et s'est mis à rigoler.

[Tom] : Rien n'est sincère avec moi.

Après les paroles de Tom, je me suis sentie "utilisé" comme un objet. Alors il m'aurait embrassé pour au final prendre ça comme un jeu. Il venait de voler mon premier baisé pour rien, je lui en voulais tellement. Je suis partie récupérer mon sac qui contenait mes affaires à l'intérieur et me suis dirigé dans la direction de la salle de bain. 

[Tom] : Je vais me laver, gardez-moi des œufs, j'ai une faim de loup !

[Ada] : En plus d'être une personne horrible tu m'empêches de me changer.

[Tom] : Change toi dans ma chambre Angel, visiblement tu la connais déjà.

C'est bizarre, le Tom que j'ai connu quand nous étions que tous les deux dans les vestiaires était beaucoup plus tendre et attentionné. Peut-être qu'il a raison, notre baisé n'était pas à la hauteur de toutes celles qui ont déjà rencontré ses lèvres. Après le moment où nous n'étions qu'à deux dans les vestiaires, j'avais presque le sentiment que l'on pouvait s'entendre. Je commençais même à ressentir la fameuse boule au ventre.

Je l'ai regardé rentré dans la salle de bain puis à refermer la porte en face de moi. J'étais figée, là, je ne pensais qu'à lui. Pourquoi est-ce qu'il réagit de cette façon avec moi. J'ai alors entendu l'eau coulée, je me suis retourné et après avoir parcouru le couloir je me suis dirigée dans la chambre où j'avais dormi, c'est-à-dire la sienne.

Je me suis assise sur le lit, j'ai posé mon sac à mes pieds et je l'ai ouvert. Demi tour Ada ! Je n'avais pas fermé la porte à clé.

Après avoir vérifié que la porte était fermé à double tour, j'ai commencé à me déshabiller et me changer avec des vêtements plus confortable que ce t-shirt.

Quelques minutes plus tard, encore aucun sourire ne s'était décroché de mon visage. Je suis sortie de cette chambre, encore accompagné de mon sac. Aucun son ne sortait de la salle de bain alors j'ai enclenché la poignée et il était là.. J'ai poussé un cri de peur, j'avais honte. Ada Fischer n'est décidément pas elle-même sans sa maladresse !

[Ada] : Exc- Excuse moi Tom. Je- Je pensais que tu avais fini.

Dieu merci, il était recouvert d'une serviette de bain blanche. Ses cheveux mouillés étaient encore en train de tombés sur son visage. Pleins de gouttes d'eau ruisselaient sur son torse, j'étais là à le regarder ne sachant pas quoi dire.

[Tom] : Tu vas me regarder encore longtemps ?

[Ada] : Je-..

Je n'arrivais pas à sortir un son de ma bouche, j'étais choquée du fait d'être autant maladroite.

[Ada] : Tu peux.. Enfiler un pantalon s'il te plaît ?

C'est alors que j'ai refermé la porte, et je me suis appuyé contre le mur. Je suis tellement maladroite, je m'exaspère parfois. 

[Tom] : C'est bon.

J'ai poussé la porte et c'est bon, il était vêtu d'un pantalon. J'ai laissé couler l'eau du robinet pour qu'elle puisse se réchauffer un minimum. J'ai placé mes mains en dessous en faisant un creux dans celles-ci. J'étais en train de me laver le visage avec de l'eau quand en remontant je voyais le reflet de Tom dans le miroir. Il me regardait attentivement pendant que moi, j'avais du mascara qui s'écoulait le long de mes joues.

[Tom] : Tu ressembles à un panda comme ça.

[Ada] : Très drôle.

Il était encore torse nu, et j'avoue que son reflet n'était pas déplaisant. C'est le premier garçon que je voyais torse nu et encore plus dans la même pièce que moi.

Je me suis relevé brusquement en pensant à quelque chose.

[Ada] : Alors, tu es mon premier baisé, le premier garçon avec qui je dors et le premier qui m'a pris dans ses bras. Et même en faisant tout ça, je ne suis qu'un jouet pour toi ? Tu sais Kaulitz, je ne suis pas comme toutes les autres. Tu portes de l'attention envers moi, enfin tu portait. Tu me défends et tu m'embrasses.

[Tom] : Où est-ce que tu veux en venir Angel ?

[Ada] : Réponds honnêtement. Est-ce que je suis une fille banale pour toi ?

[Tom] : Tu n'es pas banale mais..-

[Ada] : Mais tu préfères jouer avec les filles, tu es sans cœur. Et cesse de m'appeler Angel !

Je suis sortie, encore avec un peu de mascara sous les yeux. J'ai descendu les escaliers en trombe, les larmes ne manquaient pas de couler.

[Tom] : Reviens Ang- Ada ! Ce n'est pas ce que je voulais dire.

Nous étions dans le salon en train de se donner en spectacle devant tous nos amis. J'avais tellement de haine, je ne voulais pas être un jouet pour quelqu'un.

[Ada] : Laisse-moi tranquille, tu n'es qu'un incapable. Tu as seize ans, il est temps de grandir alors quand tu auras pris en maturité tu reviendras vers moi.

J'étais en train de me diriger vers la porte, et un bras m'a retenu. C'était Bill, il a de suite compris ce que je ressentais au fond de mon cœur. Je l'admets, j'ai eu un coup de cœur sur son frère et il me plaisait.

[Bill] : Il est bête je le sais...

En regardant derrière lui, j'ai vu Tom adossait contre le plan de travail de cuisine. Encore dans la même tenue, un simple pantalon.

[Tom] : Tu veux que je te dise honnêtement Ada ?

[Ada] : Tu n'es pas honnête ça ne sert à rien de mentir.

Nous étions en train de crier dans tout le salon, l'un à l'opposé de l'autre, dans chaque extrémité de la pièce. Lui proche de la cuisine, moi à la porte.

[Tom] : Tu me plais.

Mon cœur alors s'est emballé, je ne pensais jamais croire que je plairai à un garçon un jour. Je me suis retourné, j'ai ouvert la porte et après avoir passé le pied de l'autre côté j'ai laissé la porte grande ouverte.

[Ada] : Quand est-ce que tu arrêteras de mentir. Si je te plais tant, pourquoi me considéré comme un jouet, pourquoi dire que ce baisé était nul. 

[Tom] : Je l'ai dit parce que j'avais une haine de t'entendre le dire.

J'ai alors refermé la porte, mes affaires encore à l'intérieur mais c'est impossible pour moi de faire demi-tour. Je me suis mise à sangloter, dans le froid accompagné de personne. Nous étions presque en hiver, le froid au contact de mes joues remplies de larmes me donnait cette sensation de brûlure.



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Salut tout le monde, j'espère que ce chapitre vous aura plût. J'ai pris du plaisir à l'écrire et j'ai d'ailleurs le bonheur de vous annoncer que nous avons dépasser les 200 vues !
C'est peut-être peu pour vous, mais pour moi, c'est un réel plaisir de voir que cette fanfiction fonctionne un minimum !






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