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Moi : ...

Après ça trou noir, j'ai perdu connaissance.

Je me suis réveillée dans mon lit, avec Sofiane assis sur une chaise en face de moi. J'espérais de tout mon cœur que ce ne soit qu'un cauchemar, que ce que j'avais entendu ne soit qu'une illusion, quelque chose de faux...

J'avais mal aux yeux et à la tête comme jamais. Sofiane me regardait d'un air désolé, comme s'il avait pitié de moi un peu, c'est là que je me suis dit que ce n'était pas un cauchemar mais bien la réalité vraie.  J'avais du mal à assimiler ce que Sofiane m'avait dit, j'étais vide de toute émotion. Je ne savais pas s'il fallait que je sois énervée, triste, angoissée, paniquée, heureuse, calme... je ne savais pas comment il fallait que je réagisse, j'étais totalement perdue. 

Sofiane : Ney', faut pas te mettre dans un état comme celui là, il était peut-être pseudo fiancé à une meuf et il l'est peut-être toujours aujourd'hui...

Moi : QUOI ????!!!!

Sofiane : Oui il est toujours promis à une meuf du quartier, mais il a essayé avec yemma d'arrêter tout ça parce que c'est n'importe quoi, mais la meuf et sa famille, il veulent pas lâcher Isma... c'est compliqué mais regarde il va arrêter tout ça pour toi..

Je n'arrivais pas à parler, ni même juste à ouvrir ma bouche. J'étais pétrifiée dans mon lit. Mon souffle s'accélérait et Sofiane essayait de me calmer en me caressant les cheveux comme le fait souvent Youssouf, mais rien n'y faisait... j'avais juste une envie c'était de me tuer et de me cacher sous terre et ne plus jamais faire surface, je voulais mourir et disparaitre de la surface terrestre à jamais.

Sofiane : Depuis le soir où il t'a rencontrée, toi tu sais pas... tu le rendais fou, même s'il te connaissait pas. Après pendant un temps, il me parlait de toi, il me disait qu'il savait pas pourquoi ni comment il ressentait certaines sensations en ta présence. Il arrivait pas à déchiffrer tout ça jusqu'au jour où il en a parlé avec Youssouf et c'est à ce moment-là qu'il a décider de laisser parler son cœur et aussi qu'il a comprit qu'il ressentait vraiment quelque chose envers toi...

Moi : ...

Sofiane : Avant de te parler, il te détestait vraiment parce qu'il pensait vraiment que tu lui faisait du shor, c'est pour ça qu'au début c'était vraiment un chien avec toi. Il se reconnaissait plus lui-même et moi non plus quand il parlait de toi, tu le rendait ouf depuis le premier jour. Fallait que tu entende tout ça maintenant, même si lui ne voulait pas tant que ce serait pas fini...

Moi : Comment je vais pouvoir vivre maintenant que je sais ça...

Sofiane : Il t'aime, et quoi qu'il arrive il t'aimera pour toujours.. Voilà comment tu vas pouvoir vivre.

Moi : Mais tu crois vraiment que l'amour suffira, vraiment ?

Sofiane : Ah écoute, moi j'y connais rien à tout ça mais je sais que son amour pour toi suffira à être protégée de tout le mal du monde.

Après il y'a eu un blanc, un silence profond avait envahi toute la pièce. J'avais plus rien à dire et lui non plus. Il m'a prise dans ses bras puis il est sorti de la pièce. Je suis sortie de la chambre aussi et je sortie pour prendre un peu l'air.

Une fois rentrée, je suis allée m'allongée dans mon lit, je regardais le plafond les larmes aux yeux, jusqu'à me sentir partir. Je me suis réveillée avec un main qui me caressait les cheveux, une main familière, celle de mon frère.

Youssouf : Hbiba...

Il même pas eu le temps de finir sa phrase que j'étais déjà accrochée à son cou.

Neyla : L'Histoire d'une Vie ou plutôt d'une MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant