Chapitre 32

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Plutôt que de rentrer en métro, j'ai privilégié le bus cette fois. Mais à peine j'ai mis un pied en dehors de l'hôpital que la sensation d'être épier me retombe dessus. La main serrée autour de mon téléphone, au cas où, j'observe les gens autour de moi. Aucune ne me semble suspecte mais j'ai appris à me méfier des apparences. Je déverrouille mon portable et envoie un message à James.

Mon sms : J'ai hâte d'être chez toi.

Sms de James : Qu'est ce qu'il se passe ?

Mon sms : Je ne sais pas trop mais je ne me sens pas très bien.

Sme de James : Tu veux que je demande à Sean de venir te chercher ?

Mon sms : Non, c'est bon ça va aller, je suis presque arrivé.

Lorsque le bus s'arrête, je descends rapidement et me retourne aussitôt. Aucun autre passager ne descend et le car reprend sa route. Un peu rassurée, je presse malgré tout le pas vers l'immeuble de James. Pour ne pas attirer l'attention sur moi, je passe par l'entrée de service derrière.

Je pousse la porte de l'appartement avec un grand soupir. Je retire ma veste et mes chaussures puis les laisse en plan dans l'entrée avant de me mettre à la recherche de James. Il est assis sur le canapé avec livre. Il le pose et s'approche de moi.

"- Theresa, qu'est ce qu'il s'est passé tout à l'heure ? Il me demande.

- je ne sais pas trop. Je ne me sentais pas très bien. Désolée de t'avoir inquiété." Je réponds.

Je me hisse sur la pointe des pieds et lui vole un doux baiser. Notre étreinte est tendre et patiente, presque timide. C'est pile ce dont j'ai besoin. Un câlin délicat pour apaiser mes inquiétudes. Les bras de James créer comme un cocon protecteur autour de moi. Lorsqu'il recule un peu, son regard m'enveloppe d'amour et d'affection. Il crasse doucement mon visage du bout de doigts.

"- Est ce que je t'ai déjà dit à quel point je t'aimais ?" Il dit.

Je lâche un petit rire.

"- je crois que oui. Je dis

- Tu crois seulement ? Hmm... il faudrait que je te le répète encore plus qu'avant pour que tu en sois persuadée pour de bon. Parce que moi, je sais une chose. Il dit.

- Quoi d'onc ? Je demande.

- Tu es la femme de ma vie Theresa." Il répond.

Ma gorge se serre immédiatement d'émotion à cette confession spontanée. James recueille d'un baiser une larme qui perle au coin de mes yeux.

"- J'espère que tu pleures de joie, parce que si c'est l'idée de savoir que je t'aime qui te déprime..." Il commence.

Je souris et lui donne une légère tape sur l'épaule.

"- A ton avis ? Evidemment que je suis heureuse." Je dis.

Nous sourions tous les deux avant de nous embrasser.

"- Tu es parfaite. Tout chez toi est parfait. Sauf moi, bien sûr. Il dit.

- Toi aussi tu es parfait. Et je t'interdis de dire le contraire. Je lance.

- Bien chef !" Il répond.

Je ris à nouveau en savourant cet instant de légèreté.

"- Ça te dis qu'on aille se faire couler un bain ? Et après nous mangerons tranquillement. Ça te fera du bien de te détendre. Il dit.

- C'est un excellent programme." Je réponds.

James glisse son bras autour du miens, et nous partons vers la salle de bain. Je commence à me déshabiller lorsque je vois la diode de mon portable qui clignote.

James et TheresaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant