Oh comme j'aurais tout donné pour toi, même ce que je n'ai pas
Tu m'as rappelé que j'avais un coeur, et qu'il pouvait battre surtout
Mais maintenant il hurle de détresse
J'ai envie de vomir, quand je pense à tout ça
J'arrive pas à respirer, je me noie dans mes larmes
Je trouve pas le sommeil, seulement l'apnée
Comment dormir, quand je sais que le lendemain je n'aurai pas de message de toi
Comment dormir, quand je sais que je ne verrai plus ton sourire
Comment dormir, quand je sais que je ne te verrai que dans mes songes, et qu'à mon réveil, si fort la douleur me ronge
Je ne me vois pas sans toi
Pourquoi
Il nous restait tant à vivre
Tu me manqueras
Tout chez toi me manquera
Tes cheveux si doux, colorés et soyeux
Ton odeur si agréable, que je passais mon temps à sniffer telle une drogue, on peut le dire j'étais addict
Tes petits yeux de biche, regardant dans les miens, tard le soir avant de s'endormir, blotties l'une contre l'autre
Tes traits parfaits, ton corps,
Ta peau, que j'aurais caressée pendant des heures
Tes mains, froides dans les miennes
Tes doigts, habiles contre ma joue
Ton cou, fragile devant mes baisers
Ton nez, souvent bouché mais ça ne nous arrêtait pas
Ta voix, que j'aimerais imprimée dans mon cortex
Tes jambes, de mannequin que je t'ai toujours dit, mais tu voulais jamais le croire
Ton sourire, qui me faisait automatiquement sourire
Ton petit rire démoniaque quand tu savais que t'avais dis ou fait un truc drôle et débile ,
La façon si drôle dont tu prononçais certains mots
Toi qui t'habituais à mes bruits bizarres et encore mieux, qui les répétais ensuite
C'était tout con mais dieu ce que ça me faisait sourire
La façon dont t'imitais les gens, c'était beaucoup trop bien fait
L'allure que tu avais en portant mes vêtements
Tes étreintes, longues mais toujours trop courtes
Tes lèvres, oh, tes lèvres, celles que je devais m'empêcher de regarder lorsque tu me parlais, celles que je voulais constamment embrasser, celles que je ne peux plus embrasser
Ta peau contre ma peau
Ta respiration dans le creu de mon oreille
Ton coeur, battant contre le mien
Ta tête, reposant sur ma poitrine
Ta main dans mes cheveux
Tout, tout, tout
Comment suis-je censée laisser ça là
C'était que le début, c'était que le début
Je veux pas que tout soit un simple souvenir, je veux pas que nous soyons un souvenir
Je m'en souviendrai toute ma vie
J'ai goûté à l'amour grâce à toi, mais on en était qu'à l'amuse bouche
Si seulement j'avais su que le temps m'était compté
T'étais la seule
La seule à mes yeux
La seule dans mon coeur
La seule de qui je réclamais le contact
La seule pour qui je serais restée éveillée jusque 5 heures du mat
La seule que je voulais écouter me raconter toutes ses journées
La seule à qui je voulais raconter toutes mes journées
La seule de qui je voulais tout savoir
La seule avec qui j'aurais aimé voir ce que réservait le monde
La seule que je pourrais voir des heures et des heures et des heures, sans me lasser, et penser que c'était encore trop bref
La seule avec qui je vivais pleinement, en étant moi même et en ayant pas peur de l'être
La seule devant qui j'ai osé roter
La seule que je laissais s'approcher de moi
La seule qui faisait tout disparaitre lorsque j'étais dans ses bras
La seule qui faisait s'envoler tous les tracas
La seule avec qui je voulais rêver
La seule qui était dans mes rêves
La seule qui me manquait quand elle n'était pas là
La seule pour qui j'aurais appris sa langue, même si le hibou de duolingo m'effraie parfois
La seule la seule la seule
Si tu savais à quel point t'es incroyable
Si tu te voyais comme je te voyais
Que t'es la meilleure personne que j'ai rencontrée
Que les gens ne savent ce qu'ils ratent
Que tu n'as pas besoin que le monde t'aime pour te croire belle et digne d'être aimée
Car ça tu l'es, belle
Belle et tous ses adjectifs soutenus, car quelconque compliment du langage familier ou courant, serait une insulte à ta beauté tellement
Que tu es juste parfaite, rien que comme tu es, et que quiconque ne le voit pas est un idiot ma foiC'était si facile de t'aimer
Plus simple que respirer
Car sa respiration, on peut la contrôler
Alors que moi, je ne pouvais contrôler le fait de pour toi chaque jour un peu plus tomberJe voulais tout faire avec toi
Je voulais faire tellement avec toi
Je voulais être la première personne à qui tu dis les bonnes nouvelles
La première à qui tu dis les mauvaises aussi
Je voulais être la personne qui te rassure, qui t'encourage, qui te soutient
Celle qui s'esclaffe à tes côtés,
Et sèche tes larmes quand elles viennent à couler
Je voulais être la personne avec laquelle tu serais vulnérable sans peurs
Qu'en mes yeux tu trouverais bonheurMon coeur t'appartenais et t'appartient
La preuve, tu peux en faire tout ce que tu veux, tu le tiens dans ta main
Il battait pour toi, et bats toujours, mais maintenant il ne sait plus comment, ni pourquoi il devrait
Rien n'a plus de sens
Je n'ai plus de route
C'était toi ma route
Je t'aurais suivie partout
Jusqu'au bout du monde
Comment je suis censée faire sans toi
On m'a pas donné de mode d'emploi
Pour s'occuper de l'immense gouffre en moiJe le jure
Si j'avais su que le temps m'était compté, une dernière fois je t'aurais embrassée
Je t'ai aimée je t'aime et je t'aimerai
Je ne sais quand cela va cesser
Que ferais-je de ton amitié
Pour moi ce n'est pas assez
Dis le moi une dernière fois s'il te plait
Que tu m'aimes comme jamais tu n'as aimé