Oh tellement douloureux d'agir comme une inconnue
Mes yeux ne savent lâcher ta vue
Mon coeur ne peut s'empêcher de s'emballer, quand tu effleures mes côtés
L'idée de te voir avec quelqu'un d'autre me donne envie de gerber
Même si je sais que je ne devrais pas te parler, tes mots je ne fais qu'inconsciemment réclamer
Je ne veux rien de plus que ton regard, sur moi soit rivé
Un truc qui me prouverait
Qu'à ton coeur je ne suis pas encore décédée
Tout mon corps, vers toi est attiré
Comme si devant toi je voulais toujours me téléporter
Cette envie maladive de tout te raconter
Pendant des heures, de t'écouter
Sans m'en lasser
Alors que maintenant, de tes paroles je suis sevrée
Si proche, et pourtant si éloignée
Jeune et belle, tu ne veux que profiter
Remarqueras-tu que je suis là, Destinée à t'aimer jusque l'éternité ?
Quand verras-tu que je suis assez ? Que je pourrais être tout ce que tu voulais ? Que je pourrais être tout ce que tu veux ?
La distance n'arrange point les choses
Plus on est loin, plus tu me manques
Plus je suis près, plus tu m'ébranles
Il n'y a pas de juste milieu
Le consensus étant, que je dois toujours souffrir au mieux
Tous sont contre toi
Mais je ne peux m'empêcher de t'aimer moi
Telle La Défense de l'avocat
Je te prônerai sans foi ni loi
Dans n'importe quelle pièce
Je ne suis que toi
Je t'en supplie
En retour, regarde-moi
Je rêve que tu franchisses la porte
Te rendant compte de ce qui importe
Tu m'embrasserais sans réserve
On déclarerait la trêve
Même si celle-ci n'est que brève
Elle serait plus belle que n'importe quel rêve
Je ne veux que tes lèvres sur les miennes
Je te les donnerais jusqu'à ce qu'elle soient tiennes
Je ne veux pas que tu t'abstiennes
Comment peux-tu penser que ce qu'on a vécu est destiné à la benne
Il faut que tu comprennes
Que nos âmes furent mitoyennes
Nos sentiments solides tels l'obsidienne
Cependant tu tiens les rennes
Et moi en demeurée, je crois encore que tu reviennes
À quoi bon qu'une autre me complimente
Si de toi, elle est si différente
Même pas une once de fierté émergente
Je préférerais même qu'elle me mente
Tant de pensées imprudentes
La façon dont je réfléchis, indécente
Comment peux-tu être si indifférente
Quand il y a 2 mois et quelque
On se retrouvait dans des positions si peu innocentes
Ressens-tu quelque chose lorsque tu croises mon regard ?
Surement rien, je parierais des millards
L'amour est un salopard
Mon souhait d'y croire, ringard
As-tu appréhendé ce moment autant que moi ?
Pourquoi avais-tu peur de moi
Peur de me croiser et de ne savoir te comporter
Si tous tes sentiments sont désuets
Pourquoi as-tu essayé de m'approcher
Pour ensuite, après n'avoir vu réciprocité
Fermé ton coeur à clé
Est-il si simple pour toi d'abandonner ?
De tes intentions, je remets en cause la sincérité
Si celles-ci tombent, au premier signe de difficulté
Même si je sais
Que tu ne voulais que mon amitié
Même celle-ci, en 3 essais tu as laissé tomber
Ne valais-je pas les efforts ?
Pourquoi pour moi tu ne te battrais pas plus fort ?
