Malade

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Je me demande si les sentiments ont réellement une date de péremption
Manifestement oui, si les tiens sont arrivés à expiration
7 mois, c'était le seuil limite de consommation
Après cela, tout n'était que perdition
Alors, fausses, étaient tes actions ?
Impostrices , tes émotions ?
Forcées, nos interactions ?
Disparue, la passion ?
Tes « je t'aime », une simple illusion ?
Quid de la communication, je ne l'ai appris qu'après qu'il y ait eu scission
Qu'est-ce que cela me laisse comme option ?
Accepter gentiment que t'aies arrêté de m'aimer d'un coup, sans réelle raison ?
Accepter gentiment de repasser à l'amitié, en oubliant le fantôme de notre relation ?

Que m'as-tu dit encore ?
Que cela prendrait du temps pour que tes sentiments partent et que tu passes à autre chose, selon ta description
Puis après discussion
Que ceux-ci étaient déjà partis depuis un temps si long, ou pas si long
Je trouve que cela porte à confusion

Ça me rend malade
Ces 2 derniers mois, tout n'était que mascarade ?
Tes belles paroles, seulement des salades ?
Chaque regard, chaque mot
Du pipeau
Tes baisers, tes caresses, ta peau
Tous d'empoisonnés cadeaux
Ayant pour but de me faire croire que tout était encore beau

Quid, quid, quid
De
Toi me prenant la main, en route vers je ne sais quelle destination
Toi me chatouillant jusqu'à ce que je déclare l'abandon
Toi m'embrassant, avec toujours la même attention
Nous deux sous les draps, nos coeurs battant à l'unisson
Croire que cela était réel me semble maintenant bien con
Mais je ne peux m'empêcher de chercher telles contradictions

Est-ce que tout n'était que corvée pour toi, au fond ?
Que tu n'attendais qu'une chose, trouver le courage de sortir de cette prison ? 
Je ne peux nier avoir senti venir l'abandon
Hélas, l'amour ne vient pas avec caution

Je me rappelle cet été,
T'avoir dit que t'étais la meilleure chose qui me soit arrivée
Toi me répondant que moi aussi je l'étais,
Comment aujourd'hui alors, cela ne peut plus s'appliquer
Quand pour moi, rien n'a jamais changé

Une partie de moi aimerait te haïr
Mais te haïr pour quoi
J'imagine que ces choses ne se maitrisent pas
Ce n'est pas ta faute, ma foi

Comment pourrais-je même te haïr
À moi même je ne fais que mentir
L'amour inconditionnel, dont je ne sais quoi faire, est la seule chose que je sais ressentir

Ce ne serait qu'un leurre
De t'en vouloir de m'avoir brisé le coeur
Quand avant cela, tu étais une des raisons le faisant battre avec vigueur
Que même si tu es à la source de bien des pleurs,
Auparavant, avec toi j'ai connu bonheur
Que s'il s'avère que demain je meurs
Comme te connaitre ainsi eut été un honneur

Ah ça me fait rire,
Comment la personne qui nous cause de souffrir, serait aussi la seule capable de nous arracher un sourire

T'as dit que je te manquerais, évidemment
Mais à ce mot, toi et moi donnons des sens divergents
Je te manquerai énormément
Ma présence dans ta vie te manquera, mon amitié te manquera, car après tout tu préférais comment les choses étaient avant
Tu me manqueras infiniment
Car je n'imaginerais pas ma vie sans avoir vécu ce qu'on a partagé pendant un temps
Et jamais je ne regretterais aucun de ces moments

J'ai beau me convaincre d'aller vers l'avant
Je sais que la prochaine fois que je te verrai
Toutes mes résolutions seront balayées par le vent
Bien trop faible que pour résister
Mon âme sera prise de tourments,
On ne sera pas à égalité
Comment vais-je donc faire semblant ?
Pour toi, tout sera sûrement tranquillité
Tu espèreras que j'accepte qu'on redevienne amies, à parier
Tandis que moi, j'espèrerai que tu te sois rendue compte que tu n'as jamais cessé de m'aimer

Je ne sais si j'ai des raisons de t'en vouloir
Le grand amour, je n'ai manifestement pas su te faire voir
Je ne sais comment à tes sentiments tu as dit au revoir
Je suis désolée, de ne pas avoir pu te faire y croire

J'ajouterai en finissant par
Si ces 2 derniers mois, tout était faux, je me trouve légitime de te dire d'aller te faire voir.
N'auras-tu aucun remords, de m'avoir fait ces faux espoirs ?
Que dois-je comprendre de toi disant que tu ne te forçais pas, mais que tu te sentais mal de ne pas être comme il fallait
Dans cette guerre de compréhension, je déclare forfait
Et dans la direction opposée, je m'en vais

Je t'expliqueraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant