ᴡᴀʀʀɪᴏʀ ᴘʀɪᴇꜱᴛꜱ | ᴊɪᴋᴏᴏᴋ

♱ Prologue ♱

En 1890, dans une France lointaine, lors d'une nuit de Noël à la fois froide et animée, les habitants de la région parisienne firent une découverte troublante. Par inadvertance, ils mirent au jour l'existence de créatures arborant une physionomie étrangement similaire à celle des humains. Cependant, une observation minutieuse révéla rapidement des différences significatives, soulignant la divergence essentielle entre ces êtres et l'humanité.

Mais, ce constat s'avéra malheureusement tardif pour les citoyens de Paris.

Contrariés par la découverte de leur existence, les êtres connus sous le nom de vampires, se sentant désormais menacés, déchaînèrent leur fureur. Abandonnant tout semblant, ils se répandirent impitoyablement dans les rues de Paris puis dans les villes voisines. Leur passage laissa derrière eux des scènes de terreur, des cadavres parsemés sur leur chemin et d'effroyables mares de sang, témoignant de leur effrayante progression à travers toute la France. Tout cela se produisit en une seule nuit, avant que les premiers rayons du soleil ne les obligent à prendre la fuite.

Cette situation s'est avérée être un véritable désastre, un cauchemar d'une ampleur catastrophique.

Des lamentations, des cris de rage, des hurlements de douleur et des pleurs étaient portés par les brises matinales, créant une cacophonie déchirante qui semblait embrasser l'ensemble de la France. Toutefois, malgré cette agitation générale, au cœur de la capitale, des murmures de rébellion résonnaient. Une vaste assemblée d'hommes et de femmes progressait difficilement vers le centre de Paris, tenant fermement deux des créatures impliquées dans le massacre. Ces êtres, souffrant visiblement de l'exposition au soleil, manifestaient leur douleur par des lamentations audibles alors que la lumière du jour ravageait progressivement leur peau.

Face à cette scène, les citoyens, plongés dans le deuil de leurs proches, furent subitement traversés par une vague d'adrénaline et de détermination. Animés d'une volonté inflexible, les Parisiens aspiraient à venger leurs disparus en mettant fin aux jours des deux vampires capturés, malgré la conscience aigüe que cet acte ne pourrait apaiser leur douleur ni ramener leurs êtres chers. Leur décision reposait sur un principe de justice intérieure.

Cependant, contre toute attente, une voix s'éleva, s'opposant fermement à cette intention. Cette déclaration inattendue, dans ce contexte bouleversant, plongea les habitants dans la perplexité avant de les inciter à se tourner vers son auteur, révélant ainsi la présence d'un prêtre parmi eux. L'homme à la chevelure grisonnante, revêtu d'une soutane noire ornée d'une croix, continua son chemin malgré les regards graves des citoyens. Avec une assurance inébranlable, il affirma que ces créatures n'étaient en aucun cas l'œuvre divine et qu'il était impératif de les éradiquer. Toutefois, il souligna la nécessité d'approfondir la connaissance de ces entités, arguant qu'éliminer de potentielles opportunités d'étude serait une démarche insensée.

Bien que les paroles du vieux prêtre suscitèrent des contestations parmi les habitants, ces derniers finirent par saisir la logique de son discours. La majorité des résidents parisiens optèrent ainsi pour ne pas mettre fin à la vie des deux prisonniers, concluant de concert que la justice ne serait rendue que par l'extermination complète de cette nouvelle espèce découverte. La population transmis alors l'information à toutes les villes avoisinantes, qui avaient également réussi à capturer d'autres de ces créatures. L'Église, consciente de la menace croissante représentée par les vampires, établit un conseil et prit la décision de former une confrérie. Cette dernière était chargée de former de jeunes prêtres et nonnes dans le but de rendre justice aux habitants de la France en éradiquant la menace vampirique.

Une promesse solennelle qu'ils s'engagèrent à honorer...

C'est ainsi que débuta une nouvelle ère. Une ère où la face obscure du monde, jadis dissimulée aux yeux des humains, ne pouvait plus demeurer cachée.

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