à coeur perdu

le souper

J'arrête la voiture et sort, après quelques secondes je me rends compte que Max ne sort pas, je regarde alors à travers sa vitre et voit qu'il dort. Je sourit légèrement avant de toquer. Il ne bronche pas.

Je décide alors d'ouvrir la portière, je le regarde quelques secondes, son visage à l'air si calme et détendu contrairement à d'habitude où il est toujours stressé. Je le détache et le sort de la voiture.

Je monte les deux étages qui me sépare de mon appart et ouvre la porte tant bien que mal. Je me dirige jusqu'à mon lit et le pose avant d'enlever ses chaussures et de repartir vers l'entrée pour enlevé les miennes.

Je vais dans la cuisine et prépare des pâtes, seul aliment potable qui me reste, avec du jambon et du fromage. Après une demi-heure de travail intense, le plat est enfin prêt. Je me dirige vers ma chambre et voit Maxime encore endormit.

- Max, dis-je en secouant légèrement ses épaules. Il bouge un peu, j'ai fait à manger, continuais-je.

Je le vois ouvrir doucement les yeux, mais les miens sont accroché à ses lèvres.

- On mange quoi, dit-il avec sa voix du réveil.

- Des pâtes.

Il se lève d'un coup et cours jusqu'à la cuisine. Je rit face à son comportement de gamin et le rejoins. Quand j'arrive, les assiettes sont déjà servis et Max me regarde assis devant la sienne. Je m'assois et il me dit bonne appétit avant de dévorer son repas. Je sourit avant d'entamer le mien également.

J'étais à la moitié de mon repas que Maxime avait déjà finit son assiette. Il me regardait le regard perdue dans le vide sûrement dans ses pensées.

- Ça va Max, lui demandais-je.

- Ouais, j'étais en train de réfléchir à un truc, me dit-il en me souriant. On se fait un mario kart après ?

- Si tu veux.

Je termine de manger et prépare le jeu, pendant que Max me regarde, encore.

- Je suis si beau que ça, lui dis-je en souriant.

- Rêve pas non plus, me dit-il les joues rouges.

- Tes joues penses le contraires je le crains.

Je rigole alors que lui dévie les yeux. Après quelques secondes je me remets de mon fou rire et lui tend une manette. On s'installe correctement sur le canapé et commençons à jouer.

Après une dizaine de parties, et un grand nombres de gagné, Max balance la manette sur le canapé avant de se lever et d'aller dans la cuisine.

Je le regarde en train de fouiller dans une où deux armoires avant de prendre un verre et de se le remplir d'eau.

- Pourquoi tu as changé des trucs de place ?

- Parce que j'ai des choses à caché.

Il sourit alors et ses yeux s'illuminent comme à chaque fois qu'il va faire une connerie, je le regarde d'un air réprobateur mais il à déjà commencé.

Il sort tout de mes armoires et met tout sur la table et le plan de travail. Je le regarde, admirant sa détermination à foutre le bordel chez moi.

Une fois finit il me regarde.

- Tu as rien à caché, dit-il déçu comme un enfant.

Je rit pendant qu'il revient s'asseoir sur le canapé.

- Tu as mit une demi-heure à foutre le bordel alors maintenant tu vas mettre deux heures à tout ranger.

- Non.

- Qu'est-ce que tu as dit.

- J'ai dit non.

Je le regarde puis me jette dessus pour le chatouiller. Après quelques minutes il me supplie d'arrêter.

- Tu vas ranger le bordel que tu as foutu ?

- Oui, oui d'accord, me dit-il en me repoussant tant bien que mal. Il se lève et retourne vers la cuisine. Il commence à ranger les verres puis s'arrête, part dans la chambre avant de  revenir et de continuer.

Je le regarde faire quelques minutes, en profitant du moment pour mater la moindre parcelle de son corps. Mes yeux reste bloqués quelques secondes sur son visage pour ensuite me lever et aller l'aider.

On à mit deux heures à tout ranger correctement, parce que oui je peux paraître bordélique mais j'aime bien que mes amoires soit rangées.

- Max tu veux rester dormir, il est déjà minuit.

- Avec autant d'insitance je ne peux pas refuser, me réponds mon ami.

On rigole puis décidons de continuer à regarder breaking bad. Vers deux heures du matin, je vois Max commencer à s'endormir.

- On est déjà fatigué alors qu'on a dormit une heure.

- Je suis pas fatigué, me dit-il avec les paupières qui hésitaient à rester ouverte.

Je soupire et éteins la télé, il relève la tête vers moi d'un air interrogateur.

- On va aller dormir.

- Non je veux continuer.

- Dans dix minutes tu dors.

- Et alors ça fait dix minutes à regarder en moins après.

Je soupire encore une fois avant d'aller dans ma chambre pour aller lui chercher des vêtements pour dormir. Je les lui ramène et il part se changer. Je vais dans mon lit et regarde insta quand Max arrive.

Il se pose sur mon lit et se colle à mon dos, paralysant ainsi le moindre de mes mouvements.

- Qu'est ce que tu fou, lui dis-je la voix frêle.

- J'avais envie de te faire un câlin, dit-il avant de repartir à l'autre bout du lit.

Je me retourne et le regarde quelques secondes perplexe avant de reprendre mon téléphone. Je vais sur plusieurs réseaux jusqu'à quatre heures puis m'endords.

Quand je me réveille, Max n'était plus là. Je regarde quelques secondes mon plafond avant de me lever. Je me dirige vers la cuisine et vois le corse en train de déjeuner, il relève la tête et me sourit en me voyant.

- Salut, bien dormi ?

- bien et toi, répondis-je.

- C'est la meilleure nuit que j'ai passé de la semaine.

- Heureux que tu sois à l'aise dans mon lit, dis-je en allant chercher un café.

- C'est pas grâce à ton lit que j'ai bien dormit, marmonne-t-il en rougissant.

- Qu'est-ce que tu viens de dire ?

- Que c'était grâce à toi que j'avais bien dormit.

Cette fois-ci, c'est moi qui rougis.