Que je t'aime

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Ça fait deux heures que je suis réveillé, grâce à Sid j'ai réussi à dormir le reste de ma nuit correctement. Il faut absolument que je trouve un appart, c'est ce que je suis en train de faire d'ailleurs, comme ça si Sid veut invité Marie il pourra sans problème.

J'étais en train de lire une description pour un appart pas loin du mien quand Sid eu la bonne idée de me faire peur, ce qui me fit sursauté. Il rit comme un enfant content de sa blague, puis regarde mon PC et son sourire s'efface. Il part alors vers la cuisine sans rien dire.

- Tu as déjà petit déjeuner, me demande-t-il.

- Non, répondis-je tout en continuant mes recherches.

J'entends Sid chipoter mais n'y prête pas attention, après une dizaine de minutes celui-ci m'appelle, je relève la tête et vois qu'il est assis avec la table pleine de trucs pour le petit déjeuner. Je me lève et vais vers lui.

- Merci, dis-je en m'asseyant.

- Il faut bien que je nourrisse mon malade.

Attendez, il a dit MON malade ?! Je crois que j'ai de nouveau de la fièvre. Et je pense qu'il s'en est rendu compte, vu sa tête.

- Bah alors Maxou, on a de nouveau de la fièvre, dit-il avec un sourire.

Il va me tuer si je ne meurt pas de la fièvre aujourd'hui. J'aime bien quand même quand il m'appelle comme ça.

De toute façon il voit déjà une fille, donc il faut que j'arrête de m'imaginer des trucs. On continue de déjeuner, toujours dans cet atmosphère bizarre, hésitant entre la chamaillerie et la déception. Si ça continue c'est mon coeur qui ne vas pas y survivre.

Dans deux jours on retourne au Mans donc il faut que je travaille, j'ai des trucs à préparé pour le zen, il faut aussi que je trouve un putain d'appartement et que je regarde sur quoi je vais faire mes prochaines vidéos.

Ça fait un peux près une heure que je travail avec mon PC, j'étais en train de vérifier un truc pour le zen quand je vois mon PC se faire emporter par une grande main. Je tourne la tête et vois Sid très fier de ce qu'il vient de faire.

- Rends moi mon ordi, dis-je en me levant.

- Sinon quoi ?

- Sinon je te met une patate dis-je en me levant.

Il rit face à ma menace peu convaincante.

- C'est pas parce que je fais vingt centimètres en moins que toi que je peux pas te mettre par terre.

- Allez viens je t'attends, dit-il toujours mon pc en main.

- Lâche mon pc avant.

- Non.

- Si, ou je bouge pas de la où je suis.

- Tu as juste peur avoue.

- Peur de toi, tu rêves, dis-je en passant de l'autre côté du canapé. Rends moi ce foutu pc je dois travailler.

- Et moi je veux pas que tu travaille.

- Sauf que c'est pas toi qui décide Sid, s'il te plaît, je dois vraiment bosser là. Dis-je d'un ton implorant.

Il me regarde l'air d'hésiter quelques secondes, puis avance vers moi pour me le rendre, sauf qu'au moment ou je veux le récupérer, il pose le pc à côté de lui et met ça main dans mon dos, m'obligeant à me raprocher.

Il me regarde avec une idée en tête, une idée que je ne risque pas d'apprécier. Il approche sa tête de mon visage et par geste reflexe j'essaie de reculer ce qui ne fait que renfermer sa prise sur mon dos.

Je sens mon coeur battre de plus en plus et la chaleur monter à mes joues. Lui, il me regarde, les yeux emplis d'une lumière pétillante que je ne lui avait jamais vue.

Il pose sa main libre dans mon cou, ce qui me fait frissonner, et il approche ses lèvres des miennes jusqu'à ce qu'elles se touchent.

En faite je crois que j'aime bien son idée. Je ne sais pas quoi faire, alors je ne bouge plus comme tétanisé et ce moment qui n'as duré qu'à peine une seconde m'as parut des heures.

Il décolle ses lèvres des miennes et me regarde comme pour voir ma réaction, malheureusement pour lui, je n'en ais aucune, j'ai peur de bouger et de me rendre compte que c'est un rêve.

- Désolé, je sais pas ce qui m'as prit, dit-il en baissant les yeux l'air gêné.

- C'es..c'est pas grave je t'en veux pas.

Il me rends mon ordi et vas dans sa chambre. Non mais il me serre plus à rien enfaite, j'arriverais plus à me concentré maintenant. C'est fini je peux plus travaillé.

Bon en vrai j'essaye quand même de bosser un peu mais après une heure je remarque que je n'avance pas et que Sid est toujours dans sa chambre.

Je décide alors de me lever et d'aller voir si tout vas bien. Je toque une fois, deux fois, trois fois, mais il ne réponds pas. J'ouvre la porte et le vois assis sur son lit, les yeux complètement vide de toutes émotions.

Je m'approche et il ne réagit pas, je m'assois à côté de lui et lui tape l'épaule, il tourne alors la tête vers moi et je vois ses yeux rouge m'observer et sans avoir le temps de réagir mon corps bouge tout seule pour aller enlacer le sien.

Après quelques secondes il relève la tête vers moi.

- Qu'est-ce qui a ?

- Rien, rien ça va.

- Sid, tu as les yeux plus rouge qu'un feu de signalisation. Il rit légèrement à ma remarque ce qui me fait sourire mais son rire s'efface vite de la pièce.

- Maxime tu ne m'en veux pas ?

- Pour ?

- Pour tout à l'heure, banane.

- Ah ça non, pourquoi je t'en voudrais ?

- Bah je sais pas je suis un mec.

- Et alors. Je ne dis plus rien pendant quelques secondes, réfléchissant à ma prochaine phrase. En faite, Sid, ce qui me met en rogne c'est que tu m'aies embrassé avant de t'excuser.

- Comment ça ?

- Moi, j'ai adoré ton geste, ça fait des mois que je ne penses qu'à ça à chaque fois que je te vois...je t'aime Sid.

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Et voilà, ceci annonce le début de la fin mes chères compatriotes, j'espère que vous avez aimé l'histoire jusqu'ici. Et je vous dit à bientôt pour connaitre la réponse de Sid. 🙃

à coeur perduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant