The Challenger

Chapitre 11

PDV Cameron :

Tous les trois dans la cuisine, James assis sur un tabouret de bar, Slown en train de nous préparer un plat pour ce soir constituer de poulet, lait de coco, riz blanc et épices qu'elle choisit totalement au hasard et a l'odeur j'ai l'impression, un repas simple mais qui sens rudement bon. Quant à moi je suis adossé au four, Slown de dos devant moi et James en face d'elle. Cela fait maintenant plusieurs heures que James nous a interrompus. Lorsque Slown a ouvert la porte et qu'il m'a vu dans l'appartement il a eu un mouvement de recule puis un ricanement, il nous dit alors

- Je suis passé chez toi pour te demander si tu voulais venir avec moi mais je crois que tu as été plus rapide, dit-il une bouteille de vin dans une main et un bouquet de fleurs dans l'autre

Si je ne le connaissais pas j'aurais pu croire en voyant cette image qu'il craque pour elle mais je sais que non, son cœur de guimauve est déjà occupé par quelqu'un d'autre. Lorsque je l'ai aperçu j'ai eu envie de le tuer pour nous avoir couper, le moment que je venais de passer avec Slown était tellement exceptionnel, j'ai senti qu'elle était sur le point de craquer la première a notre petit jeu. A l'Université, nous partagions tous les trois le même appartement et j'ai fait l'horrible erreur de ramener une fille chez nous après une soirée bien arrosée, nous avions partagé de nombreux baisers elle et moi et donc pour bien finir la soirée j'ai voulu la ramener chez moi pour la baiser. Une fois arrivé à l'appartement, ou il ne devait y avoir personne, Slown étais allongée sur le canapé devant sa série, elle à relever la tête pour savoir si c'était Jamy ou moi un grand sourire sur son visage. Elle allait commencer à parler mais quand elle a remarqué que je n'étais pas seule elle est restée figée sur place à me regarder avec un regard écœurer. Totalement bourré je ne me rendais pas compte qu'à ce moment-là j'allais la perdre et qu'elle n'allait plus jamais me regarder comme autre chose qu'un simple ami. Ce que je ne voulais absolument pas être pour elle ! Je savais déjà qu'à cette époque elle comptait pour moi plus que n'importe qu'elle autre fille. Alors lorsque nos chemins se sont séparés après l'université, j'ai voulu continuer à prendre de ses nouvelles ; je lui envoyais des messages pour ses anniverssaires, pour les noëls que nous ne passions pas ensemble et même pour pâques, sa fête préférer. Cependant elle n'a jamais répondu à mes messages, peut-être ne les as-t-elle pas reçu ? Je ne sais pas, mais je ne vais pas lui demander pour autant, mon égo en prendrais un trop gros coup !

- Cam ? Cam ? Cameron tu m'écoute ? me demande Slown

- Tu disais ?

- A table ! dit-elle simplement puis elle pars vers le salon, dans sa jupe incroyablement sexy maintenant que j'y pense, elle se retourne légèrement sentant surement mon regard sur elle

- Un problème Miller ? dit-elle un rictus sur le coin de la bouche.

- Oui malheureusement, dis-je assez fort pour qu'elle m'entende.

- Je t'écoute ? dit-elle en se retournant et s'approchant de moi. Quel est ton problème Cameron ?

- Mon problème c'est que mon meilleur ami est venu m'interrompre en plein milieux d'un moment que j'attendais depuis quelques semaines maintenant et que à cause de lui je devrais me vider les couilles tout seul ! Et ça figure toi que c'est vraiment pénible. Murmurais-je en la regardant droit dans les yeux, elle devient rouge et manque de s'étouffer avec sa salive

Elle me lance un regard noir puis fait demi-tour pour rejoindre James déjà assis devant son assiette. Je la suis jusqu'à la table non en arrêtant de regarder son arrière trin bien bombée, je m'assied devant elle et fixe mon regard sur son visage ce qui la déstabilise grandement. Elle sert James de son repas puis tend la main pour que je lui donne mon assiette ce que je fais mais une fois arrivé a hauteur de sa main je la caresse à l'aide de la mienne, un frissons s'empare d'elle mais elle reste de marbre devant James. Ses yeux rencontres alors les miens et une électricité passe entre nos corps.

***

- Merci d'être venu James, ça m'a fait énormément plaisir ! Il faut que l'on se refasse ça rapidement ! Et pour ce qui est d'Elisa n'oublie pas que c'est toi le chef de cette entreprise donc si tu as envie de sortir avec elle tu ne le peux personne ne t'en empêche fait juste attention à ce que tu fais ! Dis Slown a James dans le hall d'entrer jusqu'à la porte, pour raccompagner se dernier.

- Merci ma belle ! On se voit demain au bureau, aller bisous. Dit James

Une fois la porte refermer elle se tourne puis s'avance vers moi et me lance un regard noir remplis de sous-entendus.

- Je te déteste, tonne-t-elle

- Ah oui et pourquoi ça ? demandais-je faussement intrigué.

Je sais pourquoi elle dit ça, elle n'accepte pas ce que je lui fais ressentir, elle ne veut pas s'autorisée à avoir ce genre de sentiment pour moi, et ce qui l'énerve c'est que c'est plus forte qu'elle. Je le sais parce que malheureusement je ressens la même chose pour elle. Et moi aussi ça m'énervé beaucoup. Ce besoin de toujours être près l'un de l'autre, de se toucher, se sentir, se goûter. Tout. Nous avons désespérément besoins l'uns de l'autre.

Alors elle se mord la lèvre inférieure, ce geste me fais craquer, elle me regarde encore plus intensément en le faisant. Je suis en train de bouillir, elle sait ce que ce geste me procure et elle en joue. Mon érection se fait plus insistante dans mon pantalon, je commence à être a l'étroit là-dedans ! Son regard de biche m'excite au plus haut point. Je vais craquer, je ne tiens plus.

-        Arrête de me regarder comme ça Slown ! ordonnais-je

-        Comme ça quoi ? dit-elle d'un air innocent

-        Et puis merde...dis-je en m'avançant vers elle puis je scelle ses lèvres aux miennes affamé de plaisirs.

Elle me saute dans les bras et enroule ses jambes autour de ma taille. Je me recule d'elle, la fait descendre de mon corps et me recule d'un pas. Elle reste là à me regarder faire sans rien dire, elle fronce les sourcils puis s'apprête à ouvrir la bouche mais la referme aussitôt puis me regarder partir lâchement.

-        A quoi tu joues Cameron ? demande-t-elle