Je me réveille en entendant un téléphone sonné, c'est le sien. Je me retourne vers lui et m'aperçoit qu'il dort dans le canapé, alors je regarde son téléphone pour voir si c'est le boulot ou quelqu'un d'autre. Charlène, c'est le nom inscrit sur son écran accompagner d'une photo de Cameron au bras de cette femme. Je me suis fait bernée, il a quelqu'un, il n'est pas célibataire ! Le cellulaire s'éteint, puis se rallume pour signaler l'arrivée d'un message. Suite à ça je me lève et vais ouvrir les rideaux ce qui le réveil.- Je crois que tu devrais rentrer chez toi maintenant ! Merci pour hier !
- Oulla tu t'es levée du mauvais pied toi ? demande-t-il
- Non j'ai juste pleins de choses à faires et tu m'y en empêche en étant ici ! dis-je en allant dans la cuisine
- Slown qu'est-ce qu'il y a j'ai fait quelque chose qui ta déplu ? demande-t-il soucieux
- Tu as reçu un appel, dis-je pour passer de sujet
Il regarde alors son téléphone, le déverrouille et tombe sur le message que lui a laisser cette soi-disant Charlène. Il remonte le regard vers moi, me scanne et explose de rire, je ne vois vraiment pas pourquoi il rigole il n'y a rien de drôle là-dedans
- Pourquoi tu rigole ? demandais-je vexée de na pas comprendre
- Tu as regardé mon téléphone pour savoir qui m'appelais je me trompe ? demande-t-il une foi calmer en avançant dans ma direction
Le rouge de honte me monte aux joues, et je me sens bête !
- Je...heu...Oui c'est vrai j'ai regardé et j'ai vu que c'était une certaine Charlène !!
- Et je suppose que tu te demandes qui est Charlène ? n'est-ce pas ?
- Non je m'en fiche nous ne sommes pas ensemble de toute façon ! dis-je ne mine de rien
Honteuse et ayant craintes de ce qu'il me répondrait si je le lui demandais, je baisse la tête vers le sol et ne dis rien.
- Serena veux-tu savoir qui est Charlène ? me demande-t-il, alors je lève la tête vers lui et croise ses yeux déjà posés sur mon visage.
- Ou...oui je voudrais savoir qui est Charlène ! dis-je, il me regarde d'un air amusé avant de se racler la gorge, pousser un petit souffle et me dire.
- Slown, dit-il pour capter mon attention
Et si c'était sa copine ? Son amante ? une prostituée récurrente ? Quelqu'un de sa famille ? Sa sœur ? Sa mère ? Non elle serait beaucoup trop jeune ! Et s'il lui avait demander d'appeler pour faire genre qu'elle a besoin de lui pour qu'il parte de chez moi afin de ne pas rester avec moi ? Et si, et si, et si, et si... je me pose beaucoup trop de questions, la curiosité est un vilain défaut mais malheureusement je le suis, curieuse ! Et cette curiosité malsaine va finir par avoir ma peau ! Soudain, Cameron claque des doigts devant mes yeux pour me ramener à la réalité.
- Tu as entendu ce que je t'ai dit ? Charlène est ma sœur Slown ! ma sœur rien d'autre ! Ce n'est ni mon amante, ni une prostituée ! dit-il en rigolant. Non, non, non je n'ai pas fait ça, dites-moi que je n'ai pas parler à voix haute !
- Ne me dis pas que...
- Si ma belle tu as parlé à voix haute ! rigole-t-il
Je m'écarte de lui, les deux mains de chaque côté du visage, les yeux fermés, honteuse de ce qu'il vient d'arriver. C'est alors que je le sens s'avancer dangereusement vers moi d'un pas feutré. Je ne frissonne rien qu'à l'idée qu'il soit à quelques mètres de moi, il pose alors ses mains sur mes hanches. Ayant toujours les yeux clos je ne sais pas s'il est dans mon dos ou devant moi alors je ne bouge pas. Il presse mes hanches et me rapproche de lui, je sens alors son corps contre mon dos et ne peux m'empêcher de tressaillir au contact de sa peau contre la mienne.
- Serais-tu jalouse princesa ? me murmure-t-il à l'oreille,
Incapable de me contrôler je frissonne de plus belle, l'une de ses mains plus tôt sur ma hanche remonte sur mon bras droit et le caresse sensuellement de haut en bas. Un énième frisson m'envahie après quoi je bascule ma tête en arrière pour qu'elle atterrisse sur son torse. La tension monte d'un cran, j'ai chaud, ma respiration autrefois normale devient soudainement haletante. Je le sens se crisper derrière moi mais il continue ses mouvements sur mon bras et sa poigne sur ma hanche se raffermi.
- Non je ne suis pas jalouse ! Je n'ai pas à l'être il n'y a rien entre nous n'est-ce pas ? finissais-je par répondre après une grande aspiration.
- Oh je vois donc si je viens à coucher avec une fille dans les prochains jours ça ne te ferais rien ?
Je me crispe violemment face à sa provocation et il le sens ! je le sais car dans le reflet du réfrigérateur je vois son sourire mesquin sur ses lèvres. Alors je me retourne vers lui, m'avance d'un pas pour qu'il n'y ait plus un centimètre qui nous sépare. Je relève la tête vers la sienne, nos bouches son maintenant qu'a quelques millimètres l'une de l'autre, je me mords la lèvre inférieure dans le but de l'exciter.
- Et toi Cameron Miller, que ressentirais-tu si je venais à malencontreusement embrasser un mec au bureau. Laurent par exemple ? Dis-je d'une voix suave
Il se tend à son tour, roule des yeux, se mords la lèvre intérieure et d'un coup porte sa main autrefois sur mon bras à ma gorge, il la sert légèrement, tourne ma tête et me chuchote à l'oreille.
- Si tu fais ça, je peux te promettre que tu auras une punition tellement forte que tu me supplieras d'arrêter puis quand je te baiserais tu crieras mon nom tellement fort que l'immeuble entier comprendra que tu m'appartiens. Déclare-t-il
Ses mots me font l'effet d'une décharge électrique à tel point que je me mords la lèvre avec une telle force qu'un gout de fer envahis ma bouche ; le voyant le sourire jusqu'aux oreille je comprends que c'est le résultat qu'il voulait avoir. Dans nos yeux brille du désir, de l'envie, de la passion et de la sensualité. J'aime l'effet qu'il a sur moi, j'aime l'emprise qu'il a sur moi et le fait qu'il partage le même désire que moi. Nous restons longuement à nous fixer de la sorte, admirent l'étincelle dans nos regards. Cet échange s'interromps lorsque l'on entend quelqu'un frapper à la porte de mon appartement alors nous nous détachons l'un de l'autre. Je me racle la gorge gênée de la situation et frustrée que quelqu'un nous coupe dans notre moment d'intimité. Je me recule encore d'un pas, le regarde puis fait demi-tours pour rejoindre l'entrée, Cameron sur mes talons. Je me penche sur la porte pour ramarder à travers le judas avant d'ouvrir la porte. J'ai un moment de questionnement lorsque je vois James debout devant la porte une bouteille à la main. Je me tourne vers Cameron toujours dans mon dos, il m'interroge du regard.
- C'est James. Chuchotais-je
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The Challenger
Romance" Vas-tu un jours m'avouer que tu m'aimes?"dit-elle **** "Vas-tu un jours m'avouer que tu accepte mes désirs sexuels" dit-il **** Entre l'amour et le dési...