-Monsieur Lodge, votre rendez-vous de huit heures est là !- Merci Elisa, vous pouvez partir à présent ! prononce t-il de sa voix grave
- Bonjour Mr Lodge, je m'appelle Slown Will... Il me coupe la parole avant d'avoir pu finir de me présenter.
-Je sait déjà tout ça, pas la peine de perdre votre temps. Asseyez-vous s'il vous plait. Me demande-t-il. Pour commencer je ne veux pas que vous me disiez ce que je sais déjà, je ne veux pas que vous me décriviez ce qu'il y a sur votre CV car je l'ai lu. C'est pour cette raison que vos fesses sont posées sur ce siège en cuir qui coûte une blinde, du moins je pense à vrai dire j'en ai aucune idée ce n'est pas moi qui les aie payés ! Bref ce que je veux c'est que vous me disiez ce dont pourquoi vous êtes forte, votre passion, vos gout musicaux, la raison pour laquelle vous avez accepté de quitter l'endroit où vous viviez avant pours venir ici dans la ville qui ne dort jamais! Pourquoi venir travailler ici qui plus est pour un connard ?! Comme la presse aime tant m'appeler ! poursuit-il
Je me racle la gorge et m'apprête à commencer mon monologue pour répondre à ses interrogations
- Bon je ne voie pas trop en quoi ça vous regarde mais passons alors pour commencer d'après ma mère et mes amis je suis très forte en cuisine de l'entrée au dessert , m'a passion est la même, la cuisine, j'adore cuisiner pour mes proches et pour moi-même j'aime aussi beaucoup dessiner des maisons, depuis que je suis gamine. Je n'ai pas vraiment de style musical particulier, dans ma playlist il y a de tout du plus récent au plus ancien ; et pour finir j'ai accepté de déménager car à Paris il y avait trop d'évènement et de personnes qui me rattachais à mon passé, et mis à part la cuisine et le dessin j'adore le journalisme, durant mes sombre années de lycée j'écrivais énormément, c'était surtout des histoire sur la mort et le suicide mais j'aimais écrire , alors par la suite j'ai continué à écrire et avec le temps j'ai écrit de belles choses que je postais sur un site de livre en ligne un site d'amateur ! Et une année un agent m'a contacté et m'a proposé d'écrire pour son magasin ; il cherchait un nouvel écrivain et il est tombé sous le charme de ma plume. Voilà vous savez tout maintenant ! Cela vous convient-il ?
-Allumez votre smartphone ! me dit-il
-Je vous demande pardon ? demandai-je dans l'incompréhension
-Allumez votre téléphone, allez sur votre application de musique et appuyiez sur Start.
-Faites-vous ça avec toutes vos nouvelles recrues ? demandais-je. Mais il ne me répond pas et pose sur moi un regard qui se veut autoritaire
Je fais alors ce qu'il m'a dit et appuie sur Start pour lancer la compilation, la première est de Miley Cirus, Party In The U.S.A
-Got my hands up, they're playing my song, they know I'm gonna be okay, Yeah, it's a party in the U.S.A, yeah, it's a party in the U.S.A...
En entendant le refrain de celle-ci un rictus fait son apparition au coin de ses lèvres. C'est étrange mais je crois reconnaitre se sourire. Puis il prend la parole me coupant de mes songes.
-Alors c'est dont ça que vous écoutez quand vous êtes seule chez vous ! dit-il pour me taquiner
-Il est vrai que j'aime beaucoup cette chanson, et peut être que je ne la connais par cœur mais vous n'avez pas le droit de juger le style musical des personnes qui vous autorise à les écouter ; la musique c'est sacré ! Dis-je d'un ton moqueur et amusé
-Très bien ! A partir d'aujourd'hui je ne me moquerais plus du style musical de mes collaborateurs... Mais je dois avouer qu'a une époque j'écoutais aussi ce genre de musique dit-il en reprenant un air sérieux mais toujours amusé
-Très bien ! dis-je en souriant
-Plus sérieusement, pourquoi avez-vous dit que vos années lycée étaient tristes ? me demande-t-il en fronçant les sourcils
-Mon meilleur ami est décédé à cette période. Rétorquai-je en gardant la tête haute
-Toutes mes condoléances...prononce-t-il d'une voix basse
-Cela fait quelques années maintenant, j'essaye de ne plus y penser trop souvent ! dis-je. Si vous voulez mon avis ce que dit la presse à votre sujet est faux ! Vous n'êtes pas comme ils le disent, ça ne fait qu'une heure que je vous ai rencontrer mais je ne trouve pas que vous êtes comme ils le disent, je pourrais parier que les trois quarts d'entre eux n'ont pas passer plus de trente minutes à vos côtés. Dis-je avec toutes sincérité
- Ravi de l'apprendre ! s'amuse-t-il
Il me sourit puis se lève du coin de la table ou il s'était posé pour discuter ; il se dirige vers la fenêtre où nous voyons le ciel faire des ravages, une pluie torrentielle s'abat sur New York en cette heure matinal.
Il se retourne vers moi et me demande si je suis enthousiaste à l'idée de travailler 70 heures par semaines et six jours sur sept ! Après un instant de réflexion j'approuve son questionnement. James Lodge, le fameux James Lodge, grand ; charismatique ; d'un brun ténébreux ; est sacrement musclé, ça se voit à travers sa chemise blanche harmonieusement mise en dessous de sa veste de costume qu'il a déboutonné depuis un moment ; il a une poignée de main ferme et surtout un sourire ravageur.
-Je vous demande pardon mais j'ai un autre rdv dans trente minutes à Washington donc je dois partir mais je suis ravi que vous travaillez pour moi, juste avant que je parte est-ce que vous avec un exemplaire un article que vous avez écrit ? me demande-t-il
-Bien sûr ! dit-je en fouillant dans mon sac. Tenez ! lui tendant l'histoire que j'ai écrite au début de l'année dernière
-Je vous remercie, je vous recontacterais dans la journée pour vous donner le thème sur lequel vous allez devoir travailler ! -me dit-il en s'avançant vers la porte et me faisant signe de le rejoindre pour sortir de son bureau
-Très bien ! Ça me convient tout à fait, j'attends votre appel, dit-je en le rejoignant
Puis une fois que nous avons quitté son bureau nous discutons encore jusqu'à arriver devant le bureau de sa secrétaire
-Elisa, pouvez-vous faire venir ma voiture à l'entrée pour mon rdv de onze heures s'il vous plait. Dit-il en s'adressant à sa secrétaire, tout en appuyant sur le bouton de l'ascenseur
-Oui monsieur tout de suite, et n'oubliez pas que vous déjeunez avec votre mère à midi ! rétorque-t-elle
-Rappelez-le-moi à 11h45 s'il vous plait !
-Très bien monsieur !
Puis il quitte la pièce quand les portes de l'ascenseur s'ouvrent et se referme sur lui aussitôt.
- Vous êtes la première personne avec qui il reste aussi longtemps en rendez-vous ! m'annonce « Elisa »
-D'accord ! dit-je en ne comprenant pas ou veux-elle en venir
-Qu'avez-vous fait pour que vous restiez aussi longtemps dans son bureau ?
Ne voyant pas ou elle veut en venir je lève les épaules en même temps que mes sourcils. Après un long instant elle poursuit
-Je ne sais pas, je trouve ça étrange... !
-Très bien ! En tout cas nous n'avons juste parler si cela peut vous rassurez. Vous avez encore votre cher Mr Lodge pour vous ne vous inquiétez pas ! dis-je avant de quitter la pièce

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The Challenger
Romance" Vas-tu un jours m'avouer que tu m'aimes?"dit-elle **** "Vas-tu un jours m'avouer que tu accepte mes désirs sexuels" dit-il **** Entre l'amour et le dési...