6. PROXIMITÉ - Liam

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« Il faut toujours viser la lune car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles »

— T'étais où hier soir, ta baisé avec Clarisse ?

La voix de Noah se mélange aux coups que je porte à mon punching-ball. Leurs son sec et répétitif résonne dans la salle de sport remplie d'élève à cette heure de l'après midi.

— Possible. Souffle-je en apportant une nouvelle série de poings sans regarder mon amis à ma gauche. Seulement je devine son expression ahuris face au silence de ses coups.

— Attend, vraiment ? S'exclame Noah en cherchant désespérément mon regard.

— Quoi, t'es jaloux ? Dit-je après avoir apporter mon dernier coup.

Je retire le scratch de mes gangs noir et les glisse sous mon bras. Ma respiration est saccadé par l'effort, j'étouffe dans mon débardeur pourtant léger. Des gouttes de transpiration ruissellent sur l'ensemble de mon visage.

— Si c'est pour toi... ricane-t-il. Non mais plus sérieusement, cette fille est une vrai vipère, mieux vaut la laisser aux types du genre masochistes croit moi.

— heureusement que tu es là pour me remettre dans le droit chemin Noah. Remarque-je avec une pointe d'ironie.

— C'est tout moi. Rigole-t-il franchement.

Noah n'est pas vraiment le bon profil pour ce qui est figure de chasteté. Mais il a raison à propos de Clarisse, même si je n'étais pas avec elle hier soir. Ses nombreuses avances ne m'on jamais intéressé.

J'étais en bien meilleure compagnie : avec mon nouvel divertissement.

— Au fait, tu a vu la nouvelle ? Elle a rejoins notre promo il y'a quelques jours. Poursuit-il en me suivant à travers la salle de boxe.

Un rictus apparaît en me remémorant ses yeux rond angéliques brûlant d'innocence. Cette fille a plus de secret qu'il n'y parait et j'aime en faire partie.

Je vais définitivement bien m'amuser cette année. 

— Ouais, je lui donne un mois pas plus. Dit-je en poussant les lourdes portes de sortie.

Mon camarade éclate de rire pensant sûrement à une blague de ma part, seulement je suis très sérieux.

— Elle est plutôt mignonne. Je lui en donne deux. surenchérit-t-il derrière moi. 

Nous pénétrons dans les vestiaires. Je m'empresse de me changer en enlevant mon haut efficacement. Pas le temps pour une douche, j'en prendrais une ce soir, après les cours. J'aime la prendre dans le calme quand la nuit est déjà tombé et que le silence règne dans les couloirs. Je jette un coup d'œil à mon coéquipier qui recoiffe des mèches de ses cheveux blond précautionneusement.

— Et comment tu vas...depuis...

— Très bien. L'interromp-je rapidement comprenant exactement la ou il veut en venir.

— Non je veut dire...tu sais...depuis Emma ? Persiste-t-il tout de même.

Je lui lance un regard noir.

— Ne parle pas d'elle, c'est du passé.

Son nom ne mérite pas d'être prononcé ici, de ses lèvres. D'ailleurs même simplement le penser serait un blasphème. Je ne ment pas, elle fait partie du passé. Son histoire est cachée a l'intérieur d'un coffre fermé à double tour et dont la clef n'existe plus.

ÉTOILEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant