ÉTOILE

8. TATOUAGE -Isalia

« J'ai aperçus ton sourire dans le scintillement d'une étoile. »

— C'est quel goût celui ci ?

Je lui tend le chocolat dont l'emballage est maladroitement déchiré. Elle le saisit et observe minutieusement la couleur.

— Caramel.

Une cliente à papa lui a offert une boîte de sucreries pour Noël. Être un homme d'affaires renommé a ses avantages je suppose. A vrai dire, son travail ne m'intéresse pas vraiment, là tout de suite ce qui compte, c'est que je puisse goûter tout les goûts de chocolat présent dans cette boîte.

— Chouette, je ne l'avais pas encore eu celui là. M'exclame-je en enfournant la gourmandise dans ma bouche.

Ma mère me regarde tendrement là mains posée sur son gros ventre. C'est un garçon apparemment. Je ne l'avais jamais vu aussi épuisée. J'observe les légères vibrations causée par mon microbe de frère. Ça doit faire mal.

— Tiens regarde. Dit-t-elle en saisissant ma mains pour la poser sur son ventre.

Rien ne se passe, je regarde ma mère, confuse. Subitement, des contractions se font sentir sous la paume de ma mains.
Le bébé bouge, et je le sent à travers son ventre. Je jette un coup d'œil à maman, un grand sourire aux lèvres.

— Il bouge maman, je le sent !

Elle posa sa mains par dessus la mienne en rendant mon sourire. Nos doigts s'entrelacent naturellement, je place ma tête contre son épaule.

— Oui ma fille, il bouge.

C'est fou qu'a l'intérieur de son ventre vie un petit être humain. J'ai du mal à m'y faire. Il y tant de chose que j'aimerais lui montrer, comme peut-être comment allumer un feu en forêt, comment faire un grand écart ou encore déguster tout les goûts possible dans les boîtes de chocolat.

— Maman, tu pense qu'il va aimer le chocolat ?

Maman rigole à gorge déployée, je ne comprend pas vraiment ce qu'il y'a de drôle mais je ris en cœur avec elle. Nos rire s'entremêlent et flotte parmis la douceur de la pièce.

Allongé sur le sol de la salle d'opéra, j'ouvre les yeux lentement.

Je n'ai aucune notion du temps. Ma vu est obstruée par un lustre lourdement ornementé face à moi. Les bras engourdit, je me relève difficilement. J'ai du m'assoupir après mon entraînement du soir.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas rêvé de cette époque.

Ma vie avant ma maladie, avant d'être là déception de ma mère. A présent son rire, je ne l'entend plus que dans mes rêves. La chaleur de sa main sur la mienne me paraissait si réel. Je passe ma manche sur ma joue humide. Me remémorer cette période de ma vie est un véritable supplice.

Ma vie étais comblée d'amour.

Un amour si parfait qu'il la rendais aveugle, si bien qu'elle ne voyais pas ma peau abîmé par ses coups.
Tant de blessure que je ne pouvait plus les différencier les un des autres. Mais après tout, quand on aime on ne compte pas.
Un amour avec des papillons aux ails arrachées dans le ventre.

C'était un amour comme ça ou rien.

Mais tout cela a bien changer à présent. Mon père paye pour ce qu'il a fait. Quand à ma mère, la chair de ma chair, elle vis comme si le passé n'avais jamais existé.
Ses yeux sont voilé par le déni, pur et dure.