S'échapper

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- Est-ce-que tu veux sortir d'ici ? Proposa Maël.

-...

- Me regarde pas comme ça. Tu m'as parfaitement entendu. Je sais que tu n'es pas là de ton plein gré et je veux bien te faire sortir d'ici.

Gabriel le fixa incrédule :

- Pardon il faut pas venir m'embrouiller ici ?

- Tu ne me crois pas. Mais je t'assure que je peux te faire sortir.

- Oui je te crois pas. Et même si s'était vrai pourquoi tu ferais ça ? Et vient pas me dire que t'essayes de te faire pardonner. J'ai bien compris ton petit manège.

- Tu as raison, avoua le rosé après mur réflexion. Je ne t'apprécie pas. La vérité c'est que je suis amoureux de lui.

- ...

- C'est pour ça que je tu dois dégager d'ici.

Pour le plus grand bonheur de Maël notre ange semblait convaincu.

- Et qu'est-ce-que tu feras quand il découvrira que tu m'as aidé à m'enfuir? Ce type n'est pas du genre à laissé ce genre d'acte impunis.

- Il ne me fera rien. Et de tout'façon ça n'a rien avoir avec toi. Tout ce que tu veux c'est enfuir non ? Je vais t'aider c'est tout ce qui doit te préoccuper.
Alors ? Partant?

L'ancien Gabriel, celui d'il y'a moins d'un mois, aurais dit oui sans hésiter. Une telle occasion, une opportunité inespéré de s'échapper, de fuir c'était oui, biensur ! Sauf que Gabriel avait changé. Depuis qu'il avait passé ses trois épouvantable jours dans cette cave il n'était plus aussi sur de lui. Il était devenu plus prudent. Non, plus craintif. Oui. Il avait peur de ce type. Peur de ce qu'il pouvait lui faire.

- Alors, s'impatientait Maël alors que sa réponse ne venait toujours pas. C'est oui ou c'est non ?
Oui ou non ?

- N... Oui ! S'exclama t-il.

Non. La peur n'allait pas lui gâché telle occasion.

Je vais tenter le tout pour le tout.

- Tu as pris la meilleure décision mec, tu le regrettra pas. Rétorqua l'autre avec enthousiasme.

Je l'espère.

C'est parti le plan était enclencher. Ils attendit le départ du propriétaire des lieux pour affaire. Puis Gabriel se précipita vers un des nombreux coffrets à bijoux de sa chambre et une vola une montre et des bagues en ors.
Après ça, Maël le conduit dans un couloir où se trouvait une porte en acier qu'on ouvrait un code.

- C'est censé être pour l'évacuation en cas d'urgence. Expliqua t-il en tapant le code.

Gabriel ne se préoccupa pas vraiment de comment il avait obtenu ces informations.
La porte s'ouvrit sur un garage souterrain où étaient entreposés plusieurs voitures de luxe.
Maël sortie une clef de sa poche et ouvrit une des sportives.

- Aller monte qu'est-ce-que t'attend ? Dit le rosé en lui ouvrant la porte.

Gabriel qui était resté quelques temps subjugué par le luxe des engins prit finalement place dans la voiture.

- Tu ne crois pas qu'une porche rouge vive c'est pas un peu voyant pour une évasion ? Remarqua Gabriel.

- Tu ne crois pas que tu ne fais pas un trop la fine bouche pour quelq'un qui tente de s'évader.

De toute les façons c'était ça ou rien.
Maël enclencha le moteur et en route pour la liberté.
Lorsqu'il arrivaient à la porte elle s'ouvrit automatiquement cependant, dès qu'ils la passèrent une alarme se déclencha.

- Merde c'est quoi ça ? Paniqua notre ange.

-  T'inquiète c'est rien. Allez c'est partie ! S'écria t-il en fonçait à toutes vitesses.

Très vite ils s'éloignèrent du manoir pour atteindre des endroits qui était jusqu'à lors inconnu pour Gabriel. Il  donc conscience d'à quel point il était loin de chez lui. Il ne connaissait rien ici, ni les villes, ni les gens. Même l'air qu'il respirait semblait différent.
Ajoutant au stress engendrer par son évasion, le stress face à l'inconnu. En fait, depuis son fameux séjour dans cette sinistre cave il était devenu du genre à stresser facilement.

Après plus d'une heure de route il traversaient la majestueuse Paris, puis un atterri dans un quartier à l'allure africaine.

- Bienvenue à Château Rouge, dit Maël.

Avant de garer la voiture, fesant fit des quelques regards envieux.
Quand ils descendirent du véhicule Maël ajouta :

- Tu dois bien aimé ici je parie. Fit-il avec enthousiasme. Ça doit te rappeler chez toi.

- Non. J'aime pas. C'est moche. Abidjan ressemble absolument pas à ça. Rétorqua Gabriel très froidement.

Après quelques mètres ils, un véritable calvaire pour Gabriel et ses béquilles, ils arrivaient à une petite échoppes.

- Bonjour, dit le gérant d'un ton très chaleureux à leur arrivée.

Cependant, dès qu'il aperçut le rosé sa mine devient plus dur.

- Qu'est-ce-que tu viens foutre ici ? J'ai dit que je voulais plus jamais te revoir. Cracha t-il.

- Comme si moi j'avais envie d'te revoir. Je suis là pour affaire.
Gabriel les bijoux.

Il posa les bagues sur le contoire mais garda la montre.

- Je dois chercher de l'argent en réserve. Expliqua le gérant, d'une voix plus dur, avant de partir

- Je sors fumer. Dit Maël en prenant la porte.

Qu'est-ce-qui se passe entre ses deux là?

Quelques minutes tard, aucun des deux n'avaient refait surface. Quand un bruit sourd interpella Gabriel. Ça venait de l'extérieur. Il pensa à Maël aller fumer alors il se précipita dehors. Sauf que une fois dehors, rien. Pas de Maël en vue. Quand de nouveau, ce bruit se manifesta. Il venait d'un couloir pas loin. Le plus vite possible, avec ses béquilles, Gabriel s'y rendit. C'est là qu'il trouva Maël entrain de se faire frapper par un grand homme costaud.

- Je t'ai pas dit que je ne voulais pas te revoir ici le pédé ? Siffla l'homme. Je vais te... Aïe !!!

Gabriel venait de lui asséner un coup à tête à l'aide de ses béquilles.

Il se retourna vers lui.

- Toi ?! S'écria t-il furieux.

- T'approche pas ou je te recommence. Mecana t-il en le tenant en joug avec les béquilles.

L'homme la saisie et tenta de la lui arracher des mains. Gabriel dans son état actuel, pouvait à peine lutter. Mais au moment où l'agresseur était sur le point de récupérer la béquille, il reçut un coup dans le tibia. Maël venait de lui asséner un coup de pied.
L'homme était à terre, mais surtout furibond. Il allait se lever et leurs faire payer la monnaie de leurs pièces. Sauf que les deux compères était déjà loin.

- Merde. Jura t-il alors que derrière lui résonnait les syrènes de la police.

À peine débarrasser de l'autre gorille, Gabriel se trouvait au prise avec les forces de l'ordre.

- Papier s'il vous plaît. Fit l'agent.

Ce fut à son tour de dire le fameux :

- merde.




C'est tout pour aujourd'hui. J'espère que vous avez aimé ?
Désolé si je raconte n'importe quoi à propos de la géographie de la France j'y ai jamais posé les pieds. Toutes mes connaissances viennent de films et j'ai trop la flemme de pousser mes recherches.
Désolé surtout pour le temps que j'ai mis à sortir ce chapitre. Faut savoir que je reprends les cours donc il me faudra plus de temps pour publier un chapitre.
J'espère pouvoir vous en offrir un par semaine.
Merci d'avoir lu. N'hésitez pas à commenter et voter.

Salut (:

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