Se revoir

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C'est dans un cortège de plusieurs voitures de luxe que notre petit groupe arrive devant le luxueux hôtel où se tenait la réception.
Dès l'entrée ont remarquait qu'il s'agit d'un évènement très sophistiqué comme en témoigne l'armée d'hôtesse et de Stewart. Mais aussi, très surveiller avec une vingtaine de gardes du corps présent juste à l'entrée.

Au moment où leur voiture se gara, Ludovic ordonna :

- Couvrez vos visages. Et il leur tendit deux étoffes.

Gabriel, s'exécuta s'en trop savoir pourquoi.
Ensuite un des gardes du corps se chargea de leur ouvrir la portière.
Tout à coup, des éclats de voix s'entendirent. Il s'agissait d'un groupe d'à peine quelques personnes entrain de manifester.

Ils scandaient :

‹‹ Honte à vous ! Vous êtes des monstres ! ››

‹‹ Vous êtes le poison de notre société, scandaient d'autres. ››

‹‹ Salles mafieux ! Ajoutait une. ››

- Qu'est-ce-qui se passe encore ? Souffla Ludovic d'un air contrarié.

- Ne vous inquiéter pas Monsieur Armand, tout ceci sera bientôt régler. Déclara un homme sortie de nulle part.

En effet, tous furent régler et les protestants dégager en peine quelques secondes par les gardes du corps.

L'homme qui avait prit la parole était vêtue de l'uniforme du personnel de la réception. Avec ton très poli il dit :

- Bonsoir Monsieur Armand, nous sommes très heureux de vous accueillir à cette réception. J'imagine qu'il s'agit de votre époux et l'ami de votre frère, ajouta t-il en se posant ses yeux sur Maël et Gabriel avant de les saluer.

- Veuillez me suivre Monsieur, votre frère nous attend.

Tandis que le le groupe suivait, Gabriel un peu remué par ce qui venait de se passer, demanda à Maël :

- Eh, y'a quoi et puis il y'avait des manifestants ici ? Et pourquoi il ont parlé de mafieux?

C'est son fiancé qui répondit à sa place .

- Il ont raison. Répondit alors Ludovic.
Cette soirée est organisée par un parrain de la mafia.

Mafia !
Bon je m'en doutais un peu.
L'autre taré à quand même réussi à organiser une évasion, me faire éviter l'extradition et m'inventer une fausse identité . Ça ne pouvait qu'être que ça.
Conclut Gabriel.

- Je sais à quoi tu penses, hein. L'avertit le jumeau. C'est faux. On travaille certe avec la mafia, mais pas pour eux. On est seulement des banquiers.

Le ton de Ludovic était froid comme si ça l'énervait de se justifier. À ce moment là il renvoyait une image complètement différente de celle habituelle du type décontracté.
Une image beaucoup trop suspecte pour Gabriel.

- Qu'elle genre de banquier travaillerait avec la mafia? marmonna t-il plein de doute.

- C'est parce que les frères Armand ne sont pas comme tout les autres banquiers. Avait chuchoté Maël très faiblement à son oreille. Leur banque ne travaillent qu'avec des gens extrêmement riche. Hommes d'affaires milliardaires ou présidents... En fait ils se chargent de garder leur argent sales sans faire d'histoire tout en les protégeants de possibles poursuites judiciaires. Avoua t-il d'une voix encore plus basse. Cela en étant toujours neutre dans leur conflit. C'est pour ça qu'ils sont immunisés et peuvent tout se permettre. Leurs clients les protèges... Mais chut. Faut éviter d'en parler, même pas devant les frères. Ils aiment pas aborder de le sujet sinon. Sinon ils te le font payer.

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