Devenir La Proie

Cohabitation risqué

Assis sur le canapé vert clair de la salle de consultation, un Gabriel plein de regrets.

C'est vrai! Pourquoi avoir accepté stupide proposition?

Se faire aider, et puis quoi encore ?

Il n'avait pas besoin d'aide. Encore moins de la part de son kidnappeur.

Tu m'enlève et maintenant tu fais genre tu veux m'aider ! Fallait pas me kidnappé d'abord !

C'était stupide. Mais ce qui l'était encore plus c'est qu'il ait accepté cette stupide proposition.

Gabriel n'était vraiment pas du genre à demander de l'aide. Encore moins à l'accepter. Il préférait mille fois passé par des moyens peut recommandables pour obtenir ce qu'il voulait plutôt que d'aller le mendier à quelqu'un.
En effet, la vie lui avait bien vite fait comprendre que ça ne servait à rien, de compter sur les autres. Ils finissaient toujours par vous décevoir Comme sa famille. Sa propre famille qui l'a abandonner après la mort de sa mère. Même son père, qui n'intervint jamais quand sa belle mère le maltraitait.
Alors compter sur les autres ? Pourquoi faire ? Ça ne servait à rien de toutes les façons.

C'est bien pour ça qu'il se débrouillait toujours tout seul. La seule personne à qui il avait fait assez confiance pour lui demander était son meilleur ami Kader. Le temps lui avait bien vite fait regretter cette erreur.

Il ne faut pas faire confiance au autre et encore moins accepter leur aide ''désintéressé''.

C'était très clair. Alors pourquoi avait-il accepté de suivre ce psychopathe chez un psychologue ?
Il n'avait aucune réponse à ça. Aucune logique.
Du moins aucune logique qu'il était prêt à accepter.

Donc, le voilà,  assis sur ce stupide canapé, devant cette stupide psychologue, à côté de ce doublement stupide kidnappeur.

- Je suis sur qu'il coûte bêtement cher, grogna t-il, assis les bras croisés et le visage fermé.

Assis à sa gauche se tenait majestueusement, comme à son habitude, son daddy.
Sa main droite était posée délicatement sur la sienne après qu'il est gagné le duel contre son soumis qui avait essayé en vain de la dégager.

Un patient bougon, qui visiblement donnerait tous pour être ailleurs et son accompagnateur, au visage beaucoup trop rigides.
La psychologue observa la scène déjà épuisé par le travail qui l'attendait.

Mais, elle savait déjà à qui elle avait affaire. Elle savait que s'occuper d'un proche d'un homme tel que lui ne serait pas chose facile.

Elle pris la parole :

- Bon la séance d'aujourd'hui n'est pas ce qu'il y a de plus commode.
J'ai l'habitude de consulter mes parents seul à seul. Mais monsieur à insisté très fortement...elle appuya  ces derniers mots tout en lançant un regard insistant à Lazare.
Afin qu'on soit à trois.
Je vais donc vous demander à vous monsieur, de bien vouloir être le plus discret possible et de ne pas intervenir. Quant-à vous imaginez que nous ne sommes que deux. C'est d'accord ?

Gabriel répondit d'un ''hum''  très peu enthousiaste.

Après quelques minutes de discussion, la spécialiste ajouta :

- Donc si je résume bien ça fait plusieurs mois que vous êtes incapable de supporter l'obscurité. Et ceux depuis cet accident.

- Bon je vais pas m'éterniser. Vous souffrez très certainement d'un syndrome de choc post-traumatique. Il vous faudra sans doute plusieurs séances parvenir à retourner à quotidien plutôt normal, mais surtout. Elle le dit avec un regard très insistant à l'égard au banquier. Pour devez vous éloigner de la cause de ce traumatisme.