Devenir La Proie

On ne se connait pas

Gabriel était trainé de force à travers les couloirs de l'hôtel.
Il se laissait faire sans dire un mot, tête basse de peur de croiser le regard furieux de son daddy.

Après quelques temps, à se faire traîner et suite à un élan inespéré de courage. Il osa dit d'une voix à peine audible :

- Daddy, Daddy attend...

Face aux silence de celui ci il décida de prendre une voix un peu plus forte :

- S'il te plaît, je peux tout t'expliquer daddy, dit-il d'une voix suppliante.

- Ferme là ! Claqua t-il.

Un long frisson parcourut alors son corps.

Merde. Je connais cette voix là...
Pour une fois que je n'ai rien fait.

Après un petit moment à se faire trimballer, Gabriel fut pousser dans une pièce. Il reconnut le salon privé dans lequel il s'était rencontré tout à l'heure.

- Maintenant explique moi. Ordonna t-il d'un ton cinglant.

Gabriel déglutit. Pourtant, il ne devait pas. C'était la faute de ce vieillard. Lui n'avait rien fait! Pour une fois qu'il n'avait rien fait !

- Alors, s'impatientait le daddy.

- J'ai rien fait. Se défendit notre ange.

- Rien fait ?

-  C'est lui qui m'a...

- C'est lui aussi qui t'a autorisé à quitter cette pièce. Cracha t-il.

Son souffle se coupa. L'expression qu'il avait et même le ton qu'il employait tout lui fesait comprendre qu'il aurait droit à une punition dont il s'en rappellerai.

Mais au moment où la sentence était sur le point de tomber, ils furent plongé dans le noir .

- Qu'est-ce-qui se passe encore, grogna le type.
C'est pas possible. Souffla t-il.

Il prit son téléphone dans le bus de contacter la réception quand des gémissements passaient ses oreilles.
D'un coup, un fracas!
C'était Gabriel qui venait de s'écrouler .
Il pleurait et gémissait des mots incompréhensible.
Alarmé, le daddy alla direct le prendre dans ses bras sans se poser de question.

- Du calme, je suis là. Du calme. Sursurra avec ton d'une douceur dont il fesait rarement preuve.

Enlacés l'un l'autre, tapotant doucement son dos pour le calmé, le plus âgé pouvait enfin maintenant entendre ce qu'il disait.

- Ne me frapper pas... S'il vous plaît... Laisser moi sortir d'ici...

- Depuis quand ? Avait demandé l'homme d'un ton très sérieux.

Il parlait à Gabriel. Tous les deux étaient dans un des bureaux du maître des lieux. Le plus vieux debout et plus jeune assis dans un canapé avec l'envie de s'enfuir si pied sous terre.

- Gabriel, je déteste qu'on fasse patienter inutilement. Gronda le type.

Étant donné qu'il n'avait pas trop le choix. Il finit par lâché à contre coeur :

- Depuis que je suis arrivé ici... Enfin depuis que tu m'as sorti de cette cave ou tu m'avais enfermé...

- Pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? Demanda-t-il d'un ton désolé.

Gabriel, rit jaune :

- Tu me faire rire... Pourquoi j'aurais dû ? Cette dernière phrase était ajouté d'un ton plus que glacial.
On est pas amis, hein je te signale. T'es juste le môgô qui m'a kidnappé. Je ne vais pas me confier à toi, je ne sais rien de toi.